Les armées russe et bélarusse ont entamé jeudi de grandes manœuvres au Bélarus, aux portes de l'Ukraine qui est au centre d'extrêmes tensions entre la Russie et les Occidentaux
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a quant à lui jugé «incompréhensible» l'inquiétude des Occidentaux à propos des manœuvres au Bélarus
Ces exercices sont perçus à Kiev et en Occident comme un moyen pression de Moscou, qui a massé depuis novembre plus de 100 000 soldats aux frontières de l'Ukraine
Jeudi, la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, doit elle mener des négociations à Moscou avec son homologue Sergueï Lavrov
Pour les forces ukrainiennes, les rues désertes et les immeubles vides de la ville évacuée lors de la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire, constituent un terrain d'entraînement idéal
En tenue de camouflage hivernale, ces forces d'élite se sont exercées à déloger des assaillants armés des bâtiments ou à affronter des snipers en environnement urbain
«Aujourd'hui, nous renforçons notre soutien avec 30 millions d'euros supplémentaires pour les jeunes, les médias indépendants, les PME en exil et les acteurs culturels», a annoncé Mme von der Leyen
«Notre soutien au peuple du Bélarus ne diminuera pas (...) L'unité et la solidarité de l'UE sont inébranlables» a tweeté Charles Michel
Un quatrième vol aura ainsi lieu vendredi soir et transportera 431 personnes, tandis qu'un cinquième avion transportera samedi 430 personnes, a annoncé dans un communiqué le porte-parole irakien des Affaires étrangères, Ahmed al-Sahaf
Plus d'un millier de migrants ont déjà été rapatriés depuis le début de ces opérations le 18 novembre
«Aujourd'hui, la cible est la Pologne, mais demain ce sera l'Allemagne, la Belgique, la France ou l'Espagne», a ajouté le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki
Le président bélarusse Alexandre « Loukachenko a lancé une guerre hybride contre l'UE
L'Occident accuse le Bélarus d'avoir créé artificiellement la crise en faisant venir des candidats à l'immigration - principalement du Moyen-Orient - et en les amenant à la frontière en leur promettant un passage facile dans l'Union européenne
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré vendredi à la BBC qu'il était «absolument possible» que ses forces aient aidé des personnes à passer dans l'UE, mais il a nié avoir orchestré l'opération