Au Soudan, des milliers de manifestants crient «A bas Burhane»

Des manifestants soudanais descendent dans la rue dimanche, appelant à un régime civil et dénonçant l'administration militaire de Khartoum (Photo, AP).
Des manifestants soudanais descendent dans la rue dimanche, appelant à un régime civil et dénonçant l'administration militaire de Khartoum (Photo, AP).
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Publié le Lundi 01 août 2022

Au Soudan, des milliers de manifestants crient «A bas Burhane»

  • Depuis le coup d'Etat du 25 octobre, les partisans d'un pouvoir civil au Soudan défilent chaque semaine, malgré une répression qui a fait 116 morts et des milliers de blessés, selon des médecins prodémocratie
  • Dimanche, un habitant de la capitale, Mohammed Ali, a dit manifester pour «une nation unie»

KHARTOUM: Des milliers de Soudanais scandent dimanche à Khartoum « A bas Abdel Fattah al-Burhane », a constaté l'AFP, le chef de l'armée qui a avec son putsch d'octobre plongé le pays, déjà l'un des plus pauvres au monde, dans un marasme pire encore. 

Depuis le coup d'Etat du 25 octobre, les partisans d'un pouvoir civil au Soudan défilent chaque semaine, malgré une répression qui a fait 116 morts et des milliers de blessés, selon des médecins prodémocratie. 

Depuis qu'un conflit tribal dans le sud a fait une centaine de morts mi-juillet, ils défilent également pour la « coexistence » des diverses ethnies et tribus auxquelles appartiennent les 45 millions de Soudanais. 

Dimanche, un habitant de la capitale, Mohammed Ali, a dit manifester pour « une nation unie ». 

« Le pouvoir putschiste détourne le regard face aux problèmes régionaux et tribaux », a-t-il affirmé, car « tous ces problèmes lui permettent de rester en place ». 

Les manifestations anti-putsch se sont affaiblies au fil des mois notamment récemment du fait des divisions entre civils après l'annonce surprise début juillet du général Burhane, qui s'est dit prêt à s'effacer devant un gouvernement civil. 

Pour les uns, il n'y a « ni négociation ni partenariat » possible avec l'armée, selon les slogans martelés depuis avant même le putsch. 

Pour les autres, il faut lancer les négociations pour revenir à une transition démocratique, condition sine qua non posée par la communauté internationale pour reprendre ses versements de deux milliards de dollars annuels d'aide. 

« Les militaires à la caserne » et « Le pouvoir au peuple », scandait malgré tout dimanche la foule sous une nuée de drapeaux. 

Selon les Nations unies, un Soudanais sur trois a besoin d'aide humanitaire dans un pays où l'inflation avoisine chaque mois les 200%, la monnaie est en chute libre et le prix du pain a été multiplié par dix depuis le putsch. 


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."