Dimanche soir après le premier tour, le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon a fustigé les « projets funestes» d'Emmanuel Macron, et notamment « la partie cachée de son programme» avec 80 milliards (d'euros) qu'il compte retirer du budget de l'Etat
Le chiffre de 80 milliards d'euros correspondrait à une division par deux du déficit public de 2021, chiffré à 160,9 milliards soit 6,5% du PIB
Le tribun insoumis s'est attaché à la fois à rassurer les Français sur le programme de la gauche coalisée et à mobiliser les abstentionnistes du premier tour
«La stabilité politique dépend de la stabilité programmatique, et elle est chez nous», a estimé Jean-Luc Mélenchon
Les Français de métropole votent dimanche au premier tour des élections législatives
L'abstention massive redoutée - au-delà de 50% sans doute des plus de 48 millions d'électeurs - pourrait arbitrer le match par procuration entre le chef de l'Etat fraîchement réélu et le troisième homme de la présidentielle
En vertu de l'accord avec la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) pilotée par Jean-Luc Mélenchon, les deux socialistes pressentis comme candidats dans la Nièvre ont dû céder "leur" place, dont M. Mathieu
En 2017, LFI s'était classé quatrième dans les deux circonscriptions de la Nièvre
Six semaines après la présidentielle d'avril, les trois candidats arrivés en tête se retrouvent aux législatives, avec le vainqueur Emmanuel Macron qui affronte indirectement la RN Marine Le Pen et l'insoumis Jean-Luc Mélenchon
Mais cette fois, le duel s'est installé entre le camp d'Emmanuel Macron et l'alliance de la gauche formée autour de Jean-Luc Mélenchon
Face à la percée dans les sondages de l'alliance de gauche Nupes autour de Jean-Luc Mélenchon, le chef de l'Etat a attaqué sans les nommer cette coalition
Réplique quasi immédiate de M. Mélenchon, pour qui « ce n'est pas au président de mener la campagne législative»