Dans une allocution mardi soir, le chef de l'Etat a consacré l'essentiel de son intervention à vanter son bilan et dresser les priorités des cinq derniers mois de son quinquennat, démontrant, selon les LR, qu'il est «sous la pression de la droite»
« Emmanuel Macron est candidat et il utilise tous les moyens de la République pour faire sa campagne, que ce soit les moyens financiers ou les moyens médiatiques », a déploré sur France Inter Valérie Pécresse
L'enjeu est de taille pour chacun des concurrents: sortir en tête du congrès prévu du 1er au 4 décembre, où les militants désigneront le candidat de la droite pour 2022
Pour pouvoir voter et départager au total six candidats (Éric Ciotti, Philippe Juvin et Denis Payre s'ajoutant aux trois premiers), il faut adhérer à LR d'ici au 16 novembre
Macron ne tire pas profit de dividendes du maigre bilan de son mandat, mais des déchirements au sein des droites et de l’absence de personnalités crédibles et bien placées pour l'affronter
Parmi les scénarios les plus probables figurent Macron contre Le Pen (le scénario de 2017), Macron contre Zemmour, ou contre Bertrand
L'ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy propose la création d’un ministère de la Sécurité publique, et de faire voter une loi d'orientation et de programmation police-justice sur 5 ans
Il veut également faire «sienne» une proposition du sénateur Philippe Bas, qui entend inscrire dans l’article 1 de la Constitution que «nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s’exonérer de la règle commune
Les pontes du LR se sont retrouvés à Nimes pour un grand oral
Intervenant le premier, Michel Barnier s'est d'entrée de jeu dit "prêt à porter le brassard de capitaine" de la droite en 2022. "Je n'ai aucune fébrilité", a-t-il martelé, debout derrière un pupitre
Jeudi, Laurent Wauquiez avait fait savoir qu'il ne se lançait pas dans la course à la présidentielle, considérant que «le moment n'(était) pas venu» pour lui
Wauquiez a voulu prévenir sa famille contre un «risque de morcellement» et de «difficultés à construire une candidature d'union»
Le maire LR de Nice a claqué la porte en dénonçant « la dérive d'une faction qui semble avoir pris en otage la direction du parti »
Ce départ, le deuxième après celui du maire de Toulon Hubert Falco, vient clore une séquence houleuse qui avait amené LR à rejeter l'idée d'alliance avec LREM