Manifestation devant TF1 contre une interview de Netanyahu

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Publié le Vendredi 31 mai 2024

Manifestation devant TF1 contre une interview de Netanyahu

  • Portant keffiehs et drapeaux palestiniens, les manifestants, dont les premiers sont arrivés avant 19h00 aux abords de la tour où se trouvent TF1 et LCI, sont venus en trois cortèges, a constaté une journaliste de l'AFP
  • A défaut de pouvoir atteindre la tour, isolée par un important dispositif policier, ils se sont réunis en un seul groupe, entouré par un cordon de forces de l'ordre, dans une ambiance bon enfant, aux cris de "Gaza, Gaza, Paris est avec toi"

PARIS: Jusqu'à 2.500 personnes se sont rassemblées jeudi soir devant le siège de TF1 à Boulogne-Billancourt, en banlieue parisienne, pour protester contre la diffusion sur la chaîne d'information du groupe, LCI, d'une interview du Premier ministre israélien.

Benjamin Netanyahu y a répété la position officielle vis-à-vis de l'opération militaire israélienne à Gaza, notamment que "le nombre de pertes civiles relatives aux pertes de combattants (palestiniens est) le taux le plus bas qu'on a vu dans une guerre urbaine". Il a qualifié de "calomnies antisémites" les accusations contre Israël de cibler des civils ou de les affamer.

Cet entretien, réalisé à distance et diffusé à 20h30, intervient pendant une vague d'indignation internationale soulevée par le bombardement meurtrier d'un camp de déplacés à Rafah dimanche. Dans la ville surpeuplée, l'armée israélienne poursuit ses frappes et son offensive terrestre lancée le 7 mai pour, selon elle, éliminer les derniers bataillons du Hamas.

Portant keffiehs et drapeaux palestiniens, les manifestants, dont les premiers sont arrivés avant 19h00 aux abords de la tour où se trouvent TF1 et LCI, sont venus en trois cortèges, a constaté une journaliste de l'AFP. Une partie d'entre-eux ont bloqué la voie rapide George Pompidou.

A défaut de pouvoir atteindre la tour, isolée par un important dispositif policier, ils se sont réunis en un seul groupe, entouré par un cordon de forces de l'ordre, dans une ambiance bon enfant, aux cris de "Gaza, Gaza, Paris est avec toi", "Un Cessez le Feu maintenant" ou encore "Israël assassin".

Le rassemblement, qui s'est déroulé sans incident, a comptabilisé jusqu'à 2.500 personnes au plus fort de la soirée, selon la préfecture de police.

A la dispersion, "quelques dizaines de manifestants se sont rejoints près de la gare Saint-Lazare, où les forces de l'ordre ont empêché la formation de cortèges sauvages", a indiqué à l'AFP une source policière, constatant un retour à la normale vers minuit.

"Je suis venue parce que je n'en peux plus de voir les images que nous voyons quotidiennement depuis des mois. Trop, trop de morts, d'enfants innocents. Il faut dire stop", a expliqué Nadège Roubaud, retraitée de 67 ans, à l'AFP.

Soraya, étudiante en sciences politiques de 23 ans qui ne souhaitait pas donner son nom, a estimé qu'un "génocide (est) en cours et (que) personne ne fait rien. Balancer des bombes sur des camps de réfugiés alors que les gens n'ont nulle pas où aller... Pourquoi le monde ne dit rien ?", a-t-elle lancé.

« Sabotez cette émission »

Après l'annonce dans la journée de la diffusion de cette interview, plusieurs élus de La France insoumise et des associations se sont indignés.

L'Association France Palestine solidarité (AFPS) a posté sur X: "la place de celui que le procureur de la Cour pénale internationale considère comme un criminel de guerre et un criminel contre l'humanité est devant la justice et non sur les plateaux télé en France !"

Urgence Palestine a encouragé, par le même biais, à "appeler pour exiger l'annulation de la diffusion", "interpeller (les chaînes) sur les réseaux sociaux" et se rassembler "à 19H00 devant TF1 et LCI".

"Non à l'apologie du génocide. BOYCOTT TF1! Rdv à 19H00 ce soir devant les locaux de TF1 et LCI!", a écrit le député Louis Boyard sur X.

"Salariés et stagiaires du groupe TF1 prenez vos responsabilités! Sabotez cette émission", a renchéri la militante franco-palestinienne Rima Hassan, septième sur la liste LFI aux élections européennes, enjoignant ses abonnés à appeler la chaîne privée. "Il n'est pas question que la parole d'un criminel de guerre soit diffusée ce soir".

La France insoumise a fait de la dénonciation de la situation à Gaza - qu'elle qualifie de "génocide" - un des axes principaux de sa campagne pour les européennes. Ses élus participent depuis lundi soir aux manifestations contre les bombardements sur Rafah, qui rassemblent des milliers de personnes.

Une autre manifestation a eu lieu jeudi à Paris pour protester contre la présence d'entreprises israéliennes au salon d'armement Eurosatory.

A Marseille, 300 personnes se sont réunies dans la soirée, selon la préfecture de police, sans incident à signaler à 22h00.

A Nice, les organisateurs d'un rassemblement devant la mairie, ayant lieu chaque samedi depuis novembre, ont annoncé qu'il serait désormais quotidien, tant que les drapeaux israéliens resteront sur le fronton du bâtiment.

La guerre entre Israël et le Hamas a éclaté après une attaque sans précédent le 7 octobre sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza par des commandos du mouvement islamiste palestinien, qui a entraîné la mort de plus de 1.189 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte réalisé par l'AFP à partir des chiffres officiels.

L'opération de représailles d'Israël a fait plus de 36.000 morts, en majorité des civils, et entraîné une crise humanitaire majeure dans le territoire palestinien, selon le ministère de la Santé du Hamas.

 


Agression de Prisca Thevenot: le parquet requiert la détention provisoire pour deux mis en cause

Fondateur du parti de gauche La France Insoumise (LFI) Jean-Luc Melenchon (C) marche avec le candidat du Nouveau Front Populaire (NFP), une coalition de gauche pour les élections législatives, Adel Amara (L) lors d'une rencontre avec des habitants dans le cadre d'une visite de campagne politique à Villiers-sur-Marne, le 5 juillet 2024. (AFP)
Fondateur du parti de gauche La France Insoumise (LFI) Jean-Luc Melenchon (C) marche avec le candidat du Nouveau Front Populaire (NFP), une coalition de gauche pour les élections législatives, Adel Amara (L) lors d'une rencontre avec des habitants dans le cadre d'une visite de campagne politique à Villiers-sur-Marne, le 5 juillet 2024. (AFP)
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  • Mme Thevenot, candidate aux élections législatives dans les Hauts-de-Seine, et sa suppléante Virginie Lanlo avaient été victimes mercredi avec leur équipe d'une agression lors d'une opération de collage d'affiches.
  • les derniers jours sont marqués par une multiplication des accrochages verbaux mais aussi physiques.

PARIS : Le parquet de Nanterre a requis vendredi qu'un mineur et un majeur mis en cause dans l'agression mercredi à Meudon de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et de son équipe soient mis en examen et placés en détention provisoire, a indiqué le ministère public dans un communiqué à l'AFP.

Né en 2004, le jeune homme majeur mis en cause a été condamné deux fois, l'une pour trafic de stupéfiants et l'autre pour conduite sans permis et recel.

Le plus jeune, né en 2007, a "été jugé à deux reprises pour un vol en réunion et un port d'arme, et fait l'objet d'une mesure éducative judiciaire", poursuit le parquet.

Ils sont présentés vendredi à un juge d'instruction "en vue de leur mise en examen", ajoute encore cette source.

Quant aux deux autres mineurs interpellés mercredi, leurs gardes à vue "ont été levées vendredi (...) en l'absence de charges suffisantes retenues contre eux à ce stade", indique encore le parquet.

Mme Thevenot, candidate aux élections législatives dans les Hauts-de-Seine, et sa suppléante Virginie Lanlo avaient été victimes mercredi avec leur équipe d'une agression lors d'une opération de collage d'affiches.

Selon une source proche du dossier, Prisca Thevenot et une de ses collaboratrices ont été prises à partie par une vingtaine de personnes.

La ministre n'a pas été touchée, mais sa collaboratrice et un militant ont été blessés et transportés à l'hôpital.

L'hospitalisation de ce dernier est "toujours en cours", précise le parquet dans son communiqué, qui détaille que son incapacité totale de travail (ITT) "est pour l'heure évaluée à 30 jours".

Quant à Mme Lanlo, elle a pour l'instant une ITT de 5 jours en raison des violences subies et son véhicule a subi des dégradations.

Le parquet de Nanterre a ouvert vendredi une information judiciaire notamment pour violences commises en réunion sur un élu public.

L'agression de Mme Thevenot et de son équipe avait profondément choqué la classe politique, à quelques jours du second tour des élections législatives anticipées.

Alors que les candidats sont encore en campagne pour quelques heures dans 501 des 577 circonscriptions, après 76 élections au premier tour, les derniers jours sont marqués par une multiplication des accrochages verbaux mais aussi physiques.

Cinquante-et-un candidats, suppléants ou militants ont été "agressés physiquement" ces derniers jours en France, a annoncé vendredi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.


Législatives: le gouvernement redoute des "débordements", les forces de l'ordre mobilisées

Jean-Luc Mélenchon (C), fondateur du parti de gauche La France Insoumise (LFI), marche avec le candidat du Nouveau Front Populaire (NFP), une coalition de gauche pour les élections législatives, Adel Amara (2R), lors d'une rencontre avec des habitants dans le cadre d'une visite de campagne politique à Villiers-sur-Marne, le 5 juillet 2024. (AFP)
Jean-Luc Mélenchon (C), fondateur du parti de gauche La France Insoumise (LFI), marche avec le candidat du Nouveau Front Populaire (NFP), une coalition de gauche pour les élections législatives, Adel Amara (2R), lors d'une rencontre avec des habitants dans le cadre d'une visite de campagne politique à Villiers-sur-Marne, le 5 juillet 2024. (AFP)
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  • Au cours de cette campagne accélérée, particulièrement tendue, "51 candidats, suppléants ou militants" ont été "agressés physiquement", a indiqué vendredi Gérald Darmanin.
  • Pour faire face à toute éventualité, le gouvernement a décidé de mobiliser dimanche soir 30.000 policiers et gendarmes dont 5.000 à Paris et en banlieue.

PARIS : Le climat de tension de la campagne législative, marquée dans l’entre-deux-tours par des agressions et violences envers des candidats ou militants, fait craindre au gouvernement "des débordements" dès dimanche soir, quel que soit le résultat des urnes.

Au cours de cette campagne accélérée, particulièrement tendue, "51 candidats, suppléants ou militants" ont été "agressés physiquement", a indiqué vendredi Gérald Darmanin, qui a dit "redouter des débordements dimanche", à l'issue du second tour.

Le ministre de l'Intérieur a ajouté que les forces de l'ordre avaient procédé à "plus d'une trentaine d'interpellations" en lien avec ces violences.

Parmi ces interpellés figurent "des gens spontanément énervés" ou des "militants politiques d'ultragauche ou d'ultradroite", a précisé le ministre, lui-même candidat à Tourcoing.

- "France à vif" -

Jeudi, commentant l'agression de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et de deux membres de son équipe à Meudon, lors d'un collage d'affiches, il avait jugé qu'"il se pass(ait) quelque chose qui confine à la libération de la violence".

Mais vendredi, aucun signe précis n'était détecté par les services de renseignement laissant présager une flambée de violence, à quelques semaines du début des Jeux olympiques dans la capitale (26 juillet - 11 août).

"Je ne lis pas dans les boules de cristal, mais les forces de l'ordre mobilisées sont placées dans une configuration telle qu'elles pourront faire face à toute situation", commentait vendredi auprès de l'AFP un haut responsable de la police.

Chacun a néanmoins en tête que tout peut arriver dans cette "France à vif", comme l'a décrite vendredi Gérald Darmanin.

L'épisode violent, il y a tout juste un an, des émeutes provoquées par la mort de Nahel à Nanterre, tué par un policier lors d'un contrôle, est resté dans les mémoires du gouvernement, tout comme la longue crise des "gilets jaunes" en 2018/2019 ou les manifestations contre la réforme des retraites début 2023.

Pour faire face à toute éventualité, le gouvernement a décidé de mobiliser dimanche soir 30.000 policiers et gendarmes dont 5.000 à Paris et en banlieue.

Un dispositif de maintien de l'ordre conséquent, dont le niveau dépendra de la situation, restera en place "jusqu'au 16 juillet au moins", avait ajouté jeudi auprès de l'AFP une source policière.

- Cortèges sauvages -

Les services de renseignement s’attendent, selon une source policière, à un "durcissement" dès dimanche soir de la part "des mouvances extrémistes quel que soit le résultat, qu'il s'agisse de se réjouir de la victoire d'un camp ou de dénoncer la victoire de l'autre camp".

Dans les quartiers dits sensibles, en cas de victoire du RN, ils estiment que les prises à partie des forces de l'ordre sont "très probables", avec "le risque que ces incidents tournent en violences urbaines dans certains secteurs".

Les services redoutent "des rassemblements spontanés dès dimanche soir, avec le risque de tensions entre groupes antagonistes".

A Paris, le préfet de police Laurent Nuñez a interdit une manifestation du collectif "action antifasciste Paris-Banlieue" prévue dimanche soir devant l'Assemblée nationale.

La France insoumise a prévu un rassemblement place de Stalingrad, dans le XXe arrondissement, pour la soirée électorale. A l'issue, des cortèges sauvages pourraient se former pour s'éparpiller dans la capitale, selon des sources policières.

Les services de renseignement anticipent, selon une source policière, des appels à rassemblements de ce type avec cortèges sauvages dans près d'une vingtaine de villes.

Parmi ces villes, où la vigilance des forces de l'ordre est particulièrement requise, figurent, outre Paris et sa banlieue, Rennes, Nantes, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse et Lille.

Dans un podcast, diffusé avant le premier tour, Emmanuel Macron avait jugé que "les programmes des "deux extrêmes" menaient "à la guerre civile", fustigeant le Rassemblement national, la France insoumise et "ceux qui la suivent".

De nombreuses forces de l'ordre restent par ailleurs mobilisées en Nouvelle-Calédonie où la situation reste explosive et un couvre-feu en vigueur jusqu'au 15 juillet.


Législatives: le RN toujours en tête, mais loin de la majorité absolue, selon deux sondages

Le député européen Raphael Glucksmann (2eL) et les candidats locaux de la coalition de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP) pour les élections législatives (AFP)
Le député européen Raphael Glucksmann (2eL) et les candidats locaux de la coalition de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP) pour les élections législatives (AFP)
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  • Selon Ipsos Talan pour Le Monde, Radio France et France Télévisions, le RN devance l'alliance de gauche Nouveau Front populaire, qui arrive en deuxième position avec 145 à 175 sièges (151 dans l'Assemblée dissoute), devant le bloc macroniste estimé entre
  • Ipsos estime la participation entre 66 et 70%. 66,7% des inscrits se sont rendus aux urnes dimanche dernier pour le premier tour.

PARIS : Le Rassemblement national et ses alliés sont toujours donnés vainqueurs du second tour des élections législatives, dans deux sondages publiés vendredi, mais loin de la majorité absolue (289 sièges), avec 175 à 205 sièges selon Ipsos, 170 à 210 sièges, selon l'Ifop.

Selon Ipsos Talan pour Le Monde, Radio France et France Télévisions, le RN devance l'alliance de gauche Nouveau Front populaire, qui arrive en deuxième position avec 145 à 175 sièges (151 dans l'Assemblée dissoute), devant le bloc macroniste estimé entre 118 et 148 sièges (250)

Cette étude, comme celle de l'Ifop, semble dessiner un resserremement des scores des trois principaux blocs après les nombreux désistements du NFP au profit de candidats macronistes et inversement, pour faire barrage au RN.

A gauche, dans le détail, cette étude Ipsos donne des fourchettes de 58 à 68 députés pour La France insoumise (75 sortants), 51 à 61 pour le PS (31 sortants), 29 à 37 pour les Écologistes (23) et 7 à 9 pour les communistes (12 sortants). Auxquels s'ajoutent 14 à 16 divers gauche.

S'agissant du camp présidentiel, Renaissance sauverait 78 à 94 sièges (172 sortants), et ses alliés MoDem et Horizons conserveraient chacun leur groupe, avec respectivement 23 à 31 et 17 à 23 députés (respectivement 50 et 31 sortants).

Avec une fourchette comprise entre 57 et 67 sièges, Les Républicains parviendraient à maintenir leurs positions (62 sortants) dans la nouvelle Assemblée, malgré la défection du président du parti Eric Ciotti qui fait alliance avec le Rassemblement national. M. Ciotti et ses candidats glaneraient de 18 à 24 sièges, de quoi constituer potentiellement un groupe.

Toujours selon cette étude, les consignes de retrait émanant du Nouveau Front populaire semblent claires à 53% des sondés, et celles du bloc présidentiel sont perçues comme claires à 38%, alors que les macronistes se divisent sur l'inclusion ou pas de LFI dans le "front républicain".

Si le retrait de candidats du NFP arrivés 3e dans des circonscriptions où le RN peut l'emporter est massivement approuvée par leurs propres électeurs (87%) et ceux de la coalition présidentielle (78%), il ne le sont qu'à 54% sur l'ensemble de la population.

Du côté du bloc macroniste, le retrait de candidats au profit du Nouveau Front populaire est approuvé à 20% "quel que soit le candidat du NFP" et à 52% "uniquement si le candidat (qui en bénéficie) n'est pas LFI".

Ipsos estime la participation entre 66 et 70%. 66,7% des inscrits se sont rendus aux urnes dimanche dernier pour le premier tour.

Dans la dernière livraison quotidienne Ifop Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, le RN et ses alliés obtiendraient de 170 à 210 sièges devant le NFP (155 à 185 sièges), le bloc présidentiel (120 à 150 sièges). Les LR totaliseraient entre 50 et 65 sièges et les divers gauche entre 10 et 18.

Chez l'Ifop, les résultats du RN sont en spectaculaire chute depuis 24 heures. L'étude publiée jeudi leur accordait de 210 à 240 sièges. Le NFP est en baisse (170 à 200 sièges jeudi), le camp présidentiel (95 à 125 sièges jeudi) et LR sont en hausse (25 à 45 sièges jeudi).

Dans cette étude, la participation est en hausse d'un point par rapport à jeudi, à 69%

Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.

(Enquête Ipsos réalisée par internet du 3 au 4 juillet auprès d'un échantillon de 10.101 personnes représentatif de la population française, inscrites sur les listes électorales (méthode des quotas). Marge d'erreur comprise entre 0,3 et 1 point.

Enquête Ifop menée auprès d’un échantillon de 2.859 personnes inscrites sur les listes électorales. Interviews réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 3 au 5 juillet 2024)