«Il nous reste une semaine pour convaincre, pour renverser la table» et «dimanche prochain, nous allons faire mentir tous ceux qui expliquent que l'élection est jouée», a affirmé Valérie Pécresse
La candidate LR a dénoncé le «scénario cynique» de Macron qui «veut une nouvelle fois un face-à-face avec les extrêmes pour s’assurer de l'emporter au deuxième tour»
«L'État fait beaucoup mais il fait mal et il essaye d'imposer des normes nationales à des territoires qui ont des spécificités régionales», a déclaré Valérie Pécresse
Macron a estimé qu'«il faut maintenant qu'un processus de travail s'enclenche» sur l'autonomie de la Corse, mais avec au préalable un «retour au calme» sur l'île
A quatre semaines du premier tour de la présidentielle, la candidate LR a défendu un «projet de droite républicaine», sans grande mesure nouvelle
Elle compte consacrer 120 milliards d'euros à la transition écologique via le «livret vert» et instituer une peine minimum d'un an pour toute agression de policier, élu ou enseignant
Cette enquête est publiée alors que la candidate LR est en baisse dans plusieurs sondages qui l'ont donnée mercredi derrière Eric Zemmour et Marine Le Pen
«Le parti animaliste en rêvait, Valérie Pécresse l’a fait : le vote des animaux est donc enfin comptabilisé», a ironisé Eric Zemmour sur twitter
Comme pour déminer le terrain, la candidate LR a été obligée de reconnaître qu'elle était, sur la forme, davantage une « faiseuse » qu'une grande oratrice
« Il y a un double standard: il y a une présomption de compétence des hommes et d'incompétence pour les femmes »
«Quand elle était présidente de la région Ile-de-France, elle représentait la droite modérée. Je ne la voyais pas dériver comme cela»
«Quand on est républicain, et il me semble que Valérie Pécresse fait partie de la droite républicaine, du parti Les Républicains, la théorie du grand remplacement on la combat, d'autant plus quand on se réfère au général de Gaulle»
La candidate de droite Valérie Pécresse était lundi sur la défensive après les critiques sur son grand meeting, où elle a évoqué la théorie complotiste du «grand remplacement»
Pour la candidate socialiste Anne Hidalgo, «c'est un Rubicon de plus qui est franchi par la droite»
Défendant «un pacte de réconciliation nationale», elle a plaidé pour la construction d'une «nation éducative», la défense du nucléaire, ou encore une hausse de 10% des salaires sur le quinquennat
Un discours ferme qui se voulait également à destination des électeurs de droite tentés par Eric Zemmour, qui en a fait sa cible favorite samedi dans le Morvan, sans même citer une fois le nom de la candidate RN Marine Le Pen