Lancé par un groupe d’expatriés, « Li Watani » est un événement multidisciplinaire alliant performances d’artistes, expositions et ventes d’art dont les revenus seront reversés à plusieurs associations en aide au Liban. Jean Abou Faysal, l’un de ses instigateurs, en parle à « L’Orient-Le Jour »*.
Comment est née l’idée du projet Li Watani ?
Au moment où le Liban a commencé à péricliter en pleine crise socio-économique, à laquelle est venue se rajouter celle, sanitaire, du coronavirus, nous nous étions regroupés avec quatre expatriés à Paris pour réfléchir à des moyens de venir en aide aux Libanais. La terrible explosion du 4 août n’a fait que renforcer notre volonté d’épauler notre pays dans cette étape infiniment triste et dure qu’il traverse en ce moment. Sauf qu’il fallait qu’on agisse vite, puisque les aides devenaient de plus en plus urgentes. Ce qui a été fabuleux, c’est qu’aussitôt, plus de 100 actifs libanais se sont rassemblés autour de ce projet. Chacun de nous, venant de professions différentes, a apporté son aide à sa manière, entre curation des œuvres d’art, gestion des fonds récoltés et communication… Nous avons tout organisé et monté en moins d’un mois.
C’est une initiative particulière car elle regroupe en fait plusieurs événements en un…
Justement, l’idée était d’approcher l’art en tant qu’ensemble en créant un concept immersif où les visiteurs peuvent déambuler dans l’espace, passer d’une présentation de l’ONG Impact Lebanon à des performances d’artistes, projections vidéo, lectures de poésie.