Le Crédit Agricole écrit dans sa note de conjoncture que la reprise de l’économie algérienne dépend de l’économie mondiale et du prix des hydrocarbures.
Le coronavirus combiné à la chute des cours du brut ont mis à mal l’économie algérienne. Celle-ci est entrée en récession dès le premier trimestre de l’année avec, au compteur, une croissance négative de -3,9%, alors que la pandémie ne s’était installée dans le pays qu’à la fin mars.
La récession pourrait s’accentuer au second trimestre de l’année sous l’effet conjugué de la rechute des prix du pétrole – le Brent reculant à 16 dollars le baril à la mi-avril – et le ralentissement significatif de l’activité économique lors du confinement.
La grisaille qui pointait à l’horizon réduisant la visibilité sur l’année et à moyen terme a provoqué un recul de la consommation des ménages et favorisé la thésaurisation.
Le déclin de l’activité économique a eu pour conséquence une aggravation du coût social de la crise financière qui sévissait dans le pays depuis la mi-2014 avec, comme effets palpables, la hausse de la mortalité des entreprises, des dépôts de bilans, une érosion du pouvoir d’achat et une hausse du taux de chômage.