Ils n’ont pas le droit !

Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste tunisien Ennahda (Photo, AFP).
Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste tunisien Ennahda (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 15 août 2022

Ils n’ont pas le droit !

  • On a aujourd’hui une idée de ce à quoi ressemble le parti Ennahdha
  • Tout ce qu’il laisse entrevoir, tout ce qu’il essaie d’instaurer traduit cette tendance à dénaturer la réalité

A travers ses différentes prises de position, les discours et l’apologie de ses principaux dirigeants, leurs plaidoyers et leurs réquisitoires, on a aujourd’hui une idée de ce à quoi ressemble le parti Ennahdha. A quoi le mouvement islamiste aspire, comment il appréhende l’avenir de la Tunisie et où il veut en arriver.

Tout ce qu’il laisse entrevoir, tout ce qu’il essaie d’instaurer traduit cette tendance à dénaturer la réalité, notamment sous l’effet d’arguments erronés, à compromettre les bases et les fondamentaux sur lesquels repose la démocratie. En un mot, à ne jamais s’identifier aux véritables besoins et impératifs des Tunisiens.

Selon le parti islamiste, le gouvernement en place «est responsable de l’inflation qui est passée de 6,2% à 8,2% en une année». Un gouvernement «incapable de prendre les mesures nécessaires pour la maîtriser». Un gouvernement à l’origine de «l’augmentation des prix des denrées alimentaires, de l’effritement du pouvoir d’achat des Tunisiens et de la pénurie des produits de base».

En se permettant une fuite en avant aussi cruelle, portant l’empreinte et les idées de dirigeants et de responsables qui savent pourtant ce que pensent les Tunisiens d’eux, il arrive ainsi qu’un parti politique cesse d’être moral. Surtout lorsqu’il héberge, voire chérit, des parties emblématiques. Cela participe à lui donner une certaine déconsidération. Une certaine dévalorisation.

Et à bien y penser, les alibis et les prétextes évoqués, les arguments, les moyens et les techniques utilisés pour tromper l’opinion publique ne font au fait que confirmer la dégradation de l’image du parti islamiste.  Une  image de plus en plus  confuse, de plus en plus brouillée.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Les Tunisiens, gros bosseurs ou grands débrouillards ?

Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
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  • Il est important de souligner, à ce titre, que le travail n’a pas du tout la même acception partout dans le monde
  • Cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations

Hier la Tunisie a célébré avec la communauté internationale la fête du Travail. Un jour férié qui consacre non pas le travail mais les droits des salariés. De là, la nouvelle appellation, Journée internationale des travailleurs, prend toute sa signification. A l’origine du combat, la journée de huit heures. Celui-ci remonte à loin, vers la fi n du 19e siècle.
Depuis, cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations. Un salaire qui fait vivre convenablement, des congés payés, un environnement de travail respectueux et des conditions décentes, un système de protection sociale adéquat et durable et un âge légal de départ à la retraite plus précoce, notamment dans les métiers concernés par la pénibilité. Des revendications qui ont animé les luttes sans cesse ravivées entre les employeurs et les employés, entre l’Etat et les syndicats.

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Le film The teacher de Farah Nabulsi projeté à Annaba

Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. (Photo, El Watan)
Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. (Photo, El Watan)
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  • The Teacher (l’enseignant) de la réalisatrice palestinienne Farah Nabulsi est en compétition au 4e Festival de Annaba du film méditerranéen où il a été projeté en avant-première algérienne
  • Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars

The Teacher (l’enseignant) de la réalisatrice palestinienne Farah Nabulsi est en compétition au 4e Festival de Annaba du film méditerranéen où il a été projeté en avant-première algérienne.

Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. Bassem Saleh (Saleh Bakri) est enseignant d’anglais dans un collège dont la plupart des élèves ont connu les prisons israéliennes, comme Adam (Muhammad Abed Elrahman).

Adam est peiné par la mort de son frère Yacoub, tué par un colon israélien qui a été innocenté par un tribunal, comme c’est souventle cas avec la justice de Tel-Aviv. Le colon a chassé la famille d’Adam de la maison et détourné les oliviers.

Adam est en colère et entend prendre sa revanche. Bassem, qui porte des idées politiques de résistance, tente péniblement de le raisonner. Il lui parle de la perte de son fils et de son épouse. Vivant en solitaire, il s’attache à Lisa (Imogen Poots), une bénévole Britannique. Une histoire d’amour paraît naître.

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Istiqlal : La constitution du comité exécutif sera une tâche ardue pour Nizar Baraka

Le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif. (Le Matin)
Le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif. (Le Matin)
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  • M. Benchekroun a reconnu que les tractations pour la sélection des 34 membres du comité exécutif se sont révélées difficiles
  • «Ce que traverse actuellement le Parti de l’Istiqlal est presque "banal", car il faut rappeler qu’il ne s’agit ni du premier, ni du deuxième, mais du 18e congrès»

Trois jours après l’élection à l’unanimité de Nizar Baraka pour un deuxième mandat à la tête du Parti de l’Istiqlal, le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif.

Pour le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, la formation et la ratification du nouveau comité exécutif du Parti de l’Istiqlal prendra le temps qu’il faudra. Une opération qui peut durer jusqu’à 15 jours, dans le but de désigner l’équipe qui va assister le nouveau secrétaire général du parti dans ses missions. Invité à intervenir dans le cadre de l’émission «L’Info en Face», diffusée par le groupe «Le Matin», M. Benchekroun a reconnu que les tractations pour la sélection des 34 membres du comité exécutif se sont révélées difficiles. Une situation qui s’explique par le fait que le parti est traversé par différents courants. Néanmoins, ces courants ne sont pas des courants d’idées, ni des courants de résistance, mais des courants «normaux», presque électoralistes, au sein d’une organisation politique qui se prépare à des élections au moment voulu.

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