Les réseaux sociaux et les espaces publics s’agitent autour de la question de savoir si l’Etat autorisera ou interdira l’ouverture des cafés et restaurants pendant le Ramadan. Cette question récurrente et clivante n’a pas trouvé de réponse définitive. Du coup, à chaque nouvelle saison son lot de suspenses.
Lorsque le débat est lancé, pour se poursuivre tout le long du mois saint, les deux camps opposés ne cessent d’affûter leurs arguments.
La Constitution, rien de moins, est convoquée. L’article 6 du texte fondamental préconise en effet que «l’Etat est gardien de la religion. Il garantit la liberté de croyance, de conscience et le libre exercice des cultes». Le texte de loi est encore plus général et englobe la neutralité des lieux de culte garantie par l’Etat. A priori les choses sont dites.
Eh bien, pas du tout. Face à cet article sans équivoque, les adeptes de la fermeture évoquent la circulaire dite Mzali de 1981, du nom de feu l’ancien Premier ministre, laquelle stipule la fermeture des lieux de restauration pendant la journée.
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