L’ancien président iranien, Hassan Rohani, a mentionné dans différents discours que les sanctions pourraient être levées en un jour
La prospérité de l’Iran exigerait une atmosphère relativement démocratique, incompatible avec le Vilayet-e-Faqih fondé sur la répression du peuple iranien
Le média d'information, Foreign Policy, écrit que le gouvernement de Biden est sérieux quant à la relance de l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien de 2015, le JCPoA. Le président américain doit « réagir de manière appropriée » à l'attaque de drones des Gardiens de la révolution contre le pétrolier MV Mercer Street, exploité par une entreprise israélienne, au large des côtes d'Oman. Un échec à cet égard pourrait potentiellement compromettre la poursuite des négociations du JCPoA.
L’ancien président iranien, Hassan Rohani, a mentionné dans différents discours que les sanctions pourraient être levées en un jour. Par crainte du Guide Suprême, Ali Khamenei, il n’a pas précisé ce qui pouvait être accompli. La levée des sanctions pourrait s’appliquer si le régime iranien mettait fin à son ingérence militaire dans la région par le biais de ses mandataires ainsi qu’à son programme de missiles.
Afin d’obtenir plus de concessions des pays occidentaux dans les négociations nucléaires en cours, le régime procède à la perturbation du flux des navires pétroliers dans la voie navigable du golfe Persique. Le régime iranien, connu pour son manque de transparence, ne renoncera pas à son ingérence dans les affaires de la région, même après la levée des sanctions.
Après la signature de l’accord nucléaire (JCPoA) en 2015, l’Iran a pu vendre jusqu’à deux millions et demi de barils de pétrole par jour, et débloquer au moins 150 milliards de dollars de l’argent du régime. Cet argent, au lieu d’être dépensé pour le bien-être des Iraniens, est dépensé en majorité pour financer les activités terroristes du régime et de ses groupes militants dans différents pays de la région.
Le régime iranien, connu pour son manque de transparence, ne renoncera pas à son ingérence dans les affaires de la région, même après la levée des sanctions
Hamid Enayat
Il y a quelques années, Javad Larijani, secrétaire iranien du Haut Conseil des droits de l'homme qui a théorisé et légitimé l'usage de la torture au sein du régime, a défini le terrorisme et les prises d'otages comme une nouvelle forme de pouvoir. Des aspects de cette théorie sont facilement décelés dans les politiques intérieures et internationales du régime iranien, imposé aux Iraniens et au monde suite à la chute de la monarchie iranienne en 1979.
Ce régime est tel un corps étranger dans le corps humain, et repoussé par ses anticorps pour s’en débarrasser. C’est un régime attardé par rapport au monde du 21ème siècle, et destiné à la ruine et l’effondrement. Conscient de ce fait, le régime iranien essaie d’affirmer sa présence en se livrant au chantage, à l'assassinat et à la prise d’otage. Au cours de ses 42 dernières années, la guerre et les troubles ont été l'une de ses principales occupations. Des slogans comme « Mort aux États-Unis » et « Mort à Israël » dans les rassemblements pro-régime ne ciblent qu’une adhésion d’autres individus et groupes au régime et ses idées.
Dans un discours, Rohani avait annoncé que le régime est en conflit constant avec la communauté internationale depuis quarante ans. Le régime de Vilayet-e-Faqih, fondé sur des croyances religieuses médiévales, s'est imposé à la société moderne à la faveur du vide politique résultant de la destruction des forces progressistes iraniennes par la dictature du Shah.
L’Iran est une scène dominée par le déficit social et économique. Sa prospérité exigerait une atmosphère relativement démocratique, incompatible avec Vilayet-e-Faqih fondée sur la répression du peuple iranien et qui manifeste une méthode politique d’antisémitisme. Dans cette politique, l’attention, le potentiel et les ressources de l’Iran sont orientés vers la guerre et la destruction.
Le caractère terroriste de ce régime n'est un secret pour personne. Le bombardement du quartier général des Marines américains et celui des soldats français postés au Liban le 23 octobre 1983, le bombardement du centre juif en Argentine le 18 juillet 1994, le complot terroriste pour faire exploser le rassemblement de l'opposition iranienne à Paris et d’autres activités terroristes similaires démontrent sa nature. Ce sont les plus hautes autorités du régime iranien qui sont derrière ces activités terroristes. Divers tribunaux en Argentine et en Allemagne ont convoqué les plus hauts responsables du régime et les ont tenus responsables.
L’anti-occidentalisme
L'anti-américanisme ou le slogan « mort à Israël » ont été la politique de la République islamique pour séduire des individus et des groupes partageant les mêmes idées. L'anti-occidentalisme n'a jamais été l'un des idéaux et objectifs de l'Iran. Il n’a été qu’un outil car lorsque les intérêts du régime étaient en jeu, ce dernier a cherché à établir les meilleures relations avec l'Occident, notamment :
- Négocier avec les Américains pour la libération des otages après 444 jours de prises d'otages aventureuses. (La prise d'otages a été l'occasion pour le régime de réprimer son opposition.)
- Négocier secrètement avec les Américains et les Israéliens pour obtenir des armes en échange de la libération des otages américains au Liban (1985)
- Reprendre les relations avec l'Arabie Saoudite après l'assassinat de pèlerins iraniens à La Mecque (1987), alors que Khomeiny avait auparavant rompu les liens et annoncé que « si nous pardonnons à Saddam, nous ne pardonnerons pas à Fahd » (à l’époque roi d'Arabie saoudite)
- Soutenir les États-Unis pour renverser Saddam Hussein (2003) en donnant le feu vert aux révolutionnaires irakiens pour négocier et interagir avec les États-Unis.
Un ministre du renseignement iranien pendant la guerre Iran-Irak avait déclaré que le slogan "Mort à l'Amérique" avait été beaucoup plus efficace pour discréditer les groupes d'opposition que toute autre méthode ou politique.
Alors que Khamenei a interdit l'importation de vaccins, le nombre de décès dus au covid-19 augmente de jour en jour. L'Iran compte actuellement le plus grand nombre de victimes de cette pandémie au monde par rapport à sa population. Selon des sources fiables, le nombre de décès dus au covid-19 a dépassé 360 000 en Iran.
Les unités de résistance suivent le plan en dix points du chef de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, cette femme musulmane qui a défié l’Ayatollah antiféministe, Khamenei, et qui ouvre la voie pour séparer la religion de l'État et réaliser l'égalité entre les sexes.
Depuis quarante ans, il n'y a que deux pôles en Iran. La résistance populaire et la souveraineté. Comme le dit Carl Smith, c'est pour couvrir les tensions entre eux que le régime opte pour l'hostilité et l’ingérence dans la région.