Imran Khan, qui souhaitait se présenter aux élections prévues d'ici la fin de l'année, après avoir été chassé du pouvoir par une motion de censure en avril 2022, a été condamné samedi par un tribunal et aussitôt arrêté à son domicile
Imran Khan a été transféré à la prison d'Attock, située à environ 60 kilomètres d'Islamabad, où il n'a pas encore pu être vu par ses avocats.
L'arrestation de M. Khan dans une affaire de corruption le 9 mai à Islamabad avait déclenché des émeutes dans tout le pays
Mercredi, un tribunal d'Islamabad et une cour spéciale anticorruption ont accordé la liberté sous caution à M. Khan dans la même affaire qui avait mené à son arrestation
«La liberté ne s'obtient pas facilement. Il faut l'arracher. Il faut se sacrifier pour elle», a déclaré samedi soir Imran Khan dans un discours prononcé devant ses partisans depuis sa résidence de Lahore
Son arrestation avait déclenché de violents affrontements dans plusieurs villes du pays entre ses partisans et les forces de sécurité. Plusieurs bâtiments gouvernementaux ont été incendiés, des symboles militaires détruits et des routes bloquées
Khan, 70 ans, a aussi obtenu la liberté sous caution dans plusieurs autres dossiers
Le tribunal a aussi stipulé qu'il ne pouvait pas être à nouveau arrêté avant lundi pour aucune des dizaines d'affaires dans lesquelles il est mis en cause, ni pour les violences causées cette semaine par ses partisans
M. Khan, 70 ans, qui avait été renversé en avril 2022 mais espère revenir rapidement au pouvoir, avait été arrêté alors qu'il répondait à une convocation au tribunal dans ce dossier
De petits groupes de supporteurs de M. Khan ont fêté l'annonce de la Cour dans les rues et son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), les a appelés à se rassembler à Lahore