Durant le mandat de Mitterrand, Paris savait qu'un génocide se préparait mais a continué à apporter «un soutien indéfectible» au régime hutu
Le génocide a débuté le 7 avril 1994: En quelques heures, des milices hutu ont commencé à tuer des Tutsi, à grande échelle et avec une brutalité extrêmes
«Notre conclusion est que l'Etat français porte une lourde responsabilité pour avoir rendu possible un génocide prévisible»
Le rapport de près de 600 pages n'a pas pu établir de preuves quant à la participation de responsables ou du personnel français aux tueries, entre avril et juillet 1994
Cette procédure est l'une des nombreuses initiatives lancées dans le monde par les défenseurs des droits humains en faveur des Ouïghours
Plusieurs pays, dont les Etats-Unis, évoquent un «génocide» et des ONG accusent Pékin d'avoir interné depuis 2017 plus d'un million d'entre eux dans des centres de rééducation politique
"C'est une faute contre l'honneur de prétendre aujourd'hui qu'il était impossible d'envisager des massacres. C'est plus qu'indigne" assène
Dans ce rapport d'historiens remis vendredi à Emmanuel Macron, René Galinié est présenté comme l'un des principaux lanceurs d'alerte puisque dès octobre 1990
Le document consulté avant sa publication officielle insiste sur la responsabilité cruciale du président socialiste de l'époque, François Mitterrand, dans cette politique
Le rapport souligne cependant que «rien ne vient démontrer» que Paris s'est rendu «complice» du génocide qui a fait au moins 800 000 morts selon l'ONU entre avril et juillet 1994
Ce terme (génocide), est un terme juridictionnel. Il mérite d'être posé et nous sommes prêts à envisager une réflexion sur ce thème", a déclaré vendredi le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian sur France Info
Peu avant la prise de fonctions de Joe Biden, les États-Unis de Donald Trump ont accusé la Chine de commettre un "génocide" contre les musulmans ouïghours
La reconnaissance du massacre des Arméniens chrétiens par les Turcs ottomans entre 1915 et 1923 serait une première pour un président américain
Cette reconnaissance constituerait un coup dur pour le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dans un contexte de tensions persistantes dans les relations entre les États-Unis et la Turquie
Joe Biden «reconnaîtra» le génocide arménien causé par le gouvernement ottoman pendant la Première Guerre mondiale
Ce génocide est attesté par les historiens comme le meurtre et la déportation systématiques d'Arméniens par les Turcs de l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale