La troupe de danse libanaise Mayyas veut remporter la finale de l’émission «America’s got talent»

La troupe de danse libanaise entièrement féminine Mayyas a fait un retour remarquable sur la scène d’«America’s Got Talent». (Instagram)
La troupe de danse libanaise entièrement féminine Mayyas a fait un retour remarquable sur la scène d’«America’s Got Talent». (Instagram)
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Publié le Dimanche 11 septembre 2022

La troupe de danse libanaise Mayyas veut remporter la finale de l’émission «America’s got talent»

  • «J’ai ressenti de la fierté. J’ai ressenti de la peur. Une énorme responsabilité repose sur mes épaules. Tous ces sentiments confus m’ont envahi en même temps», déclare le chorégraphe Nadim Cherfan à Arab News
  • La troupe Mayyas s’impose une fois de plus sur la scène internationale après que la juge de l’émission « America’s Got Talent », Sofia Vergara, leur a accordé le golden buzzer en juin

LOS ANGELES : La troupe de danse libanaise Mayyas s’est formée il y a quatre ans seulement, mais elle est partie à la conquête du monde avec ses performances remarquables. Après avoir reçu beaucoup d’éloges sur la scène de l’émission «America’s Got Talent», le groupe entièrement féminin, fondé par le chorégraphe libanais Nadim Cherfan, fait à nouveau la une des journaux grâce à ses performances à couper le souffle qui lui ont valu une place en finale.

«J’ai ressenti de la fierté. J’ai ressenti de la peur. Une énorme responsabilité repose sur mes épaules. Tous ces sentiments confus m’ont envahi en même temps. C’était absolument magnifique pour moi», déclare M. Cherfan à Arab News après la diffusion de l’épisode.

Le début de l’aventure

M. Cherfan avait quatorze ans lorsqu’il est tombé amoureux du monde de la danse. Il s’est rendu au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Inde pour assister à des ateliers et perfectionner son art. Il avait vingt ans quand il a débuté sa carrière d’enseignement de la danse. Sa première classe était composée de trois filles. En 2019, il avait 200 élèves et, parmi ces 200, la troupe Mayyas a vu le jour.

M. Cherfan a formé le groupe afin de participer à la sixième saison de l’émission «Arabs Got Talent». Et bien qu’elles venaient tout juste d’arriver, les membres du groupe ont ébloui la juge et vedette de la chanson libanaise Najwa Karam qui leur a garanti une place en finale en utilisant son «golden buzzer». Par ailleurs, les danseuses ont été couronnées championnes.

«J’ai choisi une équipe féminine, parce que je voulais transmettre un message sur l’émancipation des femmes. Nous savons tous que, même de nos jours, les femmes arabes sont traitées de tous les noms lorsqu’elles sont danseuses. Je voulais prouver à quel point la danse est élégante, raffinée et belle», affirme M. Cherfan dans un entretien accordé à Arab News à l’époque. «Et qui remplit ce rôle mieux que ces magnifiques femmes?»

Cependant, remporter l’un des prix les plus prestigieux du Moyen-Orient ne suffisait pas. Le succès s’accompagne alors d’une pression supplémentaire: celle de donner toujours plus. «Le golden buzzer, l’ovation, les commentaires élogieux des juges et le fait de remporter le titre lui-même sont des défis, puisqu’ils sont synonymes de stress et de responsabilité. Dans des moments pareils, je ne fais que penser à l’avenir. Quel sera le prochain spectacle? Comment puis-je faire mieux?»

Cette même année, Mayyas était le seul groupe du Moyen-Orient à participer à l’émission «Britain’s Got Talent: The Champions».

La réaction des juges et du public est fantastique. «C’est absolument génial, brillant, inventif. Je n’ai jamais vu une danse comme celle-ci dans aucune de ces émissions», disait le juge Simon Cowell à l'époque.

La suite de l’aventure

Cette année, la troupe Mayyas s’impose une fois de plus sur la scène internationale après que la juge de l’émission « America’s Got Talent», Sofia Vergara, leur a accordé le golden buzzer en juin. Maintenant, après avoir de nouveau séduit les juges (Sofia Vergara, Simon Cowell, Heidi Klum et Howie Mandel) cette semaine, les danseuses disputeront la finale, qui sera diffusée les 13 et 14 septembre.

La troupe est largement soutenue par ses fans libanais. La Lebanon Broadcasting Corporation International (LBCI) a lancé une campagne publicitaire aux États-Unis avec le slogan «Kermalak Ya Lebnen», qui se traduit par «Pour toi, ô Liban» – pour promouvoir la troupe et soutenir les danseuses.

La LBCI a soutenu la troupe Mayyas grâce à des publicités sur sa chaîne de télévision et ses réseaux sociaux, travaillant également avec des médias locaux et arabes aux États-Unis pour soutenir la campagne.

«Le peuple libanais du monde entier nous montre un soutien énorme», déclare M. Cherfan. «Nous avons reçu des tonnes de messages. Tout le monde soutient Mayyas. Je suis vraiment reconnaissant envers la diaspora libanaise qui soutient notre troupe», ajoute-t-il.

Disons que la troupe Mayyas n’a pas nécessairement besoin d’aide, compte tenu des éloges qu’elle a recueillis jusqu’à présent.

«Trente-six femmes dansent comme si elles ne forment qu’une seule», dit la juge Sofia Vergara en évoquant leur performance en demi-finale. «C’est magique.»

Quant à Simon Cowell, souvent cynique, il a été encore plus ébloui qu’avant. Il affirme: «Je vous promets que chaque personne ici présente va se souvenir de ce moment. Cela ne va pas uniquement changer vos vies mais, aussi dramatique que cela puisse paraître, cette performance va changer le monde. On n’aurait pu mieux faire.»

Lors de son entretien avec Arab News, le chorégraphe, qui estime avoir travaillé avec 300 filles et femmes libanaises au cours de ses dix-sept années en tant que professeur de danse, a pris le temps de remercier son équipe pour son travail acharné.

« À toutes les Mayyas, toutes les filles, toutes mes sœurs. J’aimerais vous dire merci de me faire confiance», soutient-il. «La responsabilité n’en est que plus grande. J’espère qu’on pourra être à la hauteur de la finale parce que les talents sont vraiment exceptionnels cette année. Mais les Mayyas sont prêtes.»

- Shyama Krishna Kumar a contribué à a rédaction de cet article.

 Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Sotheby's met aux enchères une collection rare d'armes et d'armures islamiques

Un rare bouclier ottoman en osier (Kalkan), Turquie, 17e siècle. (Photo Fournie)
Un rare bouclier ottoman en osier (Kalkan), Turquie, 17e siècle. (Photo Fournie)
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  • Les 29 et 30 avril, Sotheby's procédera à la vente aux enchères d'une partie de la collection d'armes et d'armures de Philippe Missillier, l'une des collections les plus importantes et les plus rares de son genre.
  • Parmi les pièces maîtresses de la collection figurent des armes de diverses dynasties islamiques, de l'Espagne à l'Indonésie.

DUBAI : Les 29 et 30 avril, Sotheby's procédera à la vente aux enchères d'une partie de la collection d'armes et d'armures de Philippe Missillier, l'une des collections les plus importantes et les plus rares de son genre.

La collection, qui comprend plus de 100 lots représentant plus de 500 ans d'histoire, comprend des pièces uniques et emblématiques des empires ottoman, safavide et moghol. Avant la vente, la collection sera exposée chez Sotheby's Dubaï au DIFC, du 7 au 11 avril et du 25 au 28 avril.

Elle a été rassemblée par Philippe Gilles René Missillier (1949-2022), un érudit et collectionneur qui a passé plus de 50 ans à étudier, acquérir et documenter des artefacts dans des musées afin de maîtriser le sujet qui l'intéressait : les armes du monde islamique.

En 1988, une grande partie de sa collection a été exposée à Paris dans le cadre de l'exposition « Splendeurs des armes orientales », la plus grande exposition de ce type au cours des XX^e et XXI^e siècles. La vente de Sotheby's marque la première exposition de sa collection depuis lors. 

« Il s'agit d'une vente historique », a déclaré à Arab News Benedict Carter, directeur principal de Sotheby's pour le Moyen-Orient et responsable des ventes aux enchères. « Il s'agit vraiment de la vente la plus importante d'armes et d'armures islamiques qui ait été organisée. 

Poignard moghol en jade en forme de cheval, Inde, XVIIIe siècle. ( Photo Fournie)
Poignard moghol en jade en forme de cheval, Inde, XVIIIe siècle. (Fourni)

Parmi les pièces maîtresses de la collection figurent des armes de diverses dynasties islamiques, de l'Espagne à l'Indonésie. La pièce maîtresse de la vente aux enchères est l'une des épées personnelles de l'empereur moghol Shah Jahan, dont le règne, de 1629 à 1658, a marqué une période importante pour l'architecture et la culture de l'empire moghol. 

L'épée porte l'inscription « World-Capturer » (Capitaine du monde), ce qui témoigne des compétences de Shah Jahan en tant que commandant militaire. L'épée est mentionnée dans les récits du voyageur vénitien Niccolao Manucci, qui a documenté les épées personnelles du fils de Shah Jahan, Aurangzeb, qui a probablement hérité de l'épée de son père.

La provenance de l'épée est fascinante. Elle est entrée dans diverses collections prestigieuses au cours des XIX^e et XX^e siècles, dont celle de Charles Canning, gouverneur général et premier vice-roi des Indes, et plus récemment celle de George Henry Hubert Lascelles, 7^e comte de Harewood.

Ni Sotheby's ni Christie's n'ont organisé de vente autonome d'armes et d'armures depuis une vingtaine d'années, ce qui rend cette vente d'autant plus importante.

« De temps en temps, lors de nos différentes ventes de propriétaires en avril et en octobre, nous avons des pièces d'armes et d'armures qui apparaissent », a ajouté M. Carter. « Mais c'est la première fois, de mémoire récente, que nous avons une grande collection d'un seul propriétaire associée à un nom synonyme de goût raffiné et d'érudition profonde.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


L'essor de la méditation active en Arabie saoudite, une étape vers la sérénité

Qu'elle soit pratiquée en marchant, en dansant ou sous toute autre forme d'activité consciente, la méditation active n'améliore pas seulement le corps, mais ajoute aussi de la joie à la routine quotidienne. (SPA)
Qu'elle soit pratiquée en marchant, en dansant ou sous toute autre forme d'activité consciente, la méditation active n'améliore pas seulement le corps, mais ajoute aussi de la joie à la routine quotidienne. (SPA)
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  • La popularité croissante de la méditation active s'explique par le fait qu'elle invite les gens à engager leur corps et leur esprit de manière dynamique.
  • La marche est l'un des actes les plus populaires de la méditation active, les mouvements lents et délibérés ayant un impact sur les pratiquants.

RIYAD : une nouvelle vague de tranquillité déferle sur l'Arabie saoudite, les habitants adoptant une tendance mondiale connue sous le nom de méditation active.

Si certains se tournent encore vers des pratiques telles que le yoga pour trouver la paix intérieure, cette tendance moderne, qui associe la pleine conscience au mouvement, est en train de s'imposer dans le royaume.

Laila Al-Marshad, une habitante qui a intégré la méditation active à son programme depuis l'année dernière, a déclaré à Arab News : « J'aime marcher dans la nature ou dans mon quartier pendant au moins une heure chaque jour. C'est incroyablement bénéfique pour l'esprit et l'âme. »

Elle ajoute que la danse est également un choix populaire et explique que tout passe-temps apprécié par une personne peut être une forme de méditation active.

« J'aime la danse sportive parce qu'elle me permet de me laisser aller, de sentir le rythme et d'être pleinement dans le moment présent », a déclaré Hanan Al-Harbi. « La combinaison du mouvement et de la musique me met de bonne humeur et me donne un sentiment de liberté. 

La popularité croissante de la méditation active s'explique par le fait qu'elle invite les gens à allier le corps et l'esprit de manière dynamique.

Pour certaines personnes, ce type de méditation est plus facile et plus agréable, car elles ont du mal à rester assises et calmes pendant la méditation traditionnelle.

Lamia Saad, une Saoudienne qui s'est mise à la marche comme méditation active, a déclaré : « J'avais l'habitude de faire du yoga à l'école. J'en faisais aussi dans un centre près de chez moi, mais il était très difficile de rester silencieuse. Je n'arrêtais pas de penser au travail et à mon fils à chaque fois que j'étais au cours et je n'arrivais pas à me concentrer du tout. »

La marche est l'une des formes les plus populaires de méditation active, car les mouvements lents et délibérés ont un impact sur ceux qui la pratiquent.

Les personnes qui se promènent considèrent généralement cette pratique comme un moyen d'alléger le stress et de prendre un break dans leur vie trépidante.

Mais les personnes qui marchent lentement sont plus attentives à leurs pas et au rythme de leur respiration, ce qui leur permet de prendre le temps de respirer lentement et de réfléchir à leurs pensées et à leur état d'esprit.

Le jardinage est également un excellent exemple de méditation active. Dans diverses cultures d'Asie de l'Est, les personnes âgées préfèrent ce type de méditation active car il requiert peu d'efforts, mais beaucoup de patience et de temps passé dans le jardin.

La tendance à la méditation active aide les habitants à se rapprocher de leur corps, tout en réduisant le stress et l'anxiété.

Elle permet d'explorer le lien entre le corps et l'esprit par le biais du mouvement.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Une initiative innovante transforme les trajets routiers en expériences culturelles

L'Autorité générale des routes d'Arabie saoudite et l'Institut royal des arts traditionnels - également connu sous le nom de Wrth - ont lancé une initiative appelée Wrth Saudi, qui prévoit la mise en place d'une signalisation sur les autoroutes du Royaume pour indiquer les lieux importants liés à l'artisanat national. (SPA)
L'Autorité générale des routes d'Arabie saoudite et l'Institut royal des arts traditionnels - également connu sous le nom de Wrth - ont lancé une initiative appelée Wrth Saudi, qui prévoit la mise en place d'une signalisation sur les autoroutes du Royaume pour indiquer les lieux importants liés à l'artisanat national. (SPA)
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  • La signalisation sur les autoroutes présente aux voyageurs les divers arts et artisanats traditionnels du pays.
  • Wrth Saudi présentera les arts régionaux traditionnels tels que l'artisanat des portes Najdi, la construction en terre, la charpenterie, les sculptures sur bois et la fabrication de bishts.

RIYAD : L'Autorité générale des routes d'Arabie saoudite et l'Institut royal des arts traditionnels, également connu sous le nom de Wrth, ont lancé une initiative appelée Wrth Saudi. Celle-ci consiste à installer sur les autoroutes du Royaume des panneaux signalant les lieux importants liés à l'artisanat national.

Cette initiative intervient dans le cadre de l'Année de l'artisanat en Arabie saoudite. La première phase de Wrth Saudi couvrira trois autoroutes : l'autoroute Riyad-Dammam, l'autoroute La Mecque-Medine et l'autoroute Riyad-Qassim, a rapporté l'agence de presse saoudienne samedi.

Les phases suivantes étendront l'initiative à d'autres routes vitales dans tout le pays, a ajouté l'agence 

Wrth Saudi présentera les arts régionaux traditionnels tels que l'artisanat des portes Najdi, la construction en terre, la charpenterie, les sculptures sur bois et la fabrication de bishts.

« Le vaste réseau routier de l'Arabie saoudite, le plus grand au monde en termes de connectivité, sert de plateforme pour mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume et présenter son artisanat », a déclaré la SPA.

L'Institut royal des arts traditionnels joue un rôle clé dans la promotion des arts traditionnels saoudiens, tant au niveau local qu'international, en soutenant les artisans locaux et en encourageant l'enseignement et le développement de ces métiers. 

Au début de l'année, l'institut a également lancé le programme Wrth Community, dont l'objectif est de sensibiliser le public aux arts traditionnels et au patrimoine culturel saoudiens, et de « donner aux individus les moyens d'apprendre et de développer ces artisanats au niveau local et mondial ».

Des séances de discussion avec des universitaires, des artisans, des formateurs et des entrepreneurs, ainsi que des ateliers ont notamment été organisées dans ce cadre. Les activités se sont concentrées sur quatre matériaux clés utilisés dans les arts traditionnels saoudiens : la pierre, le bois, la céramique et les métaux.

Le ministère de la Culture a fait de 2025 l'Année de l'artisanat afin de « consolider la position de l'artisanat en tant que patrimoine culturel authentique tout en promouvant la pratique, la préservation et la documentation de l'artisanat, ainsi que sa présence dans la vie contemporaine », selon la SPA.

Tout au long de l'année 2025, le ministère de la Culture organisera une série d'événements, d'expositions, de programmes éducatifs et de concours sous la bannière de l'Année de l'artisanat. \

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com