Décorer son domicile pour le ramadan avec Crisma Ghostine

Crisma Ghostine est acheteuse pour l’entreprise familiale libanaise, qu’elle a rejointe très jeune, en 2014, lors du décès de son père (Photo, fournie).
Crisma Ghostine est acheteuse pour l’entreprise familiale libanaise, qu’elle a rejointe très jeune, en 2014, lors du décès de son père (Photo, fournie).
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Publié le Vendredi 14 avril 2023

Décorer son domicile pour le ramadan avec Crisma Ghostine

  • Crisma Ghostine est acheteuse pour l’entreprise familiale libanaise, qu’elle a rejoint très jeune, en 2014, lors du décès de son père
  • «Nous avons toujours dans nos produits les couleurs principales associées au ramadan: l’or, l’argent, le bronze et le bleu – une palette que l’on retrouve toujours»

PARIS: Dynamique, créative, passionnée par les arts, Crisma Ghostine est acheteuse pour l’entreprise familiale libanaise, qu’elle a rejointe très jeune, en 2014, lors du décès de son père. Ce dernier a été le premier à importer au Moyen-Orient des éléments de décoration et d’art de la table fabriqués en Chine dès les années 1970. Il avait principalement centré ses acquisitions autour du thème de Noël.

Toutefois, en 2020, face à la demande croissante, Crisma a décidé de développer les thématiques de ses produits en proposant des objets personnalisés, parfois fabriqués sur mesure, pour des occasions diverses. En parallèle, elle intègre un service «clé en main» qui propose aux clients de confier la décoration totale de leur événement à un professionnel.

Crisma a décidé de développer les thématiques de ses produits en proposant des objets personnalisés
Crisma a décidé de développer les thématiques de ses produits en proposant des objets personnalisés (Photo, fournie).

«Notre gamme dédiée au ramadan a été lancée en 2020. C’est une période de l’année pour laquelle j’ai une affection toute particulière. Un moment de jeûne et de prière, mais aussi de plaisir, de partage autour d’une table. J'ai fait de nombreuses recherches et, même si je trouvais sur le marché des éléments de décoration orientale, arabesque ou turque, rien ne représentait assez à mes yeux le message religieux du ramadan», confie-t-elle à Arab News en français.

«J'ai voulu créer des objets tangibles, ce qui m’a conduite à proposer des produits tels que les figues, les pommes grenadines, les noix, les palmiers faits en diverses matières, mais aussi des tapis de prière, les cinq piliers de l’islam gravés sur du marbre…», explique-t-elle.

«Nous avons décidé de créer des objets sur mesure et à la demande pour les clients qui le désiraient. À titre d’exemple, nous avons créé des statues de derviches tourneurs de deux mètres et demi pour une entrée de maison. Ce n'est pas un produit qu'on lance ou que l'on vend aux distributeurs ou aux clients, pas au Liban», ajoute-t-elle.

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En parallèle, la jeune femme décide de proposer un service de décoration qui permet aux clients de bénéficier d’un accompagnement personnalisé (Photo, fournie).

«Nous avons toujours dans nos produits les couleurs principales associées au ramadan: l’or, l’argent, le bronze et le bleu – une palette que l’on retrouve toujours. Et nous ajoutons chaque année une gamme de couleurs spécifique. Cette année, ce sont les couleurs terre telles que le havane, le beige et le moutarde. Nous les avons ajoutées aux articles qui sont proposés à cette occasion.»

«Je choisis avec minutie chaque produit, je demande des modifications, des adaptations, il y a toujours une touche particulière; vous ne trouverez pas les mêmes produits ailleurs», affirme Crisma, diplômée en art du prestigieux Central Saint Martins College of Art and Design de Londres. La créatrice avoue avoir du mal à travailler avec des produits «commerciaux» et privilégie l’aspect artistique, la touche personnalisée. Ses produits sont fabriqués ou produits aux Philippines, en Chine ou en Turquie. Le succès est tel que les ventes dépassent les frontières du Liban et touchent désormais quelque onze pays, comme les Émirats arabes unis, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Nigeria, et même le Canada.

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En parallèle, la jeune femme décide de proposer un service de décoration qui permet aux clients de bénéficier d’un accompagnement personnalisé. «Je n’étais pas dans le service. Je ne dressais pas de tables, je ne décorais pas les maisons, les hôtels ou encore les événements pour Noël ou le ramadan. Mais lorsque j'ai senti que les articles étaient très appréciés – même si, parfois, les clients ne savaient pas comment les utiliser –, j'ai commencé à offrir ce service en plus», confie Crisma.f

Quels sont les produits qu’elle préfère? «Ceux qui parlent seuls. Lorsqu’on les pose, ils n’ont besoin de rien, comme les derviches qui dansent. Ou encore tout ce qui est fait en cuivre de très haute qualité… J’aime beaucoup les grands plateaux, parce que, avec eux, on peut tout faire», précise-t-elle. «Le plus important, c’est que ce soit une véritable expérience spatiale pour le client et ses invités, et surtout que les produits racontent une histoire», conclut Crisma Ghostine.


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.