Le régime syrien ne sait plus comment se procurer des devises pour renflouer ses caisses. Le nouveau Premier ministre, Hussein Arnous, a émis jeudi, selon les médias locaux, un décret contraignant les ressortissants syriens à échanger 100 dollars dès leur entrée dans le pays, par voie terrestre ou aérienne, contre l’équivalent en livres au taux officiel. La Banque centrale syrienne a relevé le taux de change officiel de la livre syrienne à 1 256 pour 1 dollar le 16 juin dernier, mais son prix au marché noir oscille entre 2 300 et 2 650, et a même atteint les 3 000.
L’État cherche ainsi à récupérer des dollars, mais procède à une opération que l’on pourrait qualifier de racket auprès de ses citoyens qui perdront la moitié de la valeur de leur précieuse monnaie. Cette nouvelle décision devrait entrer en vigueur le mois prochain dans une perspective où les frontières rouvriraient après une fermeture de plus de trois mois en raison de la crise sanitaire due au coronavirus. Un article du centre de recherche Synaps relève que le régime
Cette nouvelle taxe déguisée a sans surprise provoqué de vives réactions de la part de la population habitant en zones de régime, certains internautes appelant même, non sans ironie, à un retour de l’ancien Premier ministre, Imad Khamis, jugé corrompu et limogé le mois dernier.
Syrie : En mal de devises étrangères, le régime rackette ses citoyens
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Syrie : En mal de devises étrangères, le régime rackette ses citoyens
- Un décret contraignant les ressortissants syriens à échanger 100 dollars dès leur entrée dans le pays
- Cette nouvelle taxe déguisée a sans surprise provoqué de vives réactions de la part de la population
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