Lorsque l’on associe politique et corruption, certaines parties nous viennent directement à l’esprit. Les révélations du Président de la République accusant de hauts responsables d’avoir détourné des dons étrangers destinés à la Tunisie en les plaçant dans des banques étrangères ne plaident pas en faveur d’une réputation sans tache pour différents acteurs politiques et parties prenantes.
Ce n’est malheureusement pas une surprise. Les travers étaient nombreux et bien connus. Dans tous les cas de figure, l’immunité de ceux qui se croyaient intouchables était de mise. Et au vu de tout ce qui a accompagné les années post-révolution, tout était sujet à des pratiques douteuses qui ont fait de l’action politique une source de corruption et d’enrichissement illicite.
Une décomposition et un dérèglement qui avaient une fâcheuse tendance à se robotiser dans les affaires politiques. Leur expansion en même temps que leur propagation s’inscrivaient dans un raisonnement tout aussi regrettable: l’immoralité et la perversion au prix fort.
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