Les Algériens représentent «la première nationalité des arrivées illégales en Espagne…», selon le quotidien El País, citant les données de la Direction générale de la police.
En effet, plus de 2000 haraga ont réussi à atteindre les côtes ibériques, depuis le début de l’année, selon le ministère Intérieur espagnol, comme rapporté par le quotidien El Diario de Sevilla. Un phénomène qui a suscité l’interrogation et surtout l’inquiétude des autorités espagnoles.
Les jeunes, bravant la Covid-19 et violant le confinement, ont repris leur bâton de pèlerin, après une accalmie pendant les débuts du mouvement contestataire du 22 Février. Le spécialiste des migrations, Ali Zoubeidi, joint par InfoMigrants, pense comprendre la situation : «Les Algériens sont de moins en moins nombreux à espérer un changement démocratique, alors ils quittent à nouveau leur pays, comme avant la révolution».
Un communiqué du ministère de la Défense nationale révèle que «le phénomène de la harga a pris une ampleur grandissante ces derniers temps, plus particulièrement en Oranie, notamment à Mostaganem». L’ouest du pays a le vent en poupe pour les départs vers l’Europe, puisque des Marocains et des Subsahariens choisissent ses plages pour «embarquer».
Et pour cause, «tout le monde entend parler de ces bateaux rapides, à raison de 700 000 DA, qui vous font accoster sur les côtes espagnoles en moins de cinq heures». Des témoignages de harraga, filmant leur «croisière» diffusés sur la Toile, attestent de cette réalité.
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