Pour Elyès Fakhfakh, il était temps de régler certains comptes politiques et de donner sa version des faits sur les coulisses de son court passage à La Kasbah. Ennahdha, Qalb Tounès, le cas Kamel Eltaief, l’affaire Chawki Tabib et autres, l’ancien chef du gouvernement démissionnaire passe au grand déballage.
Nul ne doute que le passage d’Elyès Fakhfakh à la Kasbah était épineux, difficile, inconfortable et même conflictuel au point qu’il a pris fin par ce que certains appellent le scandale Fakhfakh ou «Fakhfakh Gate». Mais pour lui, ce sont plutôt les complots politiques qui ont mis un terme à son règne. Accordant une interview à la télévision Attessiaa TV, l’ancien chef du gouvernement Elyès Fakhfakh n’y est pas allé par quatre chemins pour accuser ce qu’il appelle l’axe Ennahdha – Qalb Tounès d’avoir comploté la chute de son gouvernement sur fond d’une affaire de soupçons de conflits d’intérêts. «On m’a proposé un deal que j’ai refusé, je devais coûte que coûte faire participer Qalb Tounès au gouvernement, ce que j’ai catégoriquement rejeté», a-t-il affirmé, ajoutant que s’il avait accepté la participation de Qalb Tounès au gouvernement, il serait encore à La Kasbah aujourd’hui.
C’est d’ailleurs dans ce contexte politique qu’Elyès Fakhfakh a tiré à boulets rouges sur le président du parti Qalb Tounès, Nabil Karoui l’accusant de corruption et assurant qu’il est un personnage «très douteux et qu’il traîne encore plusieurs affaires en justice».
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