Algérie: peines de prison et internet coupé contre la triche au bac

Une manifestation à Paris en novembre 2019 contre les coupures d'internet et la censure sur les réseaux en Algérie. (AFP).
Une manifestation à Paris en novembre 2019 contre les coupures d'internet et la censure sur les réseaux en Algérie. (AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 23 juin 2021

Algérie: peines de prison et internet coupé contre la triche au bac

  • Les peines s'échelonnent de six mois à trois ans d'emprisonnement et sont accompagnées de fortes amendes, a indiqué mercredi le ministère de la Justice dans un communiqué
  • Ces infractions, recensées dans 15 des 58 wilayas (préfectures) du pays, ont été détectées par l'organisme chargé de la lutte contre la cybercriminalité

ALGER: Trente-et-une personnes ont été condamnées à des peines de prison ferme en Algérie pour fraude au baccalauréat en Algérie, le pays vivant au rythme des coupures d'internet censées empêcher la triche généralisée à cet examen.  

Les peines s'échelonnent de six mois à trois ans d'emprisonnement et sont accompagnées de fortes amendes, a indiqué mercredi le ministère de la Justice dans un communiqué. 

Au total, 84 individus ont été poursuivis en justice, dont 40 placés sous mandat de dépôt et 13 sous contrôle judiciaire, selon la même source. Ils sont accusés de « délit de diffusion de sujets d'examens et de corrigés types du baccalauréat par le biais de moyens de communication à distance », à savoir les réseaux sociaux.

Ces infractions, recensées dans 15 des 58 wilayas (préfectures) du pays, ont été détectées par l'organisme chargé de la lutte contre la cybercriminalité. 

Les épreuves du baccalauréat en Algérie ont débuté dimanche et se poursuivront jusqu'à jeudi pour plus de 731 000 candidats.

Pour la 5e année consécutive, cet examen -sésame pour l'entrée en études supérieures- entraîne un blocage des réseaux sociaux et de fortes perturbations d'internet pendant une grande partie de la journée dans le pays.

La session 2016 du bac avait été entachée par une fraude massive, les sujets ayant fuité sur les réseaux sociaux.

Depuis, les autorités ont décidé de transformer l'Algérie en immense zone blanche durant les cinq jours d'épreuves.

Ce qui ne manque pas de susciter la polémique et, entre autres, la colère des professionnels des technologies de l'information et de la communication.

Car ni le blocage de WhatsApp, Facebook et Twitter, ni les coupures de l'internet ne sont parvenus à endiguer la triche.

Cette année, avec la multiplication du télétravail et de l'enseignement universitaire à distance à cause du Covid, l'impact économique de cette paralysie est encore plus pénalisant.

Le président de l'Association de protection des consommateurs, Mustapha Zebdi, a qualifié la neutralisation d'internet « de démarche inacceptable ».

Dans un communiqué, l'opérateur public Algérie Telecom a reconnu restreindre « l’accès à certains réseaux pour une durée déterminée » afin de « contribuer au succès de la session 2021 (du bac) et lui assurer plus de crédibilité et d’intégrité ».

En attendant, des internautes suggèrent, non sans humour, que la seule façon d'éliminer le problème serait de... supprimer le bac.

Il est néanmoins un endroit en Algérie où la fraude est quasi absente : les 47 établissements pénitentiaires, agréés par le ministère de l'Education nationale comme centres d'examen. 5 084 détenus -4 977 hommes et 107 femmes- y passent le bac cette année, avec un taux de réussite généralement de 100% et l'espoir d'obtenir une grâce.


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
Short Url
  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
Short Url
  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Short Url
  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.