Pour le gouvernement Mechichi, la mission est de préserver la paix sociale en réussissant là où ses prédécesseurs ont échoué. Gérer les interminables crises sociales, déverrouiller le blocage socio-économique et entamer la restructuration du secteur public.
En acceptant la désignation du Chef de l’Etat et en formant le nouveau gouvernement qui a obtenu la confiance du Parlement, le Chef du gouvernement, Hichem Mechichi, était conscient de l’énormité des attentes des Tunisiens, exaspérés par la récurrence des crises politiques et économiques.
Des attentes, certes légitimes, d’autant plus que dix ans après la révolution, leur situation socioéconomique n’a pas vraiment connu d’amélioration, notamment en raison d’un contexte économique défavorable. Ces attentes ne seront satisfaites que si le nouveau locataire de La Kasbah et son équipe parviennent à bien négocier la situation sociale qui va de mal en pis et gérer les dossiers sociaux les plus brûlants.
Hichem Mechichi est donc placé devant son destin : prévoir tous les scénarios possibles et étudier toutes les solutions envisageables pour gérer des dossiers et réussir là où ses prédécesseurs ont échoué.