Comment la superstar égyptienne Mohammed Imam vit toujours dans l'ombre de son père

Mohammed Imam est prêt pour la première de 3amohom qui réunit une pléiade de vedettes à Dubaï. (Photo fournie)
Mohammed Imam est prêt pour la première de 3amohom qui réunit une pléiade de vedettes à Dubaï. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 22 juillet 2022

Comment la superstar égyptienne Mohammed Imam vit toujours dans l'ombre de son père

  • La star du film d’action comique 3amohom connaît aujourd’hui un énorme succès bien mérité au box-office, mais être le fils de l'acteur égyptien le plus populaire ne lui a pas toujours rendu la vie facile
  • S'il a bénéficié de privilèges en tant que fils d'Adel, il a également dû travailler très dur pour prouver qu'il méritait sa célébrité

DUBAÏ: Il y a vingt ans, Mohammed Imam est allé voir son père pour lui dire quelque chose qui lui tenait depuis longtemps à cœur: il voulait devenir acteur, lui aussi. Son père, Adel, sans doute l'acteur le plus populaire du monde arabe, a répondu sans ambages: «Mon fils, tu fais une erreur.»

«Il m'a dit de ne pas le faire! Alors que nous étions assis là, il m'a dit que c'était très, très difficile. D’une certaine manière, c'est le métier le plus difficile que j'aurais pu choisir. Il m'a dit de choisir autre chose», a confié Imam à Arab News. «Mais qu'est-ce que je pouvais faire? C'était ma passion. Je lui ai dit: “J'adore ça.” Et je suis allé à l'encontre de ses souhaits. Je devais suivre mon cœur.»

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Le réalisateur égyptien Marwan Hamed (à droite, portant des lunettes) et les acteurs de L’Immeuble Yacoubian, Hend Sabry (à gauche), Adel Imam (deuxième à gauche) et Mohammed Imam (deuxième à droite), à Cannes en 2006. (Photo fournie)

Imam ne regrette plus cette décision maintenant. Comment pourrait-il le faire? Cet acteur égyptien est devenu, au cours des deux dernières décennies, l’un des acteurs les plus en vogue de la région, comptant près de 12 millions de followers sur Instagram et se trouvant en tête d’affiche tant des grands films d’action que des comédies du Ramadan – tout en donnant dans certains films la réplique à son père bien-aimé.

Il s’adresse à Arab News le jour de la grande première de son dernier film, 3amohom («Leur oncle»), à Dubaï. La ville est déjà couverte d'affiches le présentant, une image de lui-même qu'il a sculptée de façon soutenue durant un an pour devenir une véritable vedette.

Le film d’action comique, dans lequel il incarne un boxeur qui découvre une imprimerie de fausse monnaie, et qui a déjà connu un lancement réussi en Égypte, est en passe de devenir le plus grand succès de l'acteur dans le Golfe, sachant qu'il prévoit de se tourner du côté de l'Arabie saoudite, des tapis rouges devant être déroulés à son arrivée à Djeddah et Riyad.

«Je suis tout à fait sincère quand je vous dis que c'est la plus grande fierté de ma carrière jusqu'à présent, affirme Imam. Le fait que je fasse un tour du monde arabe pour lancer ce film est quelque chose que j'ai toujours espéré avoir la chance de faire un jour.»

L'Arabie saoudite est désormais au centre des préoccupations d'Imam et de toute l'industrie cinématographique égyptienne, sachant que l'émergence du Royaume en tant que marché du cinéma a transformé non seulement la commercialisation de leurs films mais aussi toute leur conception.

«Nous ne pensons plus seulement à la façon dont les choses se dérouleront en Égypte. Dès nos premières réunions, nous réfléchissons à la manière dont nos histoires seront accueillies en Arabie saoudite et dans l’ensemble du Golfe. C'est formidable, franchement. Cela nous encourage à travailler plus dur dans tous les aspects de la réalisation de films, et nous pousse à faire encore davantage de films», indique imam.

C'est un été important pour le cinéma égyptien. «3amohom» sera sur les écrans en même temps qu'un autre grand succès, l'épopée historique «Kira & El Gin», qui cherche à battre les records établis par le précédent film de son réalisateur, «The Blue Elephant 2.» Il est réalisé par quelqu'un qu'Imam connaît bien, Marwan Hamed.

«Je souhaite bonne chance à mon vieil ami. Nos deux films remplissent les salles de cinéma, et à juste titre», soutient Imam.

Imam doit en quelque sorte le cheminement de sa carrière à Hamed. Le réalisateur lui avait confié le rôle principal dans le film à succès L’Immeuble Yacoubian en 2006, face à une super vedette – son père Adel –, malgré le fait qu'Imam n'avait alors à son crédit que quelques petites apparitions télévisées.

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Mohammed Imam avec Hend Sabry dans L’Immeuble Yacoubian (Photo fournie)

«Après avoir joué dans ce film, j'ai reparlé à mon père. Il m'a dit qu'il m’avait grandement apprécié dans mon rôle. Depuis, il m'a dit qu'il aimait tous mes films. Il me dit toujours à quel point il est fier de moi, même maintenant», confie Imam.

Cela ne veut pas dire que l'ascension d'Imam vers la gloire a été facile. D’une certaine manière, Imam vit toujours dans l'ombre de son père, sachant que s'il a bénéficié de privilèges en tant que fils d'Adel, il a également dû travailler très dur pour prouver qu'il méritait sa célébrité.

«Il est très difficile de devenir acteur quand votre père est le plus grand acteur du monde. C'était une lutte très, très importante au début. Petit à petit, les gens ont compris que j'aimais le cinéma, que je ne faisais pas cela simplement parce que mon père est un grand acteur», explique Imam. «Aujourd’hui encore, j'essaie toujours de faire de mon mieux et de répondre à l’attente des gens.»

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Adel Imam (au centre) avec ses enfants, l'acteur Mohammed Imam (à droite) et le réalisateur Rami Imam (à gauche) à Alexandrie, le 30 août 2008. (Photo fournie)

Il n’est pas surprenant que l'amour d'Imam pour le cinéma ait commencé sur les tournages des films de son père, en observant non seulement son père, mais les dizaines de personnes autour de lui qui toutes se concentraient sur les diverses activités pour faire du film un succès.

«J'ai été émerveillé par ce que j'ai vu. Je voulais me joindre à eux immédiatement. J'ai tout de suite eu le sentiment – dès l'âge de quatre ans – que je voulais être acteur», explique Imam.

Comme son célèbre père, Imam excelle dans la comédie – ce qu'il ne tient pas pour acquis.

«La comédie est plus difficile que toute autre chose, pour être honnête. Il est très difficile de faire rire le peuple égyptien. Il est très difficile de se faire accepter. Je remercie Dieu qu'après avoir joué dans beaucoup de comédies, les gens ont commencé à m'apprécier dans ce registre», confie Imam.

Pour 3amohom, Imam ne voulait toutefois pas s'appuyer uniquement sur l’humour. Il avait toujours voulu interpréter le rôle d’un boxeur, et bien que le film ne comprenne que quelques scènes de boxe, Imam s'est entraîné comme s'il devait monter sur le ring.

«Je me suis entraîné de manière intensive pendant huit mois. C'était l'un des défis les plus difficiles que je me sois jamais lancés. Et parce que nous avons tourné par intermittence pendant un an et demi, j'ai dû me maintenir dans cette condition optimale tout le temps. Sans parler du fait de garder mes cheveux blonds décolorés – ce que je ne suis pas sûr que ma tête m'ait pardonné», dit Imam.

«L’entraînement s'est avéré utile en dehors du ring de boxe, bien sûr. C'était un tournage très difficile. Dans une scène, je devais me battre avec vingt personnes différentes. Je n'étais jamais autant allé au-delà de mes limites.» 

Bien qu'il envisage de tourner dans plus de films d'action – comiques surtout – car il pense qu'il réussit bien les scènes de combat, il y a encore un rôle qu'Imam rêve de jouer plus que tout autre: celui de son père dans un film biographique d'Adel Imam.

«Je pense que je pourrais le faire. J'ai vraiment l'intention d'essayer», affirme Imam. «Il y a un autre côté de lui que les gens ne voient pas: le père. L'homme que je connais le mieux. Vraiment, je l'aime tellement. Je l'admire vraiment. C'est mon idole. J'aimerais pouvoir raconter moi-même cette histoire.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le forum saoudien sur les récifs se concentre sur le développement rural durable

Ci-dessus, des poissons nagent près des récifs coralliens au large de la côte d'Obhor, à 30 km au nord de la ville de Jeddah, sur la mer Rouge. (Photo d'archives de l'AFP)
Ci-dessus, des poissons nagent près des récifs coralliens au large de la côte d'Obhor, à 30 km au nord de la ville de Jeddah, sur la mer Rouge. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • L'événement d'Al-Ahsa a pour objectif de promouvoir le rôle des communautés dans la croissance économique.
  • Il explorera également les innovations dans les domaines de l'agriculture et du développement rural, favorisant ainsi la croissance économique et la cohésion sociale

RIYADH : Le ministère de l'Environnement, de l'Eau et de l'Agriculture accueillera le premier Forum international pour le récif saoudien à Al-Ahsa, du 16 au 18 décembre. L'objectif est de renforcer les communautés rurales et de promouvoir leur rôle dans le développement durable.

Maha Aldhahi, cheffe du comité exécutif du forum, a déclaré : « Le forum est essentiel pour faire progresser le développement rural, en s'alignant sur les objectifs de développement durable des Nations unies et sur la Vision 2030 saoudienne. Il soutiendra les communautés rurales, tout en contribuant aux efforts mondiaux et à la recherche en matière d'agriculture durable. »

M. Aldhahi a déclaré que le forum réunira des experts régionaux et internationaux pour relever le défi de l'exode rural, un problème très répandu. Pour y remédier, le forum proposera des solutions pratiques pour que les zones rurales restent économiquement viables, dynamiques et durables.

Il explorera également les innovations dans les domaines de l'agriculture et du développement rural, favorisant ainsi la croissance économique et la cohésion sociale par la création d'emplois et la promotion des investissements, a-t-elle ajouté.

Mme Aldhahi a déclaré que le forum s'appuyait sur le programme saoudien Reef, reconnu par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture comme la plus grande initiative de développement de ce type au monde.

Ce programme a permis de soutenir plus de 77 000 projets agricoles, d'atteindre un taux d'autosuffisance supérieur à 65 % dans des secteurs vitaux et d'offrir des opportunités de perfectionnement et de carrière aux communautés rurales.

Ghassan Bakri, secrétaire général du Saudi Reef Program, a déclaré : « Le programme est un modèle de croissance durable qui s'intéresse à la sécurité alimentaire et à la création d'emplois tout en préservant le patrimoine culturel. En accueillant ce forum, nous souhaitons attirer des partenariats mondiaux et échanger des solutions innovantes pour favoriser l'autonomisation des zones rurales ».

M. Bakri a ajouté que des discussions dynamiques sur des sujets clés, tels que les pratiques agricoles durables, l'entrepreneuriat rural et le rôle des technologies modernes dans l'agriculture, seraient proposées lors du forum.

L'événement de trois jours comprendra également une exposition présentant des pratiques rurales uniques, des œuvres d'artisanat et le travail d'agriculteurs, d'artisans et d'entrepreneurs locaux. Il mettra en lumière la façon dont les techniques traditionnelles s'intègrent aux innovations modernes pour créer des moyens de subsistance durables.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Lavish et Johara Global collaborent pour célébrer la culture saoudienne

Lavish et Johara Global collaborent pour célébrer la culture saoudienne
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  • Les fondatrices de Lavish, Nada Altobaishi et Hala Alsharekh, ont déclaré dans un communiqué : « Lavish Concept Store est plus qu'une simple destination pour le luxe et le style.
  • Cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

LONDRES : Lavish Concept Store et Johara Global ont uni leurs forces jeudi pour organiser un événement célébrant la beauté intemporelle et les riches traditions de la culture saoudienne, dans le pop-up Lavish du Music Room, à Mayfair, à Londres.

Lavish Concept Store encourage la créativité et l'innovation, tandis que Johara Global est une plateforme qui soutient les femmes leaders et leur permet de réaliser leur potentiel.

cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.
cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

Conformément à la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

Un défilé de mode présentant des costumes traditionnels saoudiens a permis de mettre en valeur l'artisanat complexe et le riche patrimoine de la région.

Dans un communiqué, les fondatrices de Lavish, Nada Altobaishi et Hala Alsharekh, ont déclaré : « Lavish Concept Store est plus qu'une simple destination pour le luxe et le style ; c'est une plateforme où l'innovation, la culture et la créativité se développent.

« Notre engagement : proposer des produits exclusifs et de grande qualité tout en valorisant le travail d'artistes et d'artisans émergents.

« Notre vision est de redéfinir l'expérience de la vente au détail en mariant l'élégance intemporelle aux dernières tendances, tout en défendant l'expression artistique et la diversité culturelle. Chez Lavish, nous nous efforçons d'inspirer la confiance et d'élever le niveau de vie au quotidien par la fusion du luxe, de la culture et de l'innovation. »

cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.
cet événement a offert une expérience culturelle immersive, mettant en lumière le patrimoine et l'art de l'Arabie saoudite à travers un mélange de mode, d'art et de cuisine.

Katie Partridge, fondatrice et présidente de Johara Global, et Intisar Alyamani, PDG de Johara Global, ont déclaré dans un communiqué : « Johara Global a été créé avec la mission de combler le fossé est-ouest et d'encourager le leadership féminin à travers nos quatre principaux piliers. De telles collaborations ont un impact durable et puissant sur la communauté. Nous sommes ravis d'unir nos forces pour y parvenir. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 

 

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Le chef de la GEA saoudienne nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie aux MENA Effie Awards

Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards qui s'est tenue à Riyad. (Effie Awards MENA)
Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards qui s'est tenue à Riyad. (Effie Awards MENA)
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  • La contribution de Turki Alalshikh au secteur du divertissement du Royaume honorée

RIYAD: Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards à Riyad, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

L'événement, qui s'est tenu jeudi dans le cadre du calendrier de la Saison de Riyad de cette année, a honoré la contribution de Turki Alalshikh au secteur du divertissement du Royaume et à son émergence en tant que plaque tournante mondiale pour les événements de classe mondiale, a ajouté la SPA.

Alalshikh a remercié les dirigeants de l'Arabie saoudite pour leur soutien dans son discours de remerciement, attribuant cette réussite aux "efforts de collaboration du peuple de la nation".

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Il a ajouté que cette reconnaissance était un clin d'œil à la stature mondiale croissante du Royaume dans le secteur du divertissement.

La 15e édition des MENA Effie Awards, qui se tenait pour la première fois en Arabie saoudite, a célébré l'innovation et l'excellence dans les secteurs du marketing et de la publicité dans l'ensemble du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.

Cette dernière consécration fait suite à la récente distinction d'Alalshikh comme l'une des 50 personnalités les plus influentes du monde de la boxe et des arts martiaux mixtes, décernée par le journal en ligne britannique The Independent au début de l'année.

Sous la direction d'Alalshikh, la GEA a transformé le secteur du divertissement du Royaume, la Saison de Riyad devenant un événement phare attirant des millions de visiteurs chaque année.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com