Le programme saoudien de développement et de reconstruction du Yémen remet le projet de l'hôpital d'Aden

Le programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen remet le projet de l'hôpital général d'Aden à la société d'exploitation(Photo, SPA).
Le programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen remet le projet de l'hôpital général d'Aden à la société d'exploitation(Photo, SPA).
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Publié le Dimanche 16 octobre 2022

Le programme saoudien de développement et de reconstruction du Yémen remet le projet de l'hôpital d'Aden

  • Al-Dabach a souligné que l'hôpital général d'Aden était équipé des derniers appareils médicaux, notamment de tomodensitomètres, des scanners magnétiques et échographiques, ainsi que de cathétérismes cardiaques
  • «L'hôpital général d'Aden a été créé comme un cadeau du Royaume au peuple yéménite », a déclaré le Dr Khaled Moussa

RIYAD : Le programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen a remis le projet de l'hôpital général d'Aden à la société d'exploitation du projet, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Dans la continuité des procédures de l'hôpital, le contrat pour son exploitation et sa gestion a été signé à la mi-août, en présence du directeur du bureau du programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen (SDRPY ) à Aden, Ahmed Madkhali, du directeur de l'administration générale des projets médicaux pour le groupe Al-Saad pour l'investissement et le développement, Khaled Al-Dabach, et du directeur du portefeuille des installations dans le programme, Mouchabab Al-Qahtani.

Madkhali a déclaré que la société d'exploitation de l'hôpital général d'Aden est le groupe Al-Saad pour l'investissement et le développement, et qu'elle est également l'exploitant de l'hôpital saoudien Al-Salam à Saada et de l'hôpital saoudien à Hajjah.

Madkhali a ajouté que dès le premier moment après la signature du contrat pour l'exploitation et la gestion de l'hôpital général d'Aden, la société exploitant le projet a commencé à se préparer, en coopération et en coordination avec les autorités compétentes, en plus de passer des contrats avec les équipes locales pour exploiter l'hôpital.

Les deux hôpitaux font partie des plus grands projets établis et gérés par le Royaume avec des équipes médicales qui fournissent les meilleurs traitements et services médicaux, ce qui a contribué à faciliter les procédures de fonctionnement et de gestion de l'hôpital général d'Aden, a-t-il affirmé, ajoutant que dans la période à venir, les citoyens yéménites dans divers gouvernorats en bénéficieront.

Al-Dabach a souligné que l'hôpital général d'Aden était équipé des derniers appareils médicaux, notamment de tomodensitomètres, des scanners magnétiques et échographiques, ainsi que de cathétérismes cardiaques. Il espère que l'hôpital deviendra une icône médicale à ajouter à la chaîne du soutien saoudien au développement du Yémen, par le biais de du programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen (SDRPY).

Al-Qahtani a indiqué que le projet comprend 14 cliniques spécialisées, en plus d'un centre cardiaque, de cliniques ophtalmologiques, pédiatriques, dermatologiques, dentaires, d'oto-rhino-laryngologie, orthopédiques, de médecine interne, de santé reproductive, d'endoscopie et de physiothérapie.

Le Dr Khaled Moussa, consultant en cardiologie, a déclaré : «L'hôpital général d'Aden a été créé comme un cadeau du Royaume au peuple yéménite, et a été financé par le Fonds saoudien pour le développement, qui œuvre à suivre son travail, à opérer et à gérer le programme saoudien pour le développement et la reconstruction du Yémen. Le fond fournira un service de haut niveau aux Yéménites, d'autant plus que le groupe d'exploitation de l'hôpital est un pionnier dans le domaine du travail médical.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.