Retraites: tensions chez les Républicains qui tentent de faire rentrer les frondeurs dans le rang

Le gouvernement n'entend pas céder à la demande du député LR Aurélien Pradié, qui réclame une dérogation au report de l'âge légal de la retraite à 64 ans pour les carrières longues, a indiqué mercredi le ministre du Travail, Olivier Dussopt sur Public Sénat. (AFP)
Le gouvernement n'entend pas céder à la demande du député LR Aurélien Pradié, qui réclame une dérogation au report de l'âge légal de la retraite à 64 ans pour les carrières longues, a indiqué mercredi le ministre du Travail, Olivier Dussopt sur Public Sénat. (AFP)
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Publié le Mercredi 08 février 2023

Retraites: tensions chez les Républicains qui tentent de faire rentrer les frondeurs dans le rang

  • Le vote des députés LR sera crucial pour que le gouvernement puisse obtenir une majorité à l'Assemblée nationale sur ce projet de réforme, au lendemain d'une nouvelle journée de mobilisation
  • Le député du Lot Aurélien Pradié, vice-président exécutif de LR, plaide pour une dérogation aux 64 ans pour ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans, sans laquelle il menace de voter contre la réforme

PARIS: Les Républicains cherchaient mercredi à faire rentrer dans le rang les députés frondeurs qui menacent de ne pas voter la réforme des retraites, des responsables pointant le risque d'éclatement du parti au troisième jour de l'examen du texte à l'Assemblée nationale.

L'avenir de la droite "se joue" dans ce débat, a averti sur RTL le patron des sénateurs républicains (LR), Bruno Retailleau. "Je pense que l'on peut mourir de nos contradictions".

Gérard Larcher, président LR du Sénat, qui vote depuis des années pour le report de l'âge de départ à 64 ans, a lancé sur France Inter un ultimatum au chef de file des frondeurs, Aurélien Pradié, l’exhortant à voter le texte "s'il se sent vraiment de notre famille politique".

Malgré les concessions de dernière minute accordées par Elisabeth Borne, le député du Lot se montre intransigeant, refusant de soutenir une réforme "qui pénalise les Français qui travaillent le plus dur". Il réclame une dérogation plus large sur les carrières longues.

Cela coûterait "dix milliards d'euros", ce "n'est pas raisonnable", a répondu le ministre du Travail, Olivier Dussopt sur Public Senat.

L'incertitude demeure sur le nombre exact de frondeurs, mais le vote de la droite est crucial pour le gouvernement afin d'éviter de recourir à l'article 49.3 de la Constitution (adoption d'un texte sans vote).

Mardi, l'article introductif de la réforme a été adopté de justesse. Une vingtaine de députés LR ont voté contre, illustrant les difficultés du camp présidentiel à s'appuyer sur la droite.

Cette guerre des nerfs chez LR risque de s'exacerber au fur et à mesure que l'examen du texte se poursuit à l'Assemblée nationale.

Les députés vont continuer à se pencher sur la fin progressive des principaux régimes spéciaux (RATP, industries électriques et gazières, Banque de France...).

Retraites: le gouvernement ne cèdera pas à la demande d'Aurélien Pradié

Le gouvernement n'entend pas céder à la demande du député LR Aurélien Pradié, qui réclame une dérogation au report de l'âge légal de la retraite à 64 ans pour les carrières longues, a indiqué mercredi le ministre du Travail, Olivier Dussopt sur Public Sénat.

Le vote des députés LR sera crucial pour que le gouvernement puisse obtenir une majorité à l'Assemblée nationale sur ce projet de réforme, au lendemain d'une nouvelle journée de mobilisation.

Le député du Lot Aurélien Pradié, vice-président exécutif de LR, plaide pour une dérogation aux 64 ans pour ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans, sans laquelle il menace de voter contre la réforme.

La prise de position d'Aurélien Pradié a continué de susciter des remous au sein de LR.

A commencer par le président LR du Sénat Gérard Larcher. "Je dis à Aurélien Pradié qu'il appartient à une famille politique qui a défini un certain nombre de valeurs, parmi elles le travail, la solidarité inter-générationnelle (et) la maîtrise des comptes publics", a déclaré le sénateur sur France Inter qui juge la réforme des retraites "nécessaire".

Sur RTL, le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, également favorable à la réforme, a prévenu que l'avenir de la droite "se joue" dans ce débat sur la réforme des retraites: "Je pense que l'on peut mourir de nos contradictions".

Dimanche le député du Lot s'était montré intransigeant après les concessions de dernière minute de la Première ministre sur les carrières longues. "Nous refusons de soutenir une réforme qui pénalise les Français qui travaillent le plus dur", avait-il affirmé.

"La politique, ce n'est pas qu'une affaire de négociation", s'est encore défendu mercredi M. Pradié dans un entretien au Figaro, soulignant que "parler librement, c'est aussi de la loyauté".

Par ailleurs, concernant la situation des femmes, Olivier Dussopt a dit mercredi qu'il prévoyait de changer certaines règles en place, après avoir été interpellé par la députée Nupes Karine Lebon.

"Il y a deux injustices à mes yeux: quand on a trois enfants, on a une majoration de pension de 10%. Figurez-vous que quand on perd son enfant avant un certain âge de l'enfant, on perd cette majoration. Et pire encore, selon le régime auquel on appartient, ce n'est pas le même âge de décès de l'enfant qui entraîne la perte ou le maintien d'un avantage", a-t-il déploré, s'engageant à changer cette mesure.

«Avertissement collectif»

Au lendemain d'une troisième journée de manifestations moins suivie que les deux précédentes, l'intersyndicale se projette sur la prochaine mobilisation, samedi, tablant sur une contestation plus massive.

"Si le gouvernement persiste dans la voie qui est la sienne aujourd'hui, il fait une faute démocratique qu'il paiera très cher. Ca s'appelle pas une menace, ça s'appelle un avertissement collectif", a lancé sur BFMTV Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.

"Si on ne veut pas mettre notre pays en tension, (...) on ne doit pas faire ce genre de choses", a abondé le député Insoumis François Ruffin sur franceinfo. Il a détaillé d'autres pistes de financement, comme "des taxations" sur les grands groupes à l'image de TotalEnergies qui a dégagé le meilleur bénéfice de son histoire en 2022 (19 milliards d'euros).

LFI a déposé des milliers d'amendements contre la réforme des retraites et le président de l'UDI, le sénateur Hervé Marseille, les a accusés sur Radio J de transformer l'Assemblée nationale "en camp de gitans", des propos qui suscitent de vives réactions à gauche.

Alors que la popularité d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne accuse une nouvelle baisse dans les sondages, l'exécutif reste intransigeant sur le report de l’âge de départ de 62 à 64 ans.

"Il y a une mobilisation sociale qu'on regarde, qu'on écoute et qui est évidemment importante dans ce moment où au Parlement aussi s'exprime une autre légitimité", a relevé le ministre délégué aux Relations avec le Parlement Franck Riester sur franceinfo. Il a reconnu "une réforme difficile" qui "demande des efforts aux Français".

Durcissement? 

Le mouvement social pourrait se durcir dans les prochains jours.

Pour le moment, seules quelques tensions ont émaillé mardi la manifestation parisienne, avec plusieurs vitrines brisées ou endommagées et des projectiles lancés sur les forces de l'ordre. La préfecture de police a fait part de 26 interpellations.

Le leader de la CGT Philippe Martinez a appelé à des grèves "plus dures, plus massives, plus nombreuses", "si le gouvernement persiste à ne pas écouter".

En attendant, les réseaux TGV, TER, Transilien et Intercités connaissent de nouvelles perturbations ce mercredi, deux syndicats cheminots – la CGT-Cheminots et SUD-Rail – ayant encore appelé à cesser le travail. Les grévistes de TotalEnergies ont également reconduit la grève.

Soucieuses de ne pas rendre leur action impopulaire, les fédérations de cheminots n'ont en revanche pas appelé à la grève samedi, premier jour de vacances pour la zone B et mi-temps de celles de la zone A.

Le gouvernement a fixé une date butoir au 17 février pour l'examen du texte au Palais Bourbon, avant sa transmission au Sénat.


Des syndicats de journalistes dénoncent le "ciblage" de la presse au Proche-Orient

De la fumée s'élève après une frappe aérienne israélienne sur Khiam, dans le sud du Liban, le 29 octobre 2024. (AFP)
De la fumée s'élève après une frappe aérienne israélienne sur Khiam, dans le sud du Liban, le 29 octobre 2024. (AFP)
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  • La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et d'autres syndicats de presse français ont demandé mardi qu'il soit mis fin au "ciblage" des journalistes tués à Gaza et au Proche-Orient
  • Leur communiqué répertorie "143 journalistes" tués, dont "130 Palestiniens à Gaza, 4 Israéliens, 1 Syrienne et 8 Libanais – dont les 3 derniers assassinés au sud Liban

PARIS: La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et d'autres syndicats de presse français ont demandé mardi qu'il soit mis fin au "ciblage" des journalistes tués à Gaza et au Proche-Orient et appellent à une manifestation samedi à Paris.

Leur communiqué répertorie "143 journalistes" tués, dont "130 Palestiniens à Gaza, 4 Israéliens, 1 Syrienne et 8 Libanais – dont les 3 derniers assassinés au sud Liban le 25 octobre 2024".

Ce texte est signé de la FIJ, du Syndicat national des journalistes (SNJ), de la SNJ-CGT, la LDH (Ligue des droits de l'homme), Solidaires, Reporters solidaires et du Comité de soutien Assange.

Ces journalistes "ont en très grande majorité été délibérément ciblés, ce qui constitue des crimes de guerre", poursuivent les signataires.

"Israël a en outre récemment stigmatisé six journalistes du nord de Gaza en les présentant comme des +terroristes+, une accusation sans preuve qui vise à faciliter l'acceptation de leur potentiel assassinat", lit-on encore.

Les signataires condamnent "ces assassinats de journalistes" et s'élèvent "contre les menaces explicites à leur encontre".

Ils soutiennent "l'exigence d'un cessez-le-feu au Proche-Orient" et exigent "l'ouverture de Gaza aux médias internationaux et la protection des journalistes, en commençant par l'évacuation d'urgence des journalistes blessés".

À l'occasion de la Journée internationale pour la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes, les signataires appellent aussi à un rassemblement samedi à 15H00, place de la République, à Paris.

L'offensive israélienne dévastatrice à Gaza a été lancée en riposte à une attaque menée le 7 octobre 2023 contre Israël par le mouvement islamiste Hamas. Cette attaque a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles israéliennes, incluant les otages tués ou morts en captivité.

En représailles, Israël a promis d'anéantir le mouvement palestinien, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et lancé une offensive qui a tué au moins 43.061 Palestiniens, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas.


Sahara occidental: Macron réaffirme le soutien à la «souveraineté marocaine», une position «hostile à personne»

Emmanuel Macron a réaffirmé mardi solennellement, devant le Parlement du Maroc à Rabat, que "le présent et l'avenir" du Sahara occidental "s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine", suscitant les applaudissements nourris des élus. (AFP)
Emmanuel Macron a réaffirmé mardi solennellement, devant le Parlement du Maroc à Rabat, que "le présent et l'avenir" du Sahara occidental "s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine", suscitant les applaudissements nourris des élus. (AFP)
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  • Emmanuel Macron a réaffirmé mardi solennellement, devant le Parlement du Maroc à Rabat, que "le présent et l'avenir" du Sahara occidental "s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine"
  • "Cette position n'est hostile à personne", a assuré le président français dans une réponse aux critiques de l'Algérie, qui soutient les indépendantistes sahraouis du Front Polisario dans ce territoire disputé

RABAT: Emmanuel Macron a réaffirmé mardi solennellement, devant le Parlement du Maroc à Rabat, que "le présent et l'avenir" du Sahara occidental "s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine", suscitant les applaudissements nourris des élus.

"Cette position n'est hostile à personne", a assuré le président français dans une réponse aux critiques de l'Algérie, qui soutient les indépendantistes sahraouis du Front Polisario dans ce territoire disputé.

"Et je le dis ici aussi avec beaucoup de force, nos opérateurs et nos entreprises accompagneront le développement de ces territoires au travers d'investissements, d'initiatives durables et solidaires au bénéfice des populations locales", a-t-il ajouté.

Cette ex-colonie espagnole, considérée comme un "territoire non autonome" par l'ONU, oppose depuis un demi-siècle le Maroc au Front Polisario.

Après la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur ce territoire, Rabat a multiplié les pressions sur la France pour qu'elle en fasse autant.

Le 30 juillet, Emmanuel Macron a fini par considérer dans une lettre adressée au roi Mohammed VI que l'avenir du Sahara occidental s'inscrivait "dans le cadre de la souveraineté marocaine", ouvrant la voie à un réchauffement avec Rabat et par ricochet à une nouvelle crise avec Alger.

Ce réalignement de la position française avait ouvert la voie à cette visite d'Etat, maintes fois repoussée jusque-là.

"Nouvelle page"

"L'autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue et le plan d'autonomie de 2007" proposé par le Maroc "constitue la seule base pour parvenir à une solution politique juste, durable et négociée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies", a insisté mardi le président français.

"Ancrée dans l'histoire, respectueuse des réalités et prometteuse pour l'avenir, cette position est celle que la France mettra en œuvre pour accompagner le Maroc dans les instances internationales", s'est-il engagé.

Selon lui, "elle permet d'ouvrir une nouvelle page", y compris "avec tous ceux qui veulent agir dans un cadre de coopération régionale en Méditerranée avec les pays voisins du Maroc et avec l'Union européenne".

Au-delà du territoire disputé, Emmanuel Macron a évoqué la nécessité d'aboutir dans la région du Sahel à "une stabilité respectueuse des peuples".

Il a plaidé pour des "projets de développement pour la jeunesse" qui "seule permettra non seulement la stabilité, mais de mettre fin aux routes des trafics et de la misère qui, du Golfe de Guinée à la Libye, sont ceux qui font souffrir le continent africain et le continent européen".

Trois pays du Sahel, Niger, Mali et Burkina Faso, dirigés par des juntes, ont rompu avec la France, ex-puissance coloniale.

La France "a été accusée par certains de tous les maux, bien injustement, car pendant une décennie, elle a évité l'effondrement de plusieurs Etats face au terrorisme et à des califats territoriaux", a déploré le président français. Il a assuré vouloir, "avec humilité", "bâtir une stratégie partenariale nouvelle" dans la région.


Sciences Po: quatre étudiants propalestiniens toujours suspendus

Des étudiants se préparent à quitter l'Institut d'études politiques (Sciences Po Paris) en brandissant un drapeau palestinien pour manifester contre la guerre d'Israël dans la bande de Gaza, à Paris, le 8 octobre 2024. (AFP)
Des étudiants se préparent à quitter l'Institut d'études politiques (Sciences Po Paris) en brandissant un drapeau palestinien pour manifester contre la guerre d'Israël dans la bande de Gaza, à Paris, le 8 octobre 2024. (AFP)
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  • Quatre étudiants de Sciences Po Paris qui avaient mené fin septembre une action propalestinienne et sont depuis interdits d'accès à l'établissement par la direction, vont devoir poursuivre leurs cours à distance
  • Plusieurs syndicats d'enseignants et étudiants (Sud Education, Solidaires, Unef...) ont dénoncé "le nouveau tournant répressif de l'administration de Sciences Po à l'encontre des étudiants engagés contre la guerre menée par Israël contre les Palestiniens

PARIS: Quatre étudiants de Sciences Po Paris qui avaient mené fin septembre une action propalestinienne et sont depuis interdits d'accès à l'établissement par la direction, vont devoir poursuivre leurs cours à distance, a-t-on appris auprès de leur conseil et de la justice administrative, lundi.

Saisi en référé pour la deuxième fois, le tribunal administratif de Paris a débouté lundi les étudiants qui réclamaient leur retour en classe en estimant que "la condition d'urgence n'est pas remplie" pour examiner leur demande.

"Nous attendons désormais une prochaine date d’audience au fond et en attendant, les quatre étudiants poursuivent leurs cours à distance", a expliqué leur avocate, Me Damia Taharraoui, contactée par l'AFP.

Les faits remontent à fin septembre, lors d'un forum auquel participaient des entreprises pour informer sur les débouchés professionnels.

Selon Sciences Po, quatre étudiants avaient "été identifiés comme ayant participé à une action" propalestinienne au cours de laquelle "du matériel a été dégradé notamment" sur les stands de quatre entreprises. "La section disciplinaire a été saisie, et dans l'attente de sa décision, ils ont eu une interdiction d'accès au campus" prononcée début octobre.

"On leur a proposé de suivre leurs études en zoom", a précisé Sciences Po à l'AFP.

Dans une interview aux Echos mi-octobre, le nouveau directeur de Sciences Po Paris, Luis Vassy, avait promis de "prendre les décisions pour assurer un fonctionnement serein". Il avait précisé l'avoir fait "en prenant quatre mesures temporaires d'interdiction d'accès au campus pour des étudiants qui avaient participé, lors de la journée des carrières, à une action dirigée contre les représentants de quatre entreprises".

Il avait alors estimé que le rejet du premier référé des étudiants par le tribunal administratif était "un bon signal en vue du retour à la sérénité sur le campus".

Dans un communiqué publié jeudi, plusieurs syndicats d'enseignants et étudiants (Sud Education, Solidaires, Unef...) ont dénoncé "le nouveau tournant répressif de l'administration de Sciences Po à l'encontre des étudiants engagés contre la guerre menée par Israël contre les Palestiniens et les Libanais".

"Nous réaffirmons notre soutien plein et entier aux étudiants mis en cause et demandons que cessent immédiatement toutes les poursuites et qu'aucune sanction ne soit prise à leur encontre", ont-ils ajouté.