PARIS : Suite à l’explosion du 4 Août qui a dévasté le port de Beyrouth et ses environs, la France n’a cessé de démontrer son soutien infaillible aux Libanais. Que ce soit sur le plan humain, politique, institutionnel et matériel, le gouvernement français a marqué son lien indéfectible avec le pays des Cèdres.
Le Sénat a par ailleurs accueilli vendredi dernier, et en partenariat avec Euronews, un concert en hommage aux victimes de ce drame. Avec sa dernière composition « Beyrouth ne meurt pas », le pianiste franco-libanais Omar Harfouch, a envouté les personnalités présentes à l’événement.
« J'ai vécu la guerre civile au Liban. Je n'ai jamais eu le sentiment que le Liban était en train de mourir. Mais cette explosion a eu pour effet non pas seulement des dégâts humains, mais elle a aussi détruit les musées, l'art. Quand j'ai compris l'étendue des dégâts et que c'est la culture qui a été touchée, j'ai su que l'âme de Beyrouth avait été touchée et qu'elle risquait de mourir », a confié le concertiste à Euronews.
Symbole de l’amitié et des liens forts entre les deux pays, ce moment de musique a aussi été l’occasion pour les sénateurs, diplomates et membres de la diaspora conviés, de discuter des prochaines mesures diplomatiques entre les deux États.
Le président du Sénat, Gérard Larcher, a ainsi expliqué qu’« il appartient aux Libanais et à eux seuls de décider. Mais comme nous l'avons fait pour un certain nombre de pays, nous sommes disponibles afin d’aider à la naissance d'une institution qui permette le bicamérisme »