«Ces 17 personnes n'ont rien à voir avec le MAK», a déclaré à Paris Aksel Ameziane, porte-parole de l'Anavad (gouvernement provisoire kabyle)
«Le régime algérien tente de diaboliser la Kabylie et le MAK afin de tuer toute remise en cause de sa gestion désastreuse avérée sur tous les plans», a ajouté le MAK
Dans un communiqué reproduit par les médias, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a annoncé que la police avait démantelé cette semaine un réseau lié au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK)
Les personnes interpellées projetaient de mener des «actions armées visant à porter atteinte à la sécurité du pays avec la complicité de parties internes prônant le séparatisme»
Le tribunal d'Annaba (nord-est) a condamné cet homme, connu sous le pseudonyme Rayfa sur les réseaux sociaux, à huit mois de prison ferme et 100 000 dinars d'amende (622 euros)
Les propos de l'auteur de la vidéo «sont d'une telle gravité que la LAADH a dû intervenir pour déposer plainte auprès du procureur» du tribunal d'Annaba
«Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l'Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l'intensification des contrôles sécuritaires aux frontières Ouest»
Cette décision a été prise lors d'une réunion extraordinaire du Haut conseil de sécurité algérien, présidée par le chef de l'Etat Abdelmadjid Tebboune
« Nous demandons une enquête internationale et sur ce jeune homme qui a été immolé (Djamel Ben Ismaïl, NDLR) et sur les incendies » qui ravagent la Kabylie, a déclaré Aksel Ameziane, porte-parole de "l'Anavad" ou « gouvernement provisoire kabyle »
« On a écrit à l'ONU, saisi le Conseil de sécurité, l'Union européenne, l'Union africaine et nous avons des contacts avec Amnesty International », a ajouté M. Ameziane
Au delà des pertes humaines et matérielles, et des carences des pouvoirs publics mises en lumière lors de ces incendies, les Algériens ont été très choqués par la mort ignoble de Djamel Ben Ismaïl
Dans un communiqué, la police a fait état de l'arrestation de « 25 autres suspects » dans plusieurs wilayas (préfectures) du pays