Alors que l’économie libanaise ne cesse de s’effondrer depuis le début de l’année, le secteur de l’immobilier continue de s’imposer comme une valeur refuge pour des déposants pris au piège entre une livre libanaise en chute libre et des restrictions imposées illégalement par les banques depuis l’automne dernier sur la majorité des comptes en devises.
C’est en tout cas ce qui ressort d’un rapport de Bank Audi publié début juillet qui cite également la crainte d’un éventuel « haircut » sur les dépôts (une ponction) comme un des principaux moteurs de la demande sur les cinq premiers mois de l’année. Ce scénario fait partie de ceux
Les auteurs du rapport rappellent que cette ruée vers l’immobilier dure depuis environ 10 mois, soit peu ou prou à partir du moment où les banques ont commencé à progressivement mettre des restrictions en place. Si les analystes estiment que cette tendance devrait se poursuivre un temps, ils craignent toutefois qu’elle ne s’arrête abruptement une fois que les vendeurs arrêteront totalement d’être payés en « dollars libanais »,des dépôts en dollars dans les banques soumis à des restrictions (retraits, virements à l’étranger) mais dont la BDL autorise la conversion en livres libanaises à un taux supérieur à la parité officielle.
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L’immobilier, une valeur refuge pour les déposants libanais
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L’immobilier, une valeur refuge pour les déposants libanais
- L’immobilier continue de s’imposer comme une valeur refuge pour des déposants alors que la livre libanaise est en chute libre
- Les analystes estiment que cette tendance devrait se poursuivre un temps, ils craignent toutefois qu’elle ne s’arrête abruptement
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