Ce communiqué a été publié peu avant l'expiration, lundi à 00H00 heure de Niamey (dimanche 23h00 GMT), de l'ultimatum adressé le 30 juillet par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest
Les frontières terrestres et aériennes du Niger avec cinq pays (Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali, Tchad), fermées lors du coup d'Etat du 26 juillet, avaient été réouvertes le 2 août
Le Nigeria a annoncé couper l'approvisionnement en électricité à son voisin, en ligne avec les sanctions décidées par les voisins ouest-africains du Niger
Dans le quartier voisin de Dan Zama, Mohamed tente de rassurer des enfants fatigués d'attendre le retour du courant pour se faire coiffer
Le putsch est vécu comme une libération pour nombre de petits commerçants aux prises avec une situation économique morose
Face à une classe politique jugée corrompue, l’armée nationale a conservé son prestige. Et en cas de guerre contre les forces de la Cedeao, la victoire ne fait aucun doute
A la veille d’une possible intervention des forces ouest-africaines contre la junte au pouvoir, nombre d’habitants de Niamey s'élèvent contre une opération militaire
La capitale est un fief des opposants au régime déchu du président Mohamed Bazoum, toujours retenu en otage par les militaires
Vendredi, les chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest ont «défini les contours d'une «éventuelle intervention militaire» contre la junte nigérienne
Le 30 juillet, quatre jours après le coup d'Etat qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum, la Cédéao avait donné sept jours aux putschistes, soit jusqu'à dimanche soir, pour le rétablir dans ses fonctions, sous peine d'utiliser «la force»