Pour beaucoup de syndicalistes et d’anciens parmi ces derniers, le texte contient des points positifs, particulièrement la possibilité de mettre en place des fédérations et des confédérations syndicales, après des années d’hégémonie de l’UGTA. C’est ce que pense, notamment, Boualem Amoura, secrétaire général du Satef et coordinateur de la Confédération des syndicats algériens (CSA, non agréée). «Ce texte est une victoire pour la CSA. Elle n’est pas l’initiative des autorités, mais sur instruction du Bureau international du travail (BIT), que nous avons sollicité en tant que CSA, après avoir bien sûr saisi l’ancien Président et l’ex-Premier ministre. En mai 2019, une délégation du BIT est venue en Algérie et a demandé aux autorités de changer la loi.
Donc, il ne s’agit pas d’un cadeau», explique-t-il, rappelant que l’Algérie doit présenter son rapport, en juin 2022, devant une session du BIT.
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