La daoukiyyeh, un petit dessert vert aux saveurs du pays du Cèdre

Cette pâtisserie unique se compose d'une couche de pâte molle à la pistache remplie d'un mélange crémeux de noix de cajou et d’ashta, ou crème libanaise, surmontée d'une autre couche de pâte verte et recouverte de pistaches finement moulues. (Photo, Hoda Rizk)
Cette pâtisserie unique se compose d'une couche de pâte molle à la pistache remplie d'un mélange crémeux de noix de cajou et d’ashta, ou crème libanaise, surmontée d'une autre couche de pâte verte et recouverte de pistaches finement moulues. (Photo, Hoda Rizk)
Short Url
Publié le Samedi 15 avril 2023

La daoukiyyeh, un petit dessert vert aux saveurs du pays du Cèdre

  • Temps de crise ou non, les douceurs typiques du ramadan sont incontournables à la table de l'iftar des Libanais
  • La véritable recette et la source des ingrédients ne sont pas divulguées: au Liban, c’est un véritable «secret de la profession»

BEYROUTH: Temps de crise ou non, les douceurs typiques du ramadan sont incontournables à la table de l'iftar des Libanais. Après tout, Beyrouth est reconnue comme l'une des meilleures villes gastronomiques du monde. Mais, parmi les centaines de restaurants, de boulangeries et de confiseries de la capitale, il existe une boutique qui est une véritable perle. À l’extérieur, des personnes de tous âges attendent, impatientes de se procurer leur dessert préféré. Arab News en français s’est faufilé à travers cette foule pour découvrir les lieux.

''
Parmi les centaines de restaurants, de boulangeries et de confiseries de la capitale Beyrouth, il existe une boutique qui est une véritable perle: Al Daouk Sweets. (Photo, Hoda Rizk)

«Il ne se passe pas un jour sans que nous ayons des dizaines de commandes de daoukiyyeh. Pendant le ramadan, les jours ordinaires, avant ou après la crise, peu importe. Les gens adorent, et ils et en redemandent», s'amuse Rami, employé depuis plus de dix ans chez Al-Daouk Sweets, un magasin situé dans la rue Tarik el-Jdide, à Beyrouth.

La friandise doit son nom à «Abou Mohammed» Daouk, le propriétaire de la pâtisserie, qui en a inventé la recette en 1985 et l'a méticuleusement perfectionnée.

«Je viens d'arriver de l'étranger et c’est ma première halte. C'est la première fois que je viens ici, mais j'en ai entendu parler par toute ma famille et par mes amis; je savais que je devais l'essayer», confie Mariam, une cliente qui attendait son tour pour passer sa commande juste avant l'Iftar.

Cette pâtisserie unique se compose d'une couche de pâte molle à la pistache remplie d'un mélange crémeux de noix de cajou et d’ashta, ou crème libanaise, surmontée d'une autre couche de pâte verte et recouverte de pistaches finement moulues.

«De nombreuses personnes ont essayé de reproduire la recette, mais sans y parvenir. Personne n'a jamais réussi à obtenir le goût que nous offrons ici, à Al-Daouk Sweets», confie Rabih, un autre employé de cette pâtisserie qu’il considère comme «une grande famille».

Certaines douceurs du pays ont en effet tenté de vendre des desserts avec des ingrédients similaires, leur donnant des noms différents, mais les personnes qui connaissent la daoukiyyeh originale ne trouvent décidément pas ailleurs le goût qu’offre cette pâtisserie.

''
«Il ne se passe pas un jour sans que nous ayons des dizaines de commandes de daoukiyyeh. Pendant le ramadan, les jours ordinaires, avant ou après la crise, peu importe. Les gens adorent, et ils et en redemandent». (Photo, Hoda Rizk).

«Je la décrirais comme un cheese-cake libanais, mais la comparaison est impossible», explique Majd, un client qui vient dans la boutique avec sa famille chaque année.

La véritable recette et la source des ingrédients ne sont pas divulguées: au Liban, c’est un véritable «secret de la profession».

«Je n'ai jamais vu une telle richesse gustative», explique Rany, un client de 27 ans qui a goûté cette friandise pour la première fois devant Arab News en français. «La daoukiyyeh est très molle au début, puis il y a quelque chose de croquant, et on fait vraiment l'expérience d’une grande variété de goûts. La richesse des arrière-goûts est sensible à chaque bouchée», décrit le jeune homme.

Un charme particulier durant le ramadan

La douceur délicate de la pâte, combinée à la richesse de la crème et des noix de cajou, crée une expérience gastronomique inédite. Et, malgré la crise économique au Liban, la famille Al-Daouk insiste pour maintenir la même qualité de ses pâtisseries.

«Nous maintenons le prix à 15 dollars [13,73 euros]. Nous essayons de faire en sorte que cette spécialité soit aussi abordable que possible, mais nous devons aussi nous permettre d'acheter des ingrédients de première qualité. Le prix n'a pas changé depuis de longues années», sourit tristement le vieux Hajj Daouk, le propriétaire, assis à l'extérieur de la petite pâtisserie.

La crise économique a frappé le pays de plein fouet, avec des taux d'inflation galopants, une monnaie qui s'effondre et des pénuries de produits de première nécessité, comme la nourriture et les médicaments. Un dollar américain vaut aujourd'hui 100 000 livres libanaises, avec une dévaluation de 98% depuis le début de la crise, en 2019. Cependant, à travers l'exemple d'Al-Daouk Sweets, les Libanais restent fidèles à leur engagement envers leur communauté et ils s'efforcent de fournir un travail de la meilleure qualité possible, quelles que soient les circonstances.

''
«Notre daoukiyyeh est disponible tous les jours de l'année. Mais, mashallah, pendant le ramadan, son charme particulier est tel que nul ne peut y résister. C'est un incontournable sur les tables de l’iftar», explique Rabih. (Photo, Hoda Rizk).

«Notre daoukiyyeh est disponible tous les jours de l'année. Mais, mashallah, pendant le ramadan, son charme particulier est tel que nul ne peut y résister. C'est un incontournable sur les tables de l’iftar», explique Rabih.

Cette pâtisserie apparaît comme un symbole de la détermination du peuple libanais et de son savoir-faire bien connu en matière de gastronomie. Elle met également en avant les valeurs communautaires et familiales du pays, car Al-Daouk Sweets est une affaire qui se transmet «fièrement» de père en fils.

Pendant les après-midi du ramadan, la petite pâtisserie est très fréquentée. Il est recommandé de se procurer cette spécialité pendant la journée. Les visiteurs auront aussi l'occasion de rencontrer Hajj Daouk, l’homme qui se cache derrière ce petit gâteau vert qui détient les saveurs du pays du Cèdre.


Les éditeurs saoudiens se connectent au monde entier à la foire de Bologne

L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
Short Url
  • Le directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter un éventail de programmes.
  • M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

RIYAD : L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne, qui s'est tenue du 31 mars au 3 avril au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie.

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter une série de programmes, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Il a ajouté que ces efforts visaient à développer l'industrie de l'édition, à encourager l'engagement culturel, à soutenir les éditeurs et les agents littéraires saoudiens dans le monde entier et à mettre en valeur le riche patrimoine intellectuel et la production littéraire du Royaume. 

M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

Le pavillon du Royaume comprend la participation d'entités culturelles telles que l'Académie mondiale du roi Salman pour la langue arabe, la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, la Bibliothèque nationale du roi Fahd et l'Association de l'édition.

L'académie du roi Salman présente ses efforts visant à renforcer la présence mondiale de la langue arabe et à soutenir le contenu arabe dans les domaines culturel et universitaire, a rapporté l'agence SPA.

L'académie présente ses dernières publications et met en avant ses contributions au développement de contenus linguistiques et fondés sur la connaissance, ainsi que ses projets en matière d'aménagement linguistique, de politique, de linguistique informatique, d'éducation et d'initiatives culturelles.


La gastronomie française : dans l'attente des nouvelles étoiles du Michelin

Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Short Url
  • C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz.
  • tous les chefs étoilés de France ont été conviés et personnes seront récompensées.

METZ, FRANCE : C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d'un événement auquel tous les chefs étoilés de France ont été conviés, ainsi que les personnes qui seront récompensées.

« Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l'immense majorité d'entre eux seront au rendez-vous », a indiqué à l'AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre cette année ses 125 ans.

Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. À la tête d'un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.

« On s'aperçoit que nos clients aujourd'hui n'attendent plus forcément ce qu'on propose. Ils n'ont plus forcément envie de passer trois heures à table, avec un menu carte blanche imposé, des menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 francs par tête", explique-t-il à l'AFP, tout en assurant toutefois "ne pas cracher dans la soupe". 

Sébastien Hisler, le second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg en Moselle, n'est pas de cet avis. « Quand on est dans des établissements comme ça, c'est un lâcher prise et il faut profiter de l'instant. Si c'est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment « waouh ». »

« Les étoiles n'appartiennent pas aux chefs. (...) Ce n'est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin pour être ajouté ou retiré », a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l'AFP.

Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l'an dernier trois étoiles d'un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var), et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes.

« C'est une grande cousinade. C'est vraiment l'esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage de bons plats bien cuisinés, on ne se prend pas la tête », affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle), qui, après sa première étoile remportée l'an dernier, assure être là « sans pression ».

La cérémonie des étoiles aura lieu à 17 heures au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.

La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles. 

Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique, comme ce fut le cas pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c'est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l'Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet.

Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le guide Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale.

« C'est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence », estime auprès de l'AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.

« Malgré lui, et avec lui, le Michelin incarne la gastronomie française », souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. « Il y a de plus en plus de chefs qui s'en méfient et qui s'en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu'il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n'en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement », estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire « Bouillant(e)s ».

Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.


Les créations arabes brillent sur les tapis rouges d'Hollywood

 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
Short Url
  • Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée
  • L'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury

DUBAÏ : Hollywood a été le théâtre d’une véritable explosion de style arabe sur les tapis rouges ce week-end, avec les célébrités Sophia Bush, Becky G et Jennie éblouissant la scène dans des créations du Moyen-Orient.
Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée. L'ensemble de Bush a été assemblé par Dani Charlton et Emma Rubenstein, le duo de stylistes de mode connu sous le nom de Dani + Emma.

Samedi soir, les chanteuses Becky G et Jennie Kim, membre du groupe de K-Pop Blackpink, ont toutes deux porté des tenues du créateur libanais Zuhair Murad.

La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles.

La robe colonne à col licou a été ornée d'embellissements argentés sur le corsage.

Jennie, qui se fait appeler par son prénom, a présenté un look de la collection de prêt-à-porter automne-hiver 2025 de Murad lors du même événement.

La robe rouge ajustée présentait une double fente avec des clous sur les fentes et un décolleté en forme de cœur. Le look a été complété par une paire de talons de la créatrice jordanienne et roumaine Amina Muaddi.

Elle est montée sur scène vêtue de cette tenue pour recevoir le Global Force Award, un prix décerné aux « chanteurs, auteurs-compositeurs, instrumentistes et producteurs ayant une contribution révolutionnaire à l'industrie musicale », choisis par la publication Billboard à l'échelle mondiale.

« Je suis inspirée par toutes les femmes présentes dans cette salle - et dans le monde entier - qui continuent à franchir les barrières et à laisser leur empreinte sur la scène internationale », a déclaré Jennie lors de son discours de remerciement. « Ce prix est dédié à toutes les femmes qui osent rêver, créer et façonner le monde avec leur vision », a-t-elle ajouté. 

Parmi les lauréats de cette année figurent également Doechii, élue femme de l'année, Erykah Badu, qui a reçu le prix de l'icône, Aespa, groupe de l'année, et Ángela Aguilar, qui a remporté le prix de la percée, entre autres. Parmi les présentateurs figuraient Becky G, Lauren Jauregui, Kali Uchis et Julia Michaels.

Parmi les artistes figuraient Ángela Aguilar, Aespa, Gracie Abrams, Megan Moroney, Muni Long, Tyla et Erykah Badu.

De son côté, la chanteuse américano-mexicaine Aguilar a dédié son moment sur scène aux immigrés : « Je veux profiter de cette occasion pour faire entendre ma voix pour les femmes dont les paroles sont souvent ignorées, pour celles qui laissent derrière elles tout ce qu'elles connaissent en franchissant les frontières », a-t-elle affirmé.