La Ligue arabe et l'Égypte s'inquiètent de la violence en Irak

Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a souligné la nécessité d'un dialogue pour mettre fin au cycle de violence en Irak. (Getty Images)
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a souligné la nécessité d'un dialogue pour mettre fin au cycle de violence en Irak. (Getty Images)
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Publié le Mardi 30 août 2022

La Ligue arabe et l'Égypte s'inquiètent de la violence en Irak

  • Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré qu'il «suivait avec une grande inquiétude l’évolution dangereuse de la situation en Irak»
  • «Je suis très attristé par ce qui se passe en Irak et je présente mes excuses au peuple irakien», a affirmé Al-Sadr lors d'une conférence de presse

LE CAIRE: Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré qu'il «suivait avec une grande inquiétude l’évolution dangereuse de la situation en Irak».

Il a ajouté: «Il faut donner la priorité à l'intérêt national, éviter les effusions de sang et préserver la paix civile dans le pays.»

Par ailleurs, lors d'un appel téléphonique avec le président irakien, Barham Salih, et le Premier ministre, Moustafa al-Kazimi, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a souligné la nécessité d’un dialogue et a exprimé la volonté du Caire de contribuer à tout effort commun pour éviter l'escalade.

«Je suis attristé par le résultat de l’évolution actuelle dans ce pays frère qui possède de forts liens historiques de fraternité et d'arabisme avec l'Égypte», a indiqué Al-Sissi.

«J'appelle toutes les parties irakiennes à donner la priorité à l'intérêt suprême de leur pays afin de surmonter cette crise politique par le dialogue et d'assurer aux Irakiens la stabilité, la sécurité et la prospérité.»

Salih a remercié Al-Sissi pour le soutien apporté par l'Égypte à l'Irak et il s’est félicité des relations et des liens historiques entre les deux pays. Al-Kazimi a exposé à Al-Sissi les actions en cours destinées à poursuivre le dialogue.

La zone verte fortifiée de Bagdad, où se trouvent les ambassades et les institutions gouvernementales, a connu mardi des affrontements armés pour la deuxième journée consécutive.

Vingt-trois personnes ont été tuées depuis lundi, après que le religieux chiite Moqtada al-Sadr a annoncé qu’il se retirait de la vie politique.

Cette décision a conduit des milliers de ses partisans à prendre d'assaut le palais présidentiel et à se heurter à l'armée ainsi qu’aux membres des Unités de mobilisation populaire, pro-iraniennes.

Après la prise d'assaut du palais, Al-Kazimi a suspendu les réunions du Cabinet jusqu'à nouvel ordre et il a convoqué une réunion de sécurité d'urgence au quartier général militaire.

L'agence de presse irakienne a rapporté lundi soir qu'Al-Sadr avait entamé une grève de la faim jusqu'à la fin des violences.

Mardi, il a ordonné à ses partisans de se retirer du Parlement, une décision saluée par Al-Kazimi.

«Je suis très attristé par ce qui se passe en Irak et je présente mes excuses au peuple irakien», a affirmé Al-Sadr lors d'une conférence de presse.

L'Irak traverse une grave crise politique depuis les élections législatives d'octobre dernier.

 Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."