A Diriyah, le règne de l'imam Mohammed ben Saoud a favorisé une renaissance de la culture et de l'éducation

Sous le règne de Mohammed ben Saoud, Diriyah s'est imposée comme un haut lieu de l'éducation. (DGDA)
Sous le règne de Mohammed ben Saoud, Diriyah s'est imposée comme un haut lieu de l'éducation. (DGDA)
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Publié le Mercredi 22 février 2023

A Diriyah, le règne de l'imam Mohammed ben Saoud a favorisé une renaissance de la culture et de l'éducation

  • Sous le règne de Mohammed ben Saoud, Diriyah s'est imposée comme un haut lieu de l'éducation
  • L'imam a construit des centaines d'écoles et de mosquées à Diriyah, ce qui a permis de transmettre les connaissances à travers le premier État saoudien

RIYAD: L'éducation passe souvent pour être l'outil le plus puissant de l'humanité; elle détermine les points forts et la qualité de vie inhérents à un pays et peut même transformer le monde. Le grand imam Mohammed ben Saoud, fondateur du premier État saoudien au début du XVIIIe siècle, était conscient de cette réalité. 

Sa vision s'est appuyée sur les notions de transformation et d'évolution. Il s'est donc attaché à redynamiser l'éducation et la culture. Il est parvenu à unifier une région brisée grâce à ses idées innovantes. Il a ainsi mis au point des méthodes d'apprentissage novatrices, assuré la sécurité nécessaire aux initiatives locales et transformé Diriyah en un lieu privilégié pour l'éducation à l'ère de la renaissance.

La région qui a abrité le premier État saoudien, Diriyah, connaissait déjà un certain essor depuis sa création par le prince Mani’ al-Muraydi, prédécesseur de la famille Saoud, en 1446. 

Dans un entretien avec Arab News, Faisal Alamer, historien et chercheur saoudien, explique que «l'éducation et le niveau des sciences étaient suffisants pour les habitants de Diriyah à cette époque».

«Quand l'imam Mohammed ben Saoud a créé le premier État saoudien, en 1727, la région a connu une importante évolution dans différents domaines. Cette évolution est essentiellement attribuable à l'unité de l'État, à la fondation de l'Arabie en tant qu'État unifié ainsi qu'à la sécurité et à la stabilité que la région a connues», ajoute-t-il.

En tête de ces développements figure l'éducation, qui a joué un rôle primordial dans l'établissement du premier État saoudien. L'imam a construit des centaines d'écoles et de mosquées qui constituaient à l'époque les principaux établissements de formation. Il a choisi la région d'Al-Bujairi, à Diriyah pour créer un centre d'enseignement.

En outre, il a tenu à fournir tous les moyens nécessaires à l'éducation, comme le logement et les repas. Il a ainsi attiré de nombreux érudits et chercheurs.

Pour M. Alamer, «l'objectif était de miser sur les gens et sur les jeunes et de former le personnel».

«L'enseignement comprenait plusieurs strates: du niveau élémentaire jusqu'à l'apprentissage des livres, où les jeunes s’initiaient à la lecture et à l’écriture; en outre, ils apprenaient le Coran et découvraient les principes du calcul.»

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L'imam Mohammed ben Saud a construit des centaines d'écoles et de mosquées qui constituaient à l'époque les principaux établissements académiques. (DGDA)

La réforme du système éducatif a commencé au sein des katatibs, ces centres où l’on pouvait apprendre à lire et à écrire, mais aussi étudier le Coran, les sciences islamiques, les mathématiques et les principes fondamentaux de la langue arabe.

On y envoyait les enfants dès qu'ils avaient l’âge de comprendre le monde qui les entoure. Des enseignants animaient les séances. 

En effet, les imams donnaient eux-mêmes des cours et des conférences. Les discussions étaient fréquentes au sein de leurs conseils.

Les étudiants pouvaient alors passer à l'étape suivante: l'enseignement supérieur, qui consistait à explorer en profondeur des sujets scientifiques et artistiques, à l'instar de l'enseignement supérieur actuel. Ces cours étaient dispensés au sein de la mosquée.

Par ailleurs, les étudiants accordaient une grande importance à la calligraphie. Elle s’est en effet imposée comme un élément essentiel de l'impression des livres. Ils se servaient de tableaux individuels pour écrire, et ceux qui présentaient des techniques particulières et pertinentes pouvaient présenter leur travail à l'imam ben Saoud.

«L'imam récompensait les personnes qui avaient une belle écriture. Il supervisait lui-même ce travail, ce qui met en évidence l'importance que ce pays et ses dirigeants accordaient à l'éducation et à la culture», souligne M. Alamer. 

La grande modernisation du système éducatif et le soutien apporté aux femmes à l'époque constituent un aspect que l'histoire moderne met rarement en exergue.

«À cette époque, [l'État] était soucieux de fournir une éducation aux femmes et de leur apprendre à écrire. Cette éducation n'était pas limitée à une classe sociale particulière. À l'instar des enseignants masculins qui instruisaient les garçons, les filles recevaient une éducation dispensée par des femmes. Elles pouvaient ainsi s'épanouir en tant que poètes et auteures», précise M. Alamer.

La réforme du système éducatif s'est poursuivie. Elle s'est étendue à l'art et aux outils. L'intérêt de plus en plus vif pour l'écriture et la lecture a fait apparaître une nouvelle profession, celle de wiraqah.

Ceux qui la pratiquaient, en l'occurrence les warraqs, étaient des scribes spécialisés dans l'impression de copies de livres. Connus aujourd'hui sous le nom d'«imprimeurs», ils étaient nombreux dans la région de Diriyah.

Ce métier était noble. Toutefois, il n'était pas réservé à un certain groupe ou à une certaine classe sociale et nombre de warraqs ont fait parler d'eux grâce à leur écriture unique, comme Ahmed al-Marshadi, Abdallah ibn Ghanim, Abdelrahmane ibn Issa, et bien d'autres encore.

Les calligraphies les plus répandues dans la région de Najd étaient le naskh et l'al-reqa. Composées à l’aide de stylos confectionnés à partir de roseaux, elles ont caractérisé la région de Diriyah à cette époque. Les scribes adaptaient la qualité des stylos en roseau à celle du papier qu'ils recevaient en version brute, renforcée à la main avec du fil.

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Les étudiants accordaient une grande importance à la calligraphie. Elle s’est en effet imposée comme un élément essentiel de l'impression des livres. (DGDA)

Dans la région de Najd, les encriers étaient fabriqués en bois, notamment à partir d'arbre de tamaris (un type d'arbustes ou de petits arbres qui appartient à la famille des Tamaricacées, NDLR). Les écrivains leur accordaient une grande importance. Quant à l'encre («midad», en arabe), il était disponible sous différentes formes.

M. Alamer raconte que «les étudiants ne se contentaient pas d'acquérir des connaissances sur les livres ou la calligraphie; ils souhaitaient également apprendre à écrire des manuscrits». 

«L'art des manuscrits et des couleurs d'écriture a fait son apparition. Il s'appuyait en grande partie sur le noir, associé à d'autres couleurs: le vert, le rouge et le jaune.»

«Ces manuscrits étaient agrémentés de diverses formes géométriques: triangles, cercles et lignes transversales. Des fleurs ornaient leur en-tête.»

Par ailleurs, l’emplacement géographique de Diriyah a joué un rôle important. En effet, la ville se situe au cœur de l'Arabie saoudite et constitue un point de passage incontournable pour le commerce et le Hajj. Cela a privilégié l'éducation dans la région: les scientifiques la visitaient pour y faire des rencontres et échanger des connaissances.

Le règne de l'imam apparaît comme une phase déterminante dans l'amélioration de la qualité de vie et de la transmission des connaissances dans le premier État saoudien. L'unité qui l'a marqué a assouvi la soif d'éducation dans une période de renaissance qui a transformé Diriyah en un phare de la richesse éducative. Ainsi, l'héritage historique des Arabes en tant que grands érudits se perpétue.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com