Le déchaînement de violence armée dans le secteur ultra-protégé de la capitale, qui abrite ambassades et ministères, a fait 30 morts et près de 600 blessés dans les rangs des partisans de Moqtada Sadr
Preuve, s'il en fallait une, de son autorité: dans la minute où il leur a ordonné de se retirer mardi, les armes se sont tues et les combattants ont déserté la Zone Verte
Le Comité pour la protection des journalistes a incité «les autorités irakiennes à permettre aux journalistes de faire leur travail librement et en toute sécurité»
Le secrétaire général de l’ONU a appelé lundi à faire preuve de «retenue» en Irak, demandant à toutes les factions de «prendre immédiatement des mesures de désescalade»
Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré qu'il «suivait avec une grande inquiétude l’évolution dangereuse de la situation en Irak»
«Je suis très attristé par ce qui se passe en Irak et je présente mes excuses au peuple irakien», a affirmé Al-Sadr lors d'une conférence de presse
La tenue de nouvelles législatives, réclamées par Moqtada Sadr, nécessite la dissolution du Parlement qui peut être demandée par un tiers des élus ou par le Premier ministre avec l'accord du président de la République
Selon un dernier bilan fourni par une source médicale, au moins 30 partisans de Moqtada Sadr ont été tués par balles depuis lundi et 570 personnes blessées dans la Zone Verte
Moqtada Sadr, dont des partisans affrontaient des factions pro-Iran et l'armée dans Bagdad, a donné mardi «60 minutes» à ses combattants pour se retirer de la Zone Verte
«Je présente mes excuses au peuple irakien, seul affecté par les événements», a ajouté Moqtada Sadr
L'impasse politique est totale en Irak, où les forces du chiisme politique s'affrontent depuis les législatives d'octobre 2021 sur le nom du prochain Premier ministre
Les partisans de Moqtada Sadr, pilier du jeu politique irakien, multiplient les coups d'éclat depuis le mois de juillet
D'un côté, Moqtada Sadr veut dissoudre le Parlement et organiser des législatives anticipées
De l'autre, les factions chiites proIran du Cadre de coordination veulent poser leurs conditions à cet hypothétique scrutin et exigent au préalable un gouvernement de transition