L’artiste égyptienne Nora Zeid capture le chaos du Caire dans sa nouvelle exposition

Une partie de la série Cairo Illustrated, Nora Zeid, 2021. (Photo fournie)
Une partie de la série Cairo Illustrated, Nora Zeid, 2021. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 02 octobre 2021

L’artiste égyptienne Nora Zeid capture le chaos du Caire dans sa nouvelle exposition

  • L’exposition Cairo Illustrated de l’artiste égyptienne à Dubaï explore la signification et la valeur du «patrimoine»
  • «Je navigue constamment entre mes expériences personnelles et des réflexions plus générales sur la manière dont nous prenons soin de notre patrimoine et dont nous le valorisons»

DUBAÏ: «Je sens que je ne me lasse jamais de dessiner des scènes du Caire», dit Nora Zeid, illustratrice, créatrice et plasticienne qui se lance dans sa première exposition personnelle. «C’est une ville visuellement riche, bruyante, et elle submerge vos sens de tant de façons différentes. Elle est tellement étonnante à explorer pour un artiste.»

La jeune Égyptienne parle joyeusement de sa ville natale, avec toute sa folie et ses travers, bien qu’elle ait vécu en tant qu’expatriée à Dubaï pendant une grande partie de sa vie.

«Vous savez ce que je préfère? Les façades des immeubles résidentiels», confie-t-elle. «Les architectes qui ont conçu ces bâtiments ont probablement voulu qu’ils soient uniformes et que tous les balcons se ressemblent. Mais lorsque vous regardez la façade d’un immeuble résidentiel au Caire, vous pouvez remarquer que chaque appartement est différent de l’autre. Quelqu’un a installé quelques plantes, quelqu’un a peint son balcon en bleu et quelqu’un d’autre a décidé de fermer son balcon pour créer une pièce supplémentaire. C’est un rythme étrange où chaque personne fait ce qu’elle veut, où chacun s’assume pleinement.»

Nora Zeid est une illustratrice, créatrice et plasticienne. (Photo fournie)

Pour un artiste, cela est extrêmement passionnant, affirme Zeid, qui représente la ville de sa naissance et ses subtilités souvent négligées dans une nouvelle exposition au Tashkeel de Dubaï en utilisant des illustrations numériques et dessinées à la main. «Il y a des couches et des couches de détails et de structures, et traduire cela en illustrations en noir et blanc est extrêmement agréable parce que je prends toute cette complexité et je la réduis à quelque chose d’un peu digeste visuellement.»

Dans l’exposition Cairo Illustrated: Stories from Heliopolis («Le Caire illustré: histoires d’Héliopolis»), qui se tient à Tashkeel jusqu’au 23 octobre, Nora Zeid fige des moments dans l’espace et le temps, souvent à l’aide de photos prises par elle-même ou par sa famille et ses amis. Ces images permettent à l’artiste de remarquer des détails qui lui auraient échappé autrement, comme un chat dormant dans le coin d’une pièce ou une pile de chaises prenant la poussière.

Cairo Illustrated: Stories from Heliopolis, illustration numérique imprimée, page 10 (Photo fournie)

«Ces illustrations sont vraiment spatiales», explique-t-elle. «Tout ce qui se trouve au premier plan est généralement très détaillé, mais à mesure que je me rapproche de l’arrière-plan, j’abstrais mes lignes. Je maintiens une sorte de complexité structurelle, mais lorsque les bâtiments, les objets et les personnes disparaissent au loin, ils deviennent plus abstraits. J’essaie de reproduire la sensation que j’éprouve lorsque je me trouve dans une rue animée. Je conserve tous les détails sans nécessairement donner la signification de chaque élément.»

L’exposition, qui marque la clôture de l’édition 2020 du Programme de pratique critique de Tashkeel, a été motivée par le désir de Zeid de comprendre sa ville natale. En tant qu’expatriée, elle s’est sentie étrangère au Caire et a souvent porté un jugement sur la ville, notamment sur les embouteillages, sur la pollution et sur les nombreux défis quotidiens auxquels sont confrontés ses habitants. «C’est une approche plus empathique envers soi-même et envers la ville que d’essayer de comprendre ce qu’elle est, plutôt que de porter un jugement», estime-t-elle. Elle a donc entrepris d’effectuer des recherches sur la ville, ses quartiers et ses habitants, avant de limiter ses recherches à Héliopolis. Elle y a recueilli des histoires et enregistré des souvenirs, pris des photos pour avoir des repères visuels et s’est immergée dans la surcharge sensorielle qu’est le Caire.

Cairo Illustrated: Stories from Heliopolis, illustration numérique imprimée, page 9 (Photo fournie)

L’une des histoires est celle de sa grand-mère, qui fréquente un restaurant appelé Chantilly depuis quarante ans. Une autre est celle de l’architecte Omniya Abdel Barr. Zeid se souvient qu’enfant, elle était perplexe devant les cercles ornementaux vides qu’elle voyait sur les façades des bâtiments de Korba. Plusieurs années plus tard, elle a découvert qu’il s'agissait de blasons imitant l’architecture mamelouke. Cependant, ils sont dépourvus de l’écriture arabe qui aurait permis d’identifier le commanditaire du bâtiment, car ils avaient été construits par des Européens qui ne comprenaient pas l’arabe.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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L’ensemble des histoires forment une bande-dessinée déconstruite de 32 pages, précise Zeid, qui espère ajouter «plus de souvenirs, plus de détails et plus d’histoires» car elle pense que ces histoires «constituent le tissu de notre patrimoine». C’est le concept de patrimoine, ou ce qui représente le patrimoine, qui inspire une grande partie de l’exposition.

«La valorisation de notre patrimoine en Égypte est souvent liée au tourisme, plutôt qu’à notre identité ou à la volonté de mieux comprendre notre histoire», explique Nora Zeid, qui aime que son travail soit accessible et qui est diplômée de l’université américaine de Sharjah. «Notre patrimoine est protégé et sauvegardé pour les touristes, mais c’est seulement notre patrimoine ancien, à savoir le patrimoine pharaonique, islamique et copte, qui est entretenu. Tout cela m’a amenée à m’interroger sur ce que nous considérons comme patrimoine, sur la valeur que nous lui accordons et sur la manière dont nous en prenons soin. Je voulais explorer la manière dont nous apprécions tout ce qui est ancien. Qu’en est-il des espaces plus nouveaux, plus modernes? Qu’en est-il des lieux comme Chantilly, qui font partie de notre patrimoine parce qu’ils sont présents dans notre mémoire collective?»

Cairo Illustrated: Stories from Heliopolis, illustration numérique imprimée, page 8 (Photo fournie)

Ces questions ont permis à la jeune artiste de découvrir comment le tourisme, les infrastructures et les modifications du paysage urbain ont influencé la manière dont les Cairotes définissent leur patrimoine et interagissent avec lui, comment les nouveaux projets d’infrastructure perturbent l’harmonie urbaine et comment la valeur du patrimoine bâti est fortement liée à l’âge.

Elle n’a pas traité ce sujet seule. L’égyptologue Monica Hanna est citée dans l’une des pages illustrées, tandis que Mahy Mourad, architecte, chercheur indépendant et créateur pluridisciplinaire basé au Caire, a rédigé un court essai pour le catalogue imprimé de l’exposition. Omniya Abdel Barr a également écrit au sujet des lieux et des souvenirs. Il n’est pas étonnant que Lisa Ball-Lechgar, directrice adjointe de Tashkeel, affirme que l’exposition est un «commentaire opportun sur le débat en cours sur l’urbanisation, la socioéconomie, le patrimoine et l’appartenance».

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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«Je navigue constamment entre mes expériences personnelles et des réflexions plus générales sur la manière dont nous prenons soin de notre patrimoine et dont nous le valorisons», indique Zeid, qui a été encadrée tout au long du Programme de pratique critique par la créatrice, chercheuse et éducatrice Ghalia Elsrakbi et par la cofondatrice de Möbius Design Studio, Hala Al-Ani.

«Le passage de la vue partielle à la vue d’ensemble, du personnel au général, rend le sujet abordable. Je veux que les personnes qui visitent l’exposition réfléchissent à leur propre expérience et à la manière dont elles peuvent être liées à leur propre patrimoine.»

«Je veux vraiment que les gens pensent au-delà de ce qui nous a été enseigné, en termes de ce que nous définissons comme patrimoine et de ce que nous considérons comme digne d’être préservé. Il ne s’agit pas seulement de l’âge d’un bâtiment ou d’un monument. Il ne s’agit pas seulement de savoir s’il a une signification religieuse. Un immeuble résidentiel des années 1950 peut être tout aussi important qu’un monument du XIVe ou du XVe siècle, car tout cela fait partie de notre histoire.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Comment l'Arabie saoudite intègre des pratiques durables dans l’industrie de la mode

De gauche à droite : Une création étonnante de Khoja, ornée de motifs complexes et abstraits qui rendent hommage aux récits culturels tout en exhalant une élégance moderne ; une création audacieuse et artistique de Nasibah Hafiz, qui met en valeur la mode durable grâce à une chemise recyclée fabriquée à partir de divers textiles ; et l'ensemble deux pièces jaune doux de Chaldene, qui incarne un charme sans effort, avec des détails délicats tels que des boutons naturels et des tissus aérés. (Instagram : moekhoja, nasibahafiz et chaldene)
De gauche à droite : Une création étonnante de Khoja, ornée de motifs complexes et abstraits qui rendent hommage aux récits culturels tout en exhalant une élégance moderne ; une création audacieuse et artistique de Nasibah Hafiz, qui met en valeur la mode durable grâce à une chemise recyclée fabriquée à partir de divers textiles ; et l'ensemble deux pièces jaune doux de Chaldene, qui incarne un charme sans effort, avec des détails délicats tels que des boutons naturels et des tissus aérés. (Instagram : moekhoja, nasibahafiz et chaldene)
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  • Grâce à la production de masse et à l'exportation de vêtements bon marché - un phénomène de la mondialisation connu sous le nom de "fast fashion" - les consommateurs du monde entier ont eu accès à une gamme presque illimitée de tenues abordables
  • Conformément aux objectifs de durabilité du programme de réforme Vision 2030 de l'Arabie saoudite et à son approche de l'économie circulaire

RIYAD : Grâce à la production de masse et à l'exportation de vêtements bon marché - un phénomène de la mondialisation connu sous le nom de "fast fashion" - les consommateurs du monde entier ont eu accès à une gamme presque illimitée de tenues abordables.

Si ce boom de la fabrication et de la vente au détail a stimulé la croissance, créé des emplois et répondu à la demande des consommateurs, il a également exercé une pression considérable sur la main-d'œuvre qui fabrique ces vêtements et sur l'environnement.

Conformément aux objectifs de durabilité du programme de réforme Vision 2030 de l'Arabie saoudite et à son approche de l'économie circulaire, le Royaume encourage les consommateurs et les fabricants à réduire, réutiliser et recycler les vêtements afin d'alléger le fardeau environnemental.

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Avec plus de 80 milliards de vêtements produits dans le monde chaque année, l'industrie a contribué à la pollution de l'environnement, à l'utilisation excessive des ressources et à une culture du jetable qui s'est traduite par d'énormes tas de déchets.

À l'échelle mondiale, un camion à ordures de textiles est mis en décharge ou incinéré toutes les secondes, ce qui épuise les ressources naturelles et augmente les émissions de gaz à effet de serre. Les experts préviennent que l'industrie pourrait être responsable d'un quart des émissions mondiales de carbone d'ici à 2050.

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Les déchets textiles représentent 10 % des émissions de gaz à effet de serre, selon les chiffres des Nations unies. (AFP)

La mode rapide, l'une des industries les plus polluantes au monde, est responsable de 10 % des émissions de gaz à effet de serre, selon des chiffres publiés par les Nations unies, ce qui dépasse les émissions combinées des vols internationaux et du transport maritime.

Pour aggraver le problème, un rapport de la Fondation Ellen MacArthur révèle que moins de 1 % des vêtements usagés sont recyclés en nouveaux vêtements, perpétuant ainsi un cycle destructeur d'épuisement des ressources et de gaspillage.

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Un design frappant de Khoja, qui met en valeur la mode saoudienne moderne avec un mélange de tradition et de futurisme. (Instagram : moekhoja)

"La durabilité dans la mode n'est pas seulement une tendance, c'est une nécessité", a déclaré Mohammed Khoja, fondateur de la marque de vêtements saoudienne Hindamme, à Arab News.

"Nous nous concentrons sur la création de pièces intemporelles de haute qualité, conçues pour transcender les tendances. Nous évitons ainsi la surproduction et veillons à ce que nos vêtements puissent devenir des pièces vintages chères aux générations futures.

L'accent mis par Khoja sur le "design intemporel" s'aligne sur les objectifs de Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire les déchets et à promouvoir la consommation durable.

Pour résoudre le problème des déchets, l'Arabie saoudite investit dans la mode circulaire, un modèle axé sur la réutilisation, le recyclage et l'upcycling des vêtements pour prolonger leur cycle de vie.

La Commission de la mode, qui fait partie du ministère saoudien de la culture, a lancé des initiatives telles que le GFX Fashion Swap à Riyad, qui encourage l'échange de vêtements de haute qualité tout en éduquant les participants sur les avantages environnementaux de la prolongation de l'utilisation de la garde-robe.

"Nous n'avons pas besoin d'acheter sans cesse de nouveaux articles", a déclaré Nasiba Hafiz, une créatrice de mode saoudienne. "Pourquoi ne pas utiliser les articles que nous possédons déjà et les réutiliser ? De cette façon, nous pouvons réduire les déchets et devenir des consommateurs plus conscients".

Nasiba Hafiz collabore avec l'association caritative Al-Oula Women's Charitable Society pour transformer les tissus excédentaires en nouveaux vêtements, réduisant ainsi les déchets tout en favorisant l'émancipation des femmes issues de milieux défavorisés dans le sud de Djeddah.

Le centre de recherche sur les matériaux durables est une autre initiative importante. Établi en partenariat avec l'université King Abdullah de science et de technologie, ce centre développe des textiles écologiques pour les vêtements traditionnels tels que les abayas et les thobes.

En associant l'innovation au patrimoine culturel, le Royaume fait progresser les solutions de conception durable.

L'impact de la fast fashion va au-delà des déchets de consommation, avec un impact important, mais souvent négligé, sur les ressources en eau. Les usines des pays en développement, où sont produits la plupart des vêtements, consomment de grandes quantités d'eau et d'énergie.
Par exemple, la production d'une seule paire de jeans nécessite environ 3 781 litres d'eau, selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, soit suffisamment pour répondre aux besoins d'hydratation d'une personne pendant plus de cinq ans.

Les usines textiles rejettent également des déchets dangereux qui polluent les rivières et les nappes phréatiques, les processus de teinture et de traitement contribuant fortement à la contamination de l'eau.

La Banque mondiale estime que l'industrie de la mode génère 20 % des eaux usées mondiales, souvent chargées de produits chimiques toxiques.

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Les déchets des usines textiles sont rejetés dans la rivière Dravyavati au Rajasthan, en Inde. Les processus de teinture et de traitement dans les usines textiles contribuent fortement à la contamination de l'eau. (AFP)

En Arabie saoudite, où l'eau est rare, des créateurs comme Chaldene se font les champions de la durabilité. La marque utilise des matériaux respectueux de l'environnement, tels que des boutons en coquille de noix de coco, afin de réduire la dépendance à l'égard d'autres solutions gourmandes en ressources.

"Chaque détail de notre collection reflète notre engagement à minimiser les déchets et à honorer la nature", ont déclaré à Arab News les cofondatrices de Chaldene, Asma Al-Othaimeen et Ghada Al-Majed.

En effet, les créateurs saoudiens sont à la tête du mouvement de la mode durable dans le Royaume, et sont les pionniers d'approches innovantes visant à réduire l'impact de l'industrie sur l'environnement.

Ghaydaa Majdaly, l'une d'entre elles, utilise la technologie 3D pour transformer des bouteilles en plastique recyclées en tissu, garantissant ainsi une approche "zéro déchet".
"La technologie nous permet de réimaginer ce qui est possible dans la mode tout en relevant les défis environnementaux de la fast fashion", a déclaré Ghaydaa Majdaly.

Dans le même esprit, Nasiba Hafiz, en collaboration avec Al-Oula, réutilise les tissus mis au rebut pour en faire de nouveaux vêtements. Ce partenariat permet non seulement de réduire les déchets, mais aussi d'apporter un soutien économique aux femmes du sud de Djeddah.

"En réutilisant les matériaux, nous pouvons prolonger leur durée de vie et créer quelque chose de beau et de significatif", a déclaré Hafiz.


La saison de Diriyah inaugure les activités du district historique d'At-Turaif

La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
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La Saison Diriyah a lancé vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite. (Fourni)
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  • La saison 2024/2025 de Diriyah a débuté le 20 décembre de l'année dernière, sous le thème "Divertissez votre curiosité culturelle"

DIRIYAH, Riyad : La Saison de Diriyah a inauguré vendredi un nouveau programme d'activités dans le district d'At-Turaif, un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, offrant aux visiteurs une gamme d'expériences culturelles et historiques visant à explorer le patrimoine de l'Arabie saoudite.

Le programme met en lumière les moments clés de l'histoire du premier État saoudien à travers des ateliers, des représentations théâtrales et des sessions culturelles.

Les visiteurs participeront à des activités telles que des ateliers de création traditionnelle Najdi, des récitations de poèmes et des démonstrations de l'Arda saoudienne, la danse traditionnelle de l'épée du Royaume.

Le programme de cette année comprend également l'expérience interactive 850 mise à jour, nommée d'après la création de Diriyah en l'an 850 de l'hégire (1446 ou 1447 après J.-C. dans le calendrier grégorien).

L'expérience s'appuie sur des récits et des énigmes pour explorer des personnages historiques notables, dont l'imam Turki ben Abdullah, et des événements clés de l'histoire de Diriyah.

Des ateliers sur les techniques de construction traditionnelles, des jeux historiques et des expositions présentant l'architecture du quartier sont conçus pour approfondir la compréhension de l'importance culturelle de la région, tandis que des spectacles en direct et des discussions permettront au public de se familiariser avec les histoires du passé d'At-Turaif, notamment son rôle dans les débuts de l'Arabie saoudite en tant qu'État.

La saison 2024/2025 de Diriyah a débuté le 20 décembre de l'année dernière, sous le thème "Divertissez votre curiosité culturelle". L'événement vise à promouvoir Diriyah en tant que centre culturel, en combinant l'éducation historique avec des divertissements en direct et des vitrines créatives.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


"Indiana Jones and the Great Circle" : Une immersion dans l'univers du célèbre archéologue

Indiana Jones et le Grand Cercle" est une aventure mondiale des années 1930, imprégnée d'intrigues. (Fourni)
Indiana Jones et le Grand Cercle" est une aventure mondiale des années 1930, imprégnée d'intrigues. (Fourni)
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  • "Indiana Jones and the Great Circle" est une tentative audacieuse de mélanger les tropes de l'aventure classique avec les sensibilités du jeu moderne
  • Cette aventure mondiale des années 1930 est imprégnée d'intrigues, mettant les joueurs sur la voie de la découverte d'un ordre secret de géants caché sous le Vatican, avec la menace constante des antagonistes nazis qui rendent les enjeux plus élevés

LONDRES : "Indiana Jones and the Great Circle" est une tentative audacieuse de mélanger les tropes de l'aventure classique avec les sensibilités du jeu moderne, bien que son titre fade ne rende pas justice à l'ampleur de son ambition.

Cette aventure mondiale des années 1930 est imprégnée d'intrigues, mettant les joueurs sur la voie de la découverte d'un ordre secret de géants caché sous le Vatican, avec la menace constante des antagonistes nazis qui rendent les enjeux encore plus élevés.

Les fans de la série "Tomb Raider" se retrouveront ici en terrain connu, même si le jeu comporte également des éléments rappelant "Metal Gear Solid". Cependant, au lieu d'un jeu d'espionnage et de furtivité, "The Great Circle" s'appuie sur des énigmes satisfaisantes et des combats au corps à corps viscéraux. Le résultat est un jeu qui semble ancré dans le passé, tant par ses thèmes narratifs que par ses touches de gameplay rétro.

Les combats du jeu sont rafraîchissants et physiques, mettant l'accent sur les bagarres plutôt que sur les armes à feu. Les coups de poing tombent avec un impact gratifiant, accompagnés d'effets sonores rétro qui évoquent les classiques de l'arcade. C'est une approche inhabituelle dans un genre souvent dominé par les armes à feu, et elle fonctionne étonnamment bien, même si la simplicité de l'intelligence artificielle des ennemis nuit à l'expérience. Le combat peut parfois sembler maladroit, les ennemis se comportant de manière erratique et souvent hilarante, les portes se verrouillant inexplicablement ou les corps s'entassant dans des positions inconfortables.

Les énigmes sont un autre point fort, conçues pour trouver un équilibre entre le défi et l'accessibilité. Elles ne laisseront pas les joueurs perplexes pendant des heures, mais elles sont suffisamment complexes pour être gratifiantes. Les mécanismes à l'ancienne des puzzles, comme tourner physiquement des clés ou déchiffrer des codes simples, confèrent un charme nostalgique qui s'inscrit dans le cadre des années 1930 du jeu.

Un arbre d'amélioration alimenté par des "points d'aventure" à collectionner ajoute un sentiment de progression, permettant aux joueurs d'améliorer leurs capacités au fur et à mesure. Le système est simple mais efficace, offrant suffisamment de variété pour que l'exploration en vaille la peine sans pour autant submerger les joueurs occasionnels.

"The Great Circle" s'épanouit grâce à sa narration inspirée des romans de gare. La toile de fond est suffisamment grandiose, avec des lieux tels que la Rome nocturne qui prennent vie avec des détails stupéfiants. L'intrigue mêle mystères historiques et éléments fantastiques, et bien qu'elle soit familière aux fans chevronnés du genre, les plaisanteries et les dialogues permettent de garder la tête froide tandis qu'Indy cherche à déjouer les plans diaboliques des nazis.

Le protagoniste manie avec aisance l'insolence à la Indiana Jones, tandis qu'une compagne déterminée et pleine d'esprit veille à ce que la dynamique ne s'essouffle jamais. L'interaction entre les deux personnages est vive et efficace, ajoutant une légèreté bien nécessaire à une histoire qui pourrait autrement virer au mélodrame.

En revanche, les ennemis fascistes du jeu manquent de nuance et ne servent que de chair à canon. Pour une histoire au concept aussi ambitieux, il est décevant que les antagonistes ne se distinguent pas davantage.

Là où "The Great Circle" brille vraiment, c'est dans ses environnements. Des rues pavées de Rome aux pyramides de Gizeh, l'attention portée aux détails est remarquable. Le jeu fait également un usage intelligent de sa caméra, offrant des indices subtils au cours de l'exploration et récompensant les joueurs avec des détails historiques fascinants.

The Great Circle est le rêve d'un fan de cinéma, plein de clins d'œil aux classiques de l'aventure et débordant de charme nostalgique. Pour les nouveaux venus dans le genre, il peut sembler moins engageant en raison de ses mécanismes désuets et de son manque occasionnel de finition. Néanmoins, il s'agit d'une aventure satisfaisante pour ceux qui sont prêts à accepter ses racines rétro et son style cinématographique.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com