Le circuit culturel va inclure des conférences sur l’écrivain espagnol, des projections cinématographiques, des ateliers sur le flamenco et un concours de traduction de BD de l’arabe vers l’espagnol, du 5 au 25 septembre prochain.
Dans la lignée de l’évènement « Sur les traces de Cervantès à Alger », l’ambassade d’Espagne en Algérie et l’Institut Cervantès programment un circuit culturel pour la rentrée qui va inclure des conférences sur l’auteur ibérique, des projections cinématographiques, des ateliers sur le flamenco et un concours de traduction de BD de l’arabe vers l’espagnol.
Annulées à cause de la pandémie en avril dernier, les deux conférences qui devaient se tenir dans le cadre du mois du livre reviendront finalement d’ici quelques jours, avec l’écrivain et président d’honneur de l’Association des cervantistes, José Manuel Lucía Megías, et María Pilar Garrido Clemente, professeure de l’université de Murcie. Les interventions des deux universitaires porteront sur le séjour de Miguel de Cervantes en Algérie, sa captivité et l’influence de la culture islamique et arabe sur son œuvre.
Ces conférences, dévoile Eugenia Menéndez Reye, conseillère à l’ambassade d’Espagne à Alger, « auront également pour objectif de contribuer à la promotion de la route culturelle et touristique Miguel de Cervantes à Alger et d’asseoir les bases permettant de faire de cette ville une référence des études cervantines. »
La mise en valeur de cette route mythique est l’un des objectifs tracés par les représentants de la diplomatie ibérique en notre pays. Elle est le résultat, précise-t-elle, de plusieurs années de travail avec les autorités algériennes.
À travers son circuit, Alger fait actuellement partie du groupe restreint du réseau des villes cervantines dans le monde avec l’Espagne et les villes d’Azul en Argentine, Montevideo en Uruguay et Lisbonne au Portugal. Des vérités sur le séjour de l’auteur de Don Quichotte seront également révélées lors de cette manifestation, afin de « mettre fin au mythe qu’Alger était juste une prison où l’illustre écrivain a vécu comme esclave pendant cinq ans ».