Un pèlerin britannique effectuant l’Omra exprime sa joie de revenir pour le ramadan après la pandémie

Des fidèles prient à la Grande Mosquée de La Mecque lors de la 27e nuit du ramadan. (@ReasahAlharmain)
Des fidèles prient à la Grande Mosquée de La Mecque lors de la 27e nuit du ramadan. (@ReasahAlharmain)
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Publié le Lundi 02 mai 2022

Un pèlerin britannique effectuant l’Omra exprime sa joie de revenir pour le ramadan après la pandémie

  • La ligne de train à grande vitesse Haramain a considérablement réduit le temps de trajet entre les villes saintes, a déclaré le Dr. Hussain Anwar
  • Il a qualifié d’exceptionnelle l'hospitalité des habitants et raconte avoir reçu de la nourriture de la part d'inconnus pour rompre son jeûne

LONDRES : Un pèlerin britannique qui a effectué l’Omra pendant le ramadan a décrit l'expérience comme « bouleversante » et a déclaré qu'il était « formidable » d'être de retour à la Grande Mosquée de La Mecque après la pandémie de COVID-19. 

À la suite de la levée de la plupart des restrictions liées au coronavirus en Arabie saoudite, les musulmans du monde entier ont afflué vers la ville sainte de La Mecque pour y accomplir l’Omra pendant le ramadan. Ce petit pèlerinage apporte la même récompense que le Hajj lorsqu'il est effectué pendant le mois sacré.

Le Dr. Hussain Anwar, 27 ans, a accompli l’Omra au cours de la 27e nuit du ramadan, qui pourrait être Laylat al-Qadr, la nuit où le Coran a été révélé pour la première fois au prophète Mahomet à La Mecque, il y a plus de 14 siècles.

Sa date exacte est inconnue. On estime qu'elle coïncide avec une nuit impaire du dernier tiers du ramadan.

De nombreux musulmans considèrent que Laylat al-Qadr correspond à la 27e nuit du ramadan, et la Grande Mosquée de La Mecque et la Mosquée du Prophète à Médine connaissent donc un afflux de fidèles cette nuit-là.

Des fidèles prient à la Grande Mosquée de La Mecque lors de la 27e nuit du Ramadan. (@ReasahAlharmain)
Des fidèles prient à la Grande Mosquée de La Mecque lors de la 27e nuit du Ramadan. (@ReasahAlharmain)

Il a fallu 4 heures et 30 minutes au total au Dr. Anwar pour accomplir l’Omra en raison de la quantité de fidèles. « Il y avait des gens qui priaient dans les rues bien au-delà des limites de la mosquée qui était comble », explique-t-il.

S'adressant à Arab News depuis le toit de la Grande Mosquée jeudi, il a déclaré qu'entendre les prières de Tarawih et de Tahajjud tout en accomplissant ses rituels était magnifique.

« Le simple fait de pouvoir écouter le Coran en effectuant le Tawaf était une sensation incroyable. Lorsque nous avons commencé à faire le Sa’iy, la prière de Tahajjud était en cours et nous avons pu écouter la récitation de versets du Coran », a-t-il déclaré.

Des fidèles prient à la Grande Mosquée de La Mecque lors de la 27e nuit du Ramadan. (@ReasahAlharmain)
Des fidèles prient à la Grande Mosquée de La Mecque lors de la 27e nuit du Ramadan. (@ReasahAlharmain)

« C'est principalement ce qui m'a manqué toutes ces années, pouvoir être ici, faire mes prières dans la Grande Mosquée, et écouter le Coran être récité magnifiquement – c'est extraordinaire –  », a-t-il ajouté.

Anwar est arrivé à La Mecque mercredi, en provenance de Médine, et a été contraint de rompre son jeûne dans un taxi, les routes ayant été bloquées pour contrôler la foule entrant dans la Grande Mosquée avant la 27e nuit du ramadan.

Il qualifie d’exceptionnelle l'hospitalité des habitants et raconte que des étrangers lui ont donné de la nourriture pour rompre son jeûne.

« Il y avait des gens qui se promenaient et offraient des dattes et de l'eau à ceux qui étaient coincés dans leur voiture. Finalement, quelqu'un est venu vers la voiture et nous a donné six hamburgers, ce qui nous a tenu lieu d’Iftar et de Suhoor » a-t-il déclaré.

Avant cela, il avait passé quelques jours à Médine et a déclaré que la rupture du jeûne à la mosquée du Prophète était une expérience exceptionnelle.

Le Dr. Hussain Anwar assis dans la cour de la mosquée du prophète à Médine. (Photo fournie)
Le Dr. Hussain Anwar assis dans la cour de la mosquée du prophète à Médine. (Photo fournie)

« Même si Médine était très fréquentée, on ressent toujours un sentiment de tranquillité et de paix dans la ville. Le calme y règne en permanence, quel que soit le nombre de visiteurs », a déclaré Anwar.

« Les habitants de Médine sont si gentils et généreux. À l'heure de l'Iftar, vous avez des gens qui insistent à ce que vous veniez manger à leur sufra et rompre votre jeûne avec eux. »

Il a ajouté qu'il y a eu des changements importants dans la façon dont les gens rendent hommage au Prophète à Médine après la pandémie, ce qui a rendu le processus beaucoup plus facile pour les visiteurs.

Des fidèles attendent de rompre leur jeûne à la mosquée du prophète à Médine. (@wmngovsa)
Des fidèles attendent de rompre leur jeûne à la mosquée du prophète à Médine. (@wmngovsa)
 

« C'est beaucoup plus organisé et vous devez rejoindre une file d'attente. Il y a également une autre file d'attente pour visiter la Rawda (la partie la plus ancienne de la mosquée », a-t-il déclaré.

Anwar a emprunté la ligne de train à grande vitesse Haramain pour se déplacer entre les deux villes saintes, et pour se rendre de Djeddah à Médine lorsqu'il est arrivé en Arabie.

« La ligne de train à grande vitesse Haramain est absolument géniale. Elle nous a permis de nous rendre de Médine à La Mecque en 2 heures et 30 minutes », a-t-il rapporté.

« Nous avons également pris ce train pour nous rendre de Djeddah à Médine lorsque nous avons atterri. C'était une expérience incroyable, très rapide – nous avons fait Djeddah-Médine en 1 heure 40 minutes, c'est incroyable – ».

Anwar a déjà passé le ramadan dans les deux villes saintes et a déclaré avoir fait le même trajet par la route en 4 ou 5 heures.

« Cela semble être une option beaucoup plus sûre et plus rapide. Le train à grande vitesse Haramain est très confortable et l'expérience a été très agréable. Nous avons donc choisi de prendre à nouveau le train pour nous rendre de Médine à La Mecque », a-t-il déclaré.

Des fidèles prient à la Grande Mosquée de La Mecque lors de la 27e nuit du ramadan. (@ReasahAlharmain)
Des fidèles prient à la Grande Mosquée de La Mecque lors de la 27e nuit du ramadan. (@ReasahAlharmain)

« La classe économique était entièrement réservée, nous avons donc voyagé en classe affaires. C'est une option très populaire parmi les pèlerins, notamment ceux effectuant l’Omra parce que c'est beaucoup plus facile. Vous n’avez qu’à vous installer dans le train et il vous emmène directement là-bas. Il n'y a pas d'arrêts et de départs, vous n'avez pas à vous soucier des embouteillages. Il vous emmène directement à la gare. C’est parfait ! », a-t-il ajouté.

Anwar a également salué l'augmentation du nombre de femmes travaillant dans les magasins, les hôtels, les gares et les aéroports du Royaume.

« Auparavant, les employés étaient majoritairement des hommes, mais il y a beaucoup plus de femmes qui travaillent en Arabie saoudite maintenant. À l'aéroport de Djeddah, une grande partie du personnel de sécurité et des forces frontalières sont des femmes. C'est-là un bon exemple d'inclusion », a-t-il déclaré. 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com