Ramadan: Un groupe de volontaires jordaniens insuffle un vent de fraîcheur dans les camps syriens

Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, ce qui permet d'alléger la pression de la vie quotidienne pour les habitants. (Fourni)
Short Url
Publié le Samedi 08 avril 2023

Ramadan: Un groupe de volontaires jordaniens insuffle un vent de fraîcheur dans les camps syriens

  • Zaki Al-Saleh, un bénévole de Hathi Hayati, a déclaré à Arab News : « Nous avons opté pour une nouvelle idée, celle d'un buffet. Les familles viennent prendre des repas au buffet et vont dans une tente pour manger en privé »
  • Bien que le projet Ramadan en Syrie ait débuté il y a trois ans, l'équipe a adopté cette année une approche différente

IDLIB, Syrie : Un groupe de bénévoles jordaniens s’active sur la ligne de front du Ramadan dans le nord-ouest de la Syrie, et distribue des repas faits maison à des centaines de familles vulnérables dans les camps de personnes déplacées à l'intérieur du pays.

Les membres de Hathi Hayati, une organisation non gouvernementale, ont fourni de la nourriture pendant le mois sacré du jeûne.

Umm Ali, une cuisinière déplacée d'Alep, travaille depuis quelques années dans une soupe populaire de la ville de Zardana, au nord d'Idlib.

Elle raconte : « La soupe de lentilles est un élément essentiel du repas. Cependant, elle prépare également d'autres plats traditionnels du Moyen-Orient tels que labaniya et kabsa, des salades, des haricots aigres, des boissons, du tamarin et de la réglisse comme accompagnements.

en bref

- Les membres de Hathi Hayati, une organisation non gouvernementale, ont fourni de la nourriture pendant le mois sacré du jeûne. Bien que le projet Ramadan en Syrie ait commencé il y a trois ans, l'équipe a adopté cette année une approche différente.

- L'équipe de Hathi Hayati a remonté le moral des gens avec ses repas fraîchement préparés et a créé une ambiance authentique de Ramadan en décorant sa tente-buffet d’ornements et de lumières à thème.

« Nous avions l'habitude d'envoyer des repas, mais maintenant nous apportons les marmites, nous cuisinons les repas et nous les distribuons dans les camps. Nous servons la nourriture aux gens et ils l'emportent chez eux pour la manger », ajoute-t-elle.

Bien que le projet Ramadan en Syrie ait débuté il y a trois ans, l'équipe a adopté cette année une approche différente.

Zaki Al-Saleh, un bénévole de Hathi Hayati, a déclaré à Arab News : « Nous avons opté pour une nouvelle idée, celle d'un buffet. Les familles viennent prendre des repas au buffet et se dirigent vers n'importe quelle tente pour manger en privé ».

L'équipe de Hathi Hayati a remonté le moral des familles grâce à ses repas fraîchement préparés et a créé une ambiance de Ramadan authentique en décorant sa tente-buffet d’ ornements et de lumières à thème.

Chaque jour, entre 200 et 250 repas frais sont produits dans différents camps, parfois plus, ce qui permet d'alléger les pressions de la vie quotidienne pour les habitants.

Mohammed Abd Al-Fattah Duaimis, originaire de Maarat Al-Numan dans le nord-ouest de la Syrie, gère le camp d'Andalousie, qui accueille 200 familles.

Il a precisé à Arab News : « Certains chefs de famille s'occupent de 11 ou 12 personnes et ont la charge de fournir de la nourriture. La plupart des familles de notre camp comptent plus de huit membres. »

« Elles n'ont aucune source de revenus ; par conséquent, les familles trouvent que les repas fournis soulagent une partie de ce fardeau, voire la totalité ».

Selon lui, la préparation d'un repas d'iftar pendant le ramadan coûte à une famille l'équivalent de plus de 5 dollars, ce qui est inabordable pour les personnes vivant dans ces camps.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La reprise de la guerre à Gaza a «déclenché un nouvel enfer», affirme le CICR

La reprise de la guerre à Gaza a "déclenché un nouvel enfer" dans le territoire palestinien où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque le 7 octobre 2023, a averti lundi le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). (AFP)
La reprise de la guerre à Gaza a "déclenché un nouvel enfer" dans le territoire palestinien où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque le 7 octobre 2023, a averti lundi le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). (AFP)
Short Url
  • "Gaza subit et endure des morts, des blessés, des déplacements multiples, des amputations, des séparations, des disparitions, des famines et un déni d'aide et de dignité à grande échelle"
  • "Cela inclut le traumatisme des familles des otages israéliens qui font face à un cauchemar sans fin, et des familles des prisonniers palestiniens", a-t-il ajouté

DOHA: La reprise de la guerre à Gaza a "déclenché un nouvel enfer" dans le territoire palestinien où Israël est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis son attaque le 7 octobre 2023, a averti lundi le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

"Gaza subit et endure des morts, des blessés, des déplacements multiples, des amputations, des séparations, des disparitions, des famines et un déni d'aide et de dignité à grande échelle, et juste au moment où le cessez-le-feu (...) laissait croire aux gens qu'ils avaient survécu au pire, un nouvel enfer s'est déclenché", a déclaré Pierre Krähenbühl lors d'une conférence sur la sécurité à Doha, au Qatar, l'un des pays médiateurs.

"Cela inclut le traumatisme des familles des otages israéliens qui font face à un cauchemar sans fin, et des familles des prisonniers palestiniens", a-t-il ajouté.

Selon lui, "plus de 400 travailleurs humanitaires et 1.000 travailleurs de la santé ont été tués à Gaza, parmi lesquels 36 de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge".

"Cette horreur et cette déshumanisation nous hanteront pendant des décennies", a-t-il encore dit.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le territoire israélien, qui a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Plus tôt cette année, les deux parties sont convenues d'une trêve qui a duré près de deux mois, avant que Israël ne reprenne son offensive militaire dans la bande de Gaza le 18 mars.

Depuis cette date, les opérations militaires de l'armée israélienne ont fait au moins 2.151 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas qui fait désormais état de 52.243 morts depuis le 7 octobre 2023.


Yémen: le bilan des frappes américaines sur un centre de détention de migrants monte à 68 morts 

Des médias des rebelles houthis au Yémen ont affirmé lundi que le bilan des frappes américaines ayant visé un centre de détention de migrants dans le nord du Yémen était monté à 68 morts. (AFP)
Des médias des rebelles houthis au Yémen ont affirmé lundi que le bilan des frappes américaines ayant visé un centre de détention de migrants dans le nord du Yémen était monté à 68 morts. (AFP)
Short Url
  • Des médias des rebelles houthis au Yémen ont affirmé lundi que le bilan des frappes américaines ayant visé un centre de détention de migrants dans le nord du Yémen était monté à 68 morts
  • "La défense civile a annoncé que 68 migrants africains avaient été tués et 47 blessés dans l'agression américaine ayant visé un centre (abritant des) migrants illégaux dans la ville de Saadah"

SANAA: Des médias des rebelles houthis au Yémen ont affirmé lundi que le bilan des frappes américaines ayant visé un centre de détention de migrants dans le nord du Yémen était monté à 68 morts.

"La défense civile a annoncé que 68 migrants africains avaient été tués et 47 blessés dans l'agression américaine ayant visé un centre (abritant des) migrants illégaux dans la ville de Saadah", a rapporté la chaîne de télévision des rebelles, Al-Massirah.

 


Israël frappe un fief du Hezbollah près de Beyrouth

Un journaliste de l'AFP a vu de la fumée s'élever au-dessus d'un bâtiment dans le quartier de Hadath après la frappe, l'agence de presse libanaise Ani faisant état de trois missiles tirés. (AFP)
Un journaliste de l'AFP a vu de la fumée s'élever au-dessus d'un bâtiment dans le quartier de Hadath après la frappe, l'agence de presse libanaise Ani faisant état de trois missiles tirés. (AFP)
Short Url
  • Des chaînes de télévision locales ont rapporté que le bâtiment ciblé était un "hangar" et ont diffusé des images montrant un important incendie éclatant sur place
  • Dimanche également, l'armée israélienne, qui a maintenu des troupes dans le sud du pays, frontalier du nord d'Israël, a dit avoir "éliminé un terroriste du Hezbollah" dans le sud du Liban

BEYROUTH: Israël a frappé dimanche la banlieue sud de Beyrouth pour la troisième fois depuis le cessez-le-feu ayant mis fin à plus d'un an de guerre entre le Hezbollah et Israël, qui dit avoir visé un entrepôt de "missiles de précision" du mouvement.

Après la frappe contre le bastion du groupe pro-iranien, près de la capitale libanaise, les autorités ont demandé aux garants de l'accord de cessez-le-feu de "contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques".

Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne mène régulièrement des attaques au Liban, disant viser combattants et infrastructures du mouvement très affaibli par la guerre et qui affirme respecter le cessez-le-feu.

Un journaliste de l'AFP a vu de la fumée s'élever au-dessus d'un bâtiment dans le quartier de Hadath après la frappe, l'agence de presse libanaise Ani faisant état de trois missiles tirés.

Des journalistes de l'AFP à Beyrouth ont entendu les sirènes des ambulances se dirigeant vers la banlieue sud.

La frappe est intervenue après un appel sur X de l'armée israélienne à évacuer de manière "urgente", laissant présager une frappe sur "des installations appartenant au Hezbollah" dans cette zone.

Des chaînes de télévision locales ont rapporté que le bâtiment ciblé était un "hangar" et ont diffusé des images montrant un important incendie éclatant sur place.

"Sur instruction du Premier ministre (israélien Benjamin) Netanyahu et du ministre de la Défense Katz, l'armée a frappé avec force un entrepôt à Beyrouth où le Hezbollah avait stocké des missiles de précision, constituant une menace significative pour l'Etat d'Israël", a annoncé le bureau de M. Netanyahu dans un communiqué.

"Israël n'autorisera pas le Hezbollah à se renforcer ni à faire peser une quelconque menace de n'importe où au Liban", ajoute ce communiqué.

"Panique" 

L'armée a accusé le Hezbollah de "violation flagrante" des dispositions de la trêve entre Israël et le Liban, pour avoir stocké selon elle des missiles sur le site visé.

Le président libanais Joseph Aoun a appelé les Etats-Unis et la France, garants de l'accord de cessez-le-feu, à "assumer leurs responsabilités et contraindre Israël à cesser immédiatement ses attaques".

M. Aoun a mis en garde contre "la poursuite par Israël de ses actes de déstabilisation", qui aggravent les tensions et risquent "de saper la sécurité et la stabilité de la région".

La représentante des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis, a indiqué que la frappe avait "semé la panique et la crainte d'une reprise des violences parmi ceux qui aspirent désespérément à un retour à la normale".

"Nous exhortons toutes les parties à cesser toute action susceptible de compromettre davantage l'accord de cessation des hostilités et la mise en œuvre de la résolution 1701" qui a servi de base à l'accord de cessez-le-feu, a-t-elle ajouté.

Le 1er avril, une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth a tué un responsable du Hezbollah. Une autre frappe avait visé ce même secteur le 28 mars, pour la première fois depuis l'entrée en vigueur de la trêve.

Dimanche également, l'armée israélienne, qui a maintenu des troupes dans le sud du pays, frontalier du nord d'Israël, a dit avoir "éliminé un terroriste du Hezbollah" dans le sud du Liban, où le ministère libanais de la Santé a fait état d'un mort dans une frappe de drone dans la matinée.

Au début de la guerre à Gaza en octobre 2023, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas, le Hezbollah avait ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban, son fief, affirmant agir en soutien à son allié palestinien.

Ces hostilités ont dégénéré en guerre ouverte en septembre 2024 avec des bombardements israéliens intenses au Liban, principalement contre les bastions du Hezbollah, dont la direction a été quasiment décimée.