Le cortège s'est élancé en début d'après-midi de la Place Bellecour, derrière une banderole où était écrit «tous unis contre les violences d'extrême droite»
Dans leur appel à manifester, les organisateurs rappellent que Lyon est «considérée comme un "laboratoire de l'extrême droite"»
Si M. Macron faisait de nouveau face à Mme Le Pen au second tour de la présidentielle, M. Berger appellerait «évidemment» à voter pour le président sortant
L'immigration, «c'est un sujet que l'on monte en épingle. Sur le terrain, les salariés ne nous en parlent pas», dit-il
Le débat entre le chef de file de la France insoumise et le polémiste a rassemblé 3,8 millions de téléspectateurs en moyenne, devant TF1 et loin devant France 2
Avec un pic à 4,3 millions de téléspectateurs à 21h39, le débat de jeudi a en outre attiré 500.000 jeunes de 15 à 34 ans, s'est réjoui le directeur général de BFMTV, Marc-Olivier Fogiel
«L'important, c'est d'avoir les réponses, aujourd'hui (Éric Zemmour) ne les a pas», a jugé le porte-parole du RN Sébastien Chenu sur France 2
Marine Le Pen a pourtant nettement reculé depuis l'été dans les intentions de vote au premier tour de la présidentielle, à 18-20% selon les sondages, face à Éric Zemmour donné à 10-11%, qui mord surtout sur l'électorat du RN
A sept mois de l'élection, et alors que la France est déjà quasiment entrée en campagne électorale, le cas Zemmour agite de plus en plus le landerneau politique et médiatique
Un sondage début septembre le créditait d'environ 8% des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, un score largement insuffisant pour passer au 2e tour, mais qui pourrait handicaper la candidate de l'extrême-droite Marine Le Pen
Le chroniqueur du Figaro et polémiste vedette de la chaîne d'information CNews s'était insurgé la veille de la suppression de son compte officiel Instagram, dénonçant une "censure"
Eric Zemmour, à qui l'on prête une ambition présidentielle sans qu'il ne l'ait publiquement affichée jusqu'ici, doit être jugé le 8 septembre pour "provocation à la discrimination" et "injures raciales"