Le sort du militant libanais Georges Abdallah examiné au tribunal administratif

Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah a vu ses neuf demandes de libération conditionnelle rejetées, et est incarcéré depuis « trente-sept ans et trois mois », a rappelé la rapporteure publique en début d'audience. (Photo, AFP)
Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah a vu ses neuf demandes de libération conditionnelle rejetées, et est incarcéré depuis « trente-sept ans et trois mois », a rappelé la rapporteure publique en début d'audience. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 27 janvier 2022

Le sort du militant libanais Georges Abdallah examiné au tribunal administratif

Libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah a vu ses neuf demandes de libération conditionnelle rejetées, et est incarcéré depuis « trente-sept ans et trois mois », a rappelé la rapporteure publique en début d'audience. (Photo, AFP)
  • Georges Ibrahim Abdallah a été condamné en 1987 pour complicité dans l'assassinat de deux diplomates américain et israélien
  • Le tribunal rendra sa décision le 10 février

PARIS: La France peut-elle être contrainte d'expulser le Libanais Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré pour une série d'attentats dans les années 1980 et condamné à la perpétuité? Le tribunal administratif de Paris s'est penché jeudi sur la requête de l'un des plus anciens détenus du pays. 

L'ex-chef de Fractions armées révolutionnaires libanaises, un groupuscule marxiste, qui a incarné la vague d'attentats ayant frappé la France au début des années 1980, a été condamné en 1987 pour complicité dans l'assassinat de deux diplomates américain et israélien. Ses partisans le présentent comme le « plus vieux prisonnier politique d'Europe », ses détracteurs comme un « terroriste ». 

Libérable depuis 1999, il a vu ses neuf demandes de libération conditionnelle rejetées, et est incarcéré depuis « trente-sept ans et trois mois », a rappelé la rapporteure publique en début d'audience. 

La justice avait répondu favorablement à sa demande de libération en 2013, sous réserve qu'il fasse l'objet d'un arrêté d'expulsion du ministère français de l'Intérieur. Le ministre d'alors, Manuel Valls, ne l'a jamais pris. 

En 2020, Georges Abdallah, aujourd'hui âgé de 70 ans, tente à nouveau sa chance avec l'actuel ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, mais ses courriers restent sans réponse. 

Un « refus implicite », dit la rapporteure publique, qui conduit le militant libanais à saisir le tribunal administratif pour lui demander de contraindre le ministère à prendre cet arrêté - étape nécessaire à une nouvelle demande de libération. 

Au terme d'une courte audience, la rapporteure publique, qui dit le droit et dont l'avis est généralement suivi, a recommandé le rejet de sa requête. Elle a argué qu'aucune loi ni règle de droit « n'impose au ministère de l'Intérieur de prendre une mesure d'expulsion pour un ressortissant étranger » qui, en détention, « ne constitue pas une menace immédiate à l'ordre public ». 

A la défense de M. Abdallah, qui assure que les expulsions des étrangers condamnés « pour des faits assimilés à des faits de terrorisme » sont aujourd'hui « systématiques », elle rétorque que c'est au ministère « d'apprécier l'opportunité d'une telle mesure ». 

La rapporteure publique ne cache pourtant pas le fond de sa pensée: « Une telle solution n'est guère satisfaisante, mais aucune autre ne nous paraît envisageable dans le cadre juridique. Il faut espérer que la situation de Georges Ibrahim Abdallah puisse évoluer par d'autres voies », déclare-t-elle. 

« Scandale d'Etat »  

Et de conclure à l'attention du tribunal: « Il est bien évident que le maintien en détention de Georges Ibrahim Abdallah, depuis bientôt trente-huit ans, obéit à des considérations de nature extra-juridiques et qui vous échappe ». 

Interrogé par l'AFP sur la position de la France, l'Elysée a répondu que « l'administration avisera selon la décision du juge ». 

Le maintien en détention de Georges Ibrahim Abdallah est un « scandale d'Etat », plaide, devant le tribunal, son avocat Jean-Louis Chalanset, rappelant que les autorités libanaises sont favorables au retour dans son pays de celui qui y est vu comme un « héros » et un « résistant ». 

« L'affaire est évidemment extra-judiciaire, mais il est certain que c'est sur le plan judiciaire qu'il sera libéré », argue-t-il, soutenant que son client n'a d'autre choix qu'une « libération-expulsion ». 

L'alternative, une mesure transitoire d'un an en semi-liberté ou sous bracelet électronique, n'est pas envisageable pour celui qui « craint pour sa sécurité » et « ne pourrait être libre sur le territoire français », avance Me Chalanset. 

L'avocat voit la main du gouvernement américain derrière le maintien en détention de son client et rappelle que les Etats-Unis (partie civile au procès de Georges Abdallah en 1987) se sont depuis systématiquement opposés à ses demandes de libération, par la voix de leur conseil. 

Le ministère de l'Intérieur, qui juge la requête irrecevable, n'est pas venu étayer ses arguments à l'audience. 

Une soixantaine de soutiens de Georges Ibrahim Abdallah étaient présents devant le tribunal pour dénoncer « l'acharnement de l'Etat » et réclamer sa libération. 

Le tribunal rendra sa décision le 10 février. 


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com