Les manifestations samedi ont coûté la vie à au moins trois manifestants et blessé une centaine
Un responsable du ministère soudanais des Affaires étrangères a par ailleurs exprimé sa «déception» à l'ambassadeur du Royaume-Uni au Soudan après que ce dernier a publié une vidéo condamnant le coup d'Etat
Plus de 600 personnes, selon la préfecture, sont venues manifester contre la venue du polémiste à l'appel notamment du collectif «Nantes révoltée»
Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour faire reculer les anti-Zemmour qui faisaient face à plusieurs dizaines de sympathisants du polémiste
Si en 2019, l'armée faisait tomber Omar el-Béchir conformément au souhait de centaines de milliers de manifestants pro-démocratie, aujourd'hui, la lune de miel entre militaires et civils est terminée
Et la fracture est même désormais actée au sein du camp civil. De quoi offrir une brèche à l'armée et au général Abdel Fattah al-Burhane, qui a dissous lundi les autorités de transition qu'il dirigeait
Le cortège s'est élancé en début d'après-midi de la Place Bellecour, derrière une banderole où était écrit «tous unis contre les violences d'extrême droite»
Dans leur appel à manifester, les organisateurs rappellent que Lyon est «considérée comme un "laboratoire de l'extrême droite"»
Le FLC - canal historique - prévoit une "manifestation d'un million de personnes", à Khartoum et dans les autres villes du Soudan, afin de réclamer la poursuite de la transition censée mener à des élections fin 2023
Se détachant du canal historique, une faction mobilise depuis samedi ses partisans et organise un sit-in annoncé comme "illimité" devant le palais présidentiel de Khartoum
La journée du 17 octobre 2019 avait marqué au Liban le début d'un mouvement sans précédent à travers toutes les régions du pays, réclamant le départ de l'ensemble d'une classe politique inchangée depuis des décennies
«Si quelqu'un se demande pourquoi il n'y a pas beaucoup de manifestants, c'est parce que nous sommes privés d'essence, d'électricité et d'argent», a affirmé Rabih Zein
«C'est un petit pas de plus mais ce n'est pas satisfaisant», a déclaré l'historien Gilles Manceron, un des responsables de la Ligue des droits de l'Homme (LDH) qui appelait à manifester
Le 17 octobre 1961, quelque 30 000 Algériens avaient manifesté pacifiquement à l'appel du FLN contre le couvre-feu qui leur était imposé
Pour les partisans d'un gouvernement civil, fer de lance de la révolte populaire qui a mis fin en 2019 à 30 ans de dictature du général Omar el-Béchir, ce sit-in est un «coup d'Etat»
Les forces de l'ordre aux portes du palais ne sont pas intervenues pour empêcher le campement, alors qu'une semaine auparavant elles avaient interdit à un défilé d'avocats de s'approcher des lieux
Il y a 60 ans, ils étaient plus de 30.000 Algériens à manifester pacifiquement à l'appel de la branche locale du FLN (Front de libération nationale) en France
La répression fut sanglante avec plusieurs manifestants tués par balle dont les corps furent pour certains jetés dans la Seine