Les propos tenus par le ministre, jugés arrogants, ont profondément choqué l’opinion publique. À une semaine du référendum, M. Khaldi met le gouvernement dans la gêne.
Parfois, il suffit d’une courte phrase de quelques secondes pour provoquer l’écroulement de tout un édifice qu’on s’emploie à construire avec énergie. C’est ce qui est arrivé au ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khalid, jeudi passé, lors d’un meeting de campagne pour la révision constitutionnelle.
Peu habitué à l’animation politique, aux joutes oratoires et leurs conséquences, M. Khaldi s’est laissé aller dans un discours incontrôlé en conviant ceux qui seraient opposés au projet constitutionnel de « changer de pays ». « C’est pour la première fois que nous avons introduit le 1er Novembre dans la constitution et celui qui n’est pas content n’a qu’à changer de pays! »
Un populisme de mauvais goût. Une sortie de route qui a choqué l’opinion publique au plus haut point. Aussitôt, des vidéos sont postées sur les réseaux sociaux, la toile s’est enflammée par une colère citoyenne virale. Le ministre s’est vite rendu « célèbre » en se retrouvant au centre d’un psychodrame politique qu’il a lui-même provoqué.
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