Un nouveau documentaire met la lumière sur les réussites des femmes saoudiennes

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Publié le Dimanche 05 juin 2022

Un nouveau documentaire met la lumière sur les réussites des femmes saoudiennes

  • Le documentaire présente les réalisations accomplies dans le domaine de l'autonomisation des femmes dans mon pays et leur grande influence sur leur vie et leur entrée sur le marché du travail
  • Les femmes du documentaire sont une source d'inspiration et le spectateur serait certainement surpris par la force, la patience et l'ambition des femmes saoudiennes

LA MECQUE: Un nouveau documentaire met la lumière sur les réussites des femmes saoudiennes, abordant le sujet de leur autonomisation, les opportunités et ambitions sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane.  

Le documentaire Ala Hadden Sawa, du ministère des Médias, présente des femmes de grandes villes saoudiennes et de zones rurales.

Dans ce documentaire, ces femmes racontent les détails de leur parcours vers l'autonomisation et expriment leur joie face aux possibilités qui leur sont désormais offertes. Elles expliquent comment elles ont pu réaliser leurs rêves et leurs ambitions, et comment leur vie sociale a changé après avoir obtenu leurs droits.

La productrice de contenu du documentaire Waad Arif affirme que les femmes sont soigneusement choisies pour représenter différentes catégories de la société et refléter la manière dont les décisions visant l'autonomisation ont changé la vie de nombreuses femmes, voire les choses les plus simples de leur vie quotidienne.

L'un des objectifs du documentaire est de présenter des séquences non conventionnelles qui vous font vivre avec les personnages et ressentir leur souffrance, leur tristesse, leur joie, leur fierté, leur bonheur et, surtout, être inspirés.

Waad Arif, productrice de contenu du documentaire Ala Hadden Sawa

Elle révèle que ces changements ont rendu leur vie plus sûre, plus stable, et les ont aidées à réaliser leurs objectifs et leurs rêves.

Arif a déclaré à Arab News: «L'un des objectifs du documentaire, produit sous la direction de l'initiative Kunooz par le Centre de communication gouvernemental du ministère des Médias, est de présenter des séquences non conventionnelles qui vous font vivre avec les personnages et ressentir leur souffrance, leur tristesse, leur joie, leur fierté, leur bonheur et, surtout, être inspiré. Les héroïnes du documentaire ont parlé avec honnêteté, profondeur et transparence afin d’expliquer l'impact de la vision du Royaume sur leur vie et comment elle a contribué à améliorer le statut des femmes saoudiennes.»

La Dr Nada al-Busaili, qui est l'une des femmes présentées, indique que le documentaire vise à souligner l'impact tangible de la Vision 2030, des réformes et de l'autonomisation sur la vie des femmes et de leurs familles en présentant les histoires de celles qui ont été confrontées à différents défis et comment ces réformes ont changé leur vie. 

Elle ajoute que les femmes du documentaire sont une source d'inspiration et que le spectateur serait certainement surpris par la force, la patience et l'ambition des femmes saoudiennes.

«Une femme subvenait seule aux besoins de ses sept filles et de son fils. Elle était le seul soutien de famille malgré toutes les difficultés auxquelles elle était confrontée, comme le manque de moyens de transport. Après son autonomisation, elle a réussi à ouvrir sa propre entreprise. Elle était vraiment extraordinaire», déclare Al-Busaili à Arab News. «Les téléspectateurs seront également surpris par l'ambition d'une femme qui vit dans une région rurale et aride et qui n'est jamais allée en ville; ils seront émerveillés par la façon à travers laquelle elle a réussi à transformer sa maison en une destination touristique visitée aujourd’hui par des gens de tous les coins.»

Sarah al-Malki signale qu'elle était honorée de faire partie du documentaire.

Al-Malki assure: «C’était une belle expérience avec une équipe distinguée. Le documentaire présente les réalisations accomplies dans le domaine de l'autonomisation des femmes dans mon pays et leur grande influence sur leur vie et leur entrée sur le marché du travail dans divers secteurs vitaux. Il met l’accent sur la manière qui a permis aux femmes de devenir un partenaire actif du développement du pays.»

Elle estime que le documentaire est particulièrement distingué car il représente une variété de femmes de différentes régions saoudiennes. «Je crois que ma contribution a permis de transmettre un message que j'ai toujours voulu délivrer aux femmes, de là où je vis, des hauteurs des montagnes au point le plus éloigné des frontières de mon cher pays. Je dis à toutes les femmes que rien n'est impossible quand on a la volonté et la détermination. Quelle que soit l'ampleur des défis, l'insistance à les surmonter vous permettra d'y arriver», ajoute Al-Malki. 

«Aujourd'hui, comme le montre le documentaire, je me consacre à la réalisation de mon propre projet dans le domaine du tourisme, plus précisément du tourisme rural. Merci du fond du cœur à ceux qui nous ont accordé l'opportunité de transmettre notre message», souligne Al-Malki.

Abderrahmane Hassan Sandokji, le réalisateur du documentaire, déclare à Arab News: «Nous avons présenté quelques exemples parmi des milliers de merveilleuses réussites de femmes saoudiennes soutenues par des dirigeants avisés. Nous voulions offrir une plateforme aux femmes pour qu'elles parlent des possibilités qui s'offrent à elles aujourd'hui. Après avoir travaillé sur ce documentaire, je suis désormais convaincu que nous nous dirigeons vers un avenir merveilleux et prometteur grâce au soutien de notre sage gouvernement et grâce aux grands efforts déployés par les femmes saoudiennes.»

Il ajoute: «Peu importe à quel point nous essayons de documenter les histoires merveilleuses, nous ne pouvons pas en faire assez pour mettre en valeur la véritable image des femmes saoudiennes. Nous avons beau chercher et voir les histoires de réussite, de lutte, de patience, d'effort et de diligence des femmes saoudiennes, il y aura certainement d'autres histoires à raconter. Chaque jour, nous sommes émerveillés par les grandes ambitions des femmes saoudiennes. Chaque jour, nous sommes plus heureux de la contribution des femmes au développement de ce cher pays.»

«Si nous devons retenir une chose de ce documentaire, ce serait que le mot “impossible” n’existe pas dans le dictionnaire des femmes saoudiennes. Peu importe la difficulté des circonstances, elles poursuivent leur parcours avec détermination et leur moral reste solide. Elles essaieront encore et encore jusqu'à ce qu'elles atteignent leurs objectifs. Le message que sous-tend ce documentaire est de montrer à toutes les femmes saoudiennes que nous vivons sous l'égide de nos sages dirigeants qui soutiennent fermement leurs ambitions et leur liberté. Nous voulions montrer aux femmes qu'il existe des opportunités dont elles peuvent profiter et qu’elles peuvent chercher à réaliser tout ce dont elles rêvent», précise Sandokji. 

«Je suis heureux d'avoir contribué à travers ce documentaire, ne serait-ce que modestement, à mettre la lumière sur cette précieuse catégorie de personnes et sur cet âge d'or. L'équipe était formidable, harmonieuse et passionnée. Grâce au soutien de l'initiative Kunooz, dirigée par le Dr Abdellah al-Maghlouth et Abdellah al-Ahmari, nous avons pu participer à cette réalisation», mentionne-t-il. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La JD Malat Gallery ouvre sa première succursale au Moyen Orient, à Dubaï

Jean-David Malat (Photo: fournie)
Jean-David Malat (Photo: fournie)
Yann Leto. (Photo: fournie)
Yann Leto. (Photo: fournie)
JD Malat Gallery - Conrad Jon Godly. (Photo: fournie)
JD Malat Gallery - Conrad Jon Godly. (Photo: fournie)
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  • La Mayfair Gallery de Londres étend son activité avec sa première antenne au Moyen-Orient pour partir à la découverte de la scène artistique régionale
  • Au programme, une inauguration avec la participation d’artistes contemporains de notoriété internationale

DUBAÏ: L’année 2025 est de bon augure pour les amateurs d’art avec l’ouverture de la JD Malat Gallery à Dubaï.

La Mayfair Gallery de Londres étend son activité avec sa première antenne au Moyen-Orient pour partir à la découverte de la scène artistique régionale à partir des Émirats.

Située au centre-ville de Dubaï, à proximité de Burj Khalifa et de Dubai Opera, la JD Malat Gallery est au cœur de l’activité culturelle de la ville.

Au programme, une inauguration avec la participation d’artistes contemporains de notoriété internationale: une exposition intitulée Carte Blanche.

La galerie de 1 700 m2 sera ouverte au public à partir du 29 janvier 2025.

Dans un entretien accordé à Arab News en français, Jean-David Malat, galeriste français et vétéran de l’industrie, déclare: «Dubaï est une ville dynamique, riche en culture et qui offre un potentiel énorme pour mettre en avant des artistes locaux et régionaux.»

«La JD Malat Gallery sera une occasion de venir à la rencontre du public, notamment les jeunes qui ont un intérêt considérable pour l’art et les nouveautés», ajoute-t-il.

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La JD Malat Gallery au Dubai Downtown. (Photo: fournie)

L’activité de la galerie s’inscrit dans une dynamique d’engagement au-delà de l'espace physique, pour promouvoir la progression artistique et l'interaction culturelle.

En visite à Dubaï en mars 2024 après 17 ans d’absence, Jean-David Malat a mis en avant l’évolution de la ville, notant «un nouveau visage, une nouvelle énergie», qui l’ont incité à revenir et à étendre son activité aux Émirats.

Moins d’un an après cette visite, la JD Malat Gallery ouvre ses portes au public, en présentant le travail de quatorze artistes, notamment Kojo Marfo, Conrad Jon Godly, Santiago Parra, Henrik Uldalen, Ed Moses, Andy Moses, Luis Olaso, Ur Kasin, Tim Kent, Sophie-Yen Bretez, Georg Óskar, Masayoshi Nojo, Katrin Fridriks et Yann Leto.

Pour l’artiste japonais Masayoshi Nojo, les thèmes de la mémoire et du passage du temps se dévoilent dans un travail de texture, d’ombre et de couleurs sobres. Avec ses techniques uniques, il mêle les langages visuels contemporains avec l'esthétique japonaise.

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Masayoshi Nojo. (Photo: fournie)

Depuis leur rencontre à New York en 2017, le duo Masayoshi-Malat enchaîne les succès à travers diverses expositions, dont deux expositions à Londres en 2020 et 2024.

«C’est un artiste extraordinaire. J'adore son travail. Très paisible», déclare JD Malat.

Pour l’artiste ghanéen basé à Londres, Kojo Marfo, les couleurs flamboyantes avec un rouge vif qu’on retrouve dans plusieurs de ses tableaux dégagent une énergie importante.

Kojo Marfo a développé son intérêt pour l'art et la culture visuelle à travers les objets, sculptures et gravures traditionnels auxquels il a été exposé dans son enfance au Ghana.

Il se réfère à l'art traditionnel akan pour mettre en lumière des questions sociales telles que les inégalités, la religion, la politique et le spiritualisme.

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Kojo Marfo. (Photo: fournie)

À travers son travail, Kojo Marfo cherche à rétablir la richesse qui fait défaut dans les représentations courantes des Africains.

JD Malat est connu pour l’attention qu’il porte à la découverte et au lancement d’artistes émergents et c’est l’un de ses objectifs à Dubaï avec la diversité qu’elle offre.

Tel a été le cas lors de sa rencontre avec l’artiste africain. Ayant lancé une compétition à Londres en 2020, après la pandémie de Covid-19, «Isolation Master», JD Malat cherchait à sélectionner vingt artistes à promouvoir et redémarrer son activité de galeriste après la pandémie.

«J’ai travaillé avec des experts d’art et des stars d’Hollywood entre autres, pour donner l’opportunité à vingt artistes basés au Royaume Uni (sur 2 500 applications reçues) pour organiser une exposition collective dont les recettes seront reversées aux artistes», explique Jean-David Malat.

Le jour de l’ouverture de l’exposition, Kojo Marfo arrive en bus, avec deux peintures en main. C’est un artiste avec lequel JD Malat dit avoir un lien très particulier.

«J’ai adoré ses pièces. Maintenant il est devenu une grande star. Kojo Marfo, c’est un artiste international», a-t-il ajouté.  

Conrad Jon Godly, dont l’exposition Renaissance se tient à Londres depuis décembre 2024, est un artiste suisse-allemand qui peint des montagnes avec beaucoup de matières.

«Conrad, c’est une émotion. C’est un artiste extraordinaire», précise JD Malat.

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Conrad Jon Godly. (Photo: fournie)

Pour JD Malat, il est important de rencontrer les artistes en personnes et de prendre le temps de connaître leur histoire pour les aider à la raconter.

«L'art est personnel. Lorsque vous vendez de l'art, vous vendez un moment de l'artiste», souligne JD Malat.

Aujourd’hui, le galeriste envisage de partager son temps entre Londres et Dubaï, pour découvrir les talents de la région.

«J'ai vu beaucoup de jeunes artistes très intéressants à Abu Dhabi. Il y a beaucoup de talent et je prendrai mon temps dans le processus de sélection, mais je sais que cela viendra très bientôt», confirme-t-il.

La JD Malat Gallery s'engage auprès de la communauté. L’un de ses objectifs est d’organiser des discussions thématiques autour d’artistes régionaux et internationaux, avec la participation de collectionneurs, de directeurs de musées et de directeurs de foires d'art, ouvertes au public.

«À Londres, nous recevons des étudiants, des écoles d'art, l'institut Sotheby's, et nous essayons de recréer la même ambiance à Dubaï», ajoute-il.


Le Danois Sebastian Holberg, meilleur chef d'Europe, à l'assaut du Bocuse d'Or

En difficulté à l'école mais avide de compétition et passionné de cuisine, le chef danois Sebastian Holberg Svendsgaard espère remporter lundi à Lyon le Bocuse d'Or, titre suprême de ces "Jeux olympiques" de la gastronomie. (AFP)
En difficulté à l'école mais avide de compétition et passionné de cuisine, le chef danois Sebastian Holberg Svendsgaard espère remporter lundi à Lyon le Bocuse d'Or, titre suprême de ces "Jeux olympiques" de la gastronomie. (AFP)
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  • Natif d'une petite ville au sud-ouest de Copenhague, le benjamin du Bocuse d'Or 2025 s'ennuyait à l'école
  • "Je n'étais pas bon du tout à l'école, j'étais dyslexique, j'avais besoin de beaucoup d'aide, il fallait que je trouve ma passion, ce à quoi j'étais bon", raconte-t-il souriant

COPENHAGUE: En difficulté à l'école mais avide de compétition et passionné de cuisine, le chef danois Sebastian Holberg Svendsgaard espère remporter lundi à Lyon le Bocuse d'Or, titre suprême de ces "Jeux olympiques" de la gastronomie.

"Maintenant, c'est à moi de briller", dit à l'AFP le chef de 25 ans aux bras couverts de tatouages qui a fait partie des délégations danoises au concours depuis 2019 et a remporté l'édition européenne 2024, se qualifiant ainsi pour l'épreuve lyonnaise.

Natif d'une petite ville au sud-ouest de Copenhague, le benjamin du Bocuse d'Or 2025 s'ennuyait à l'école.

"Je n'étais pas bon du tout à l'école, j'étais dyslexique, j'avais besoin de beaucoup d'aide, il fallait que je trouve ma passion, ce à quoi j'étais bon", raconte-t-il souriant.

C'est en suivant son père, boucher et chasseur amateur, qu'il a le déclic.

"Quand mon père abattait un cerf, à la maison on essayait de le cuisiner d'une façon amusante. Je crois que j'avais 12 ans quand je me suis dit: +allez, faut que je devienne chef+".

S'ensuit une formation à l'école hôtelière à la sortie du collège. C'est lors d'un voyage d'études qu'il découvre la compétition, une révélation.

"Je me souviens de l'intensité (...) je me suis dit qu'un jour, il faudrait que je sois là", dit celui qui concourrait alors dans des compétitions étudiantes.

Pour cette édition du concours, remporté trois fois par un Danois, l'un des palmarès les plus importants de la compétition, l'accent est mis sur les "patrimoines gastronomiques".

"C'est difficile cette année car c'est assez fermé mais bien sûr on peut encore être créatif", rassure M. Holberg.

Sept mois de préparation 

Pour lui, la force de la cuisine scandinave - la Norvège a remporté cinq fois le concours, juste derrière la France, victorieuse à huit reprises - réside dans son respect des saveurs.

"Par exemple, prenez une pomme, on va déterminer quel est le meilleur goût d'une pomme dans le respect de la pomme. Mais qu'est-ce qui rend la pomme meilleure ? Peut-être un peu de raifort, peut-être un peu de chou-rave. Nous essayons donc de conserver la même saveur, mais en lui redonnant de l'énergie", explique-t-il.

Pour le concours, qui dure 5h30, il assure avoir "repoussé les limites du possible".

"Nous allons préparer tous les plats le jour même, mais tout a été testé pendant sept mois. La nourriture est donc parfaite. Nous savons que lorsque nous faisons bouillir une tranche de pomme de terre, elle est coupée parfaitement à chaque fois sur trois millimètres", détaille le jeune homme.

"C'est intéressant de voir à quel point les Danois mettent les moyens. Ils ont compris la puissance et l'influence que la gastronomie pouvait conférer à un pays", note Christophe Parisot, ambassadeur de France au Danemark, qui souligne que la cuisine "véhicule une image très positive de la France".

Pour Francis Cardenau, président de la délégation danoise au Bocuse, la richesse de l'art culinaire danois vient de son adaptabilité.

"Les scandinaves sont très flexibles, malléables. Ce sont des vikings. Ils sont habitués à voyager", dit-il. "Ils vont voir dans les autres pays quelle est la boîte à outils qu'ils utilisent, ensuite voient s'il y a quelque chose qu'ils peuvent ramener dans leur boîte".

Et cette curiosité leur permet de bâtir une culture gastronomique dans un pays sans grande tradition culinaire.

"On est en train de construire la culture du pays", se félicite M. Cardenau.

Après le Bocuse, Sebastian Holberg s'est promis de consacrer plus de temps à la vie en dehors de la cuisine.

"Là, je fais la plus grande chose que je puisse faire pour moi et ma carrière professionnelle en tant que chef. Je dois être bon à Lyon!"

Ensuite s'ouvrira un nouveau chapitre, jamais très éloigné des cuisines.

"Le prochain rêve est de tout faire pour mon fils", confie-t-il.


France: la présidente du Louvre s'alarme de l'état du musée 

Cette note, datée du 13 janvier et adressée à la ministre française de la Culture Rachida Dati, dénonce "la réalité sévère de l'état" des bâtiments du musée le plus visité au monde, "trop sollicités" et dont beaucoup "arrivent à un niveau d'obsolescence inquiétant". (AFP).
Cette note, datée du 13 janvier et adressée à la ministre française de la Culture Rachida Dati, dénonce "la réalité sévère de l'état" des bâtiments du musée le plus visité au monde, "trop sollicités" et dont beaucoup "arrivent à un niveau d'obsolescence inquiétant". (AFP).
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  • Cette note, datée du 13 janvier et adressée à la ministre française de la Culture Rachida Dati, dénonce "la réalité sévère de l'état" des bâtiments du musée le plus visité au monde, "trop sollicités"
  • Le document, en partie reproduit sur le site internet du quotidien, évoque une "multiplication d'avaries dans les espaces du musée parfois très dégradés"

PARIS: La présidente du musée du Louvre à Paris, Laurence Des Cars, a alerté le gouvernement français sur l'état du musée, pointant une "multiplication d'avaries" et la nécessité de grands travaux, selon une "note confidentielle" révélée mercredi par la presse.

Cette note, datée du 13 janvier et adressée à la ministre française de la Culture Rachida Dati, dénonce "la réalité sévère de l'état" des bâtiments du musée le plus visité au monde, "trop sollicités" et dont beaucoup "arrivent à un niveau d'obsolescence inquiétant", rapporte le journal Le Parisien.

Le document, en partie reproduit sur le site internet du quotidien, évoque une "multiplication d'avaries dans les espaces du musée parfois très dégradés".

"Certains ne sont plus étanches quand d'autres connaissent d'importantes variations de température mettant en danger la conservation des œuvres", est-il ajouté.

Autre grief: "l'épreuve physique" à laquelle sont soumis les visiteurs du Louvre, privés d'espace "permettant de faire une pause".

"L'offre alimentaire ou les sanitaires sont en volume insuffisant, largement en deçà des standards internationaux. La signalétique doit être entièrement repensée", est-il détaillé.

Le journal Le Parisien cite également les "importantes lacunes" attribuées à "la conception" de la grande pyramide de verre du Louvre, espace inauguré en 1988, "très inhospitalier" les "journées de forte chaleur" et au "traitement phonique (...) très médiocre".

La note insiste en outre sur la nécessité d'"interroger" la "présentation de la Joconde dans la salle des Etats", la plus vaste du musée.

En avril 2024, Laurence Des Cars avait déjà annoncé réfléchir à une amélioration des conditions d'exposition du célèbre tableau de Léonard de Vinci, qui mériterait selon elle une salle à part.

L'ouverture d'une seconde entrée au musée afin de désengorger la principale, située sous la Pyramide, figure également parmi ses projets.

Cette dernière a été conçue à l'origine pour accueillir "quatre à cinq millions de visiteurs par an", selon le Louvre, dont la fréquentation a approché les 9 millions en 2024.

De manière générale, "cette situation ne peut plus souffrir le statu quo", fait valoir Laurence Des Cars en conclusion de sa note.

Contactés par l'AFP, le Louvre et le ministère de la Culture n'avaient pas réagi mercredi soir.