Si la proposition de la France est approuvée, ce serait la première fois que l'organisation impose sa sanction maximale
Le directeur général de l'OIAC, Fernando Arias, a déclaré mardi que les réponses de la Syrie aux questions sur ses armes chimiques ne pouvaient toujours pas «être considérées comme précises et complètes»
L'armée de l'air syrienne a utilisé du chlore lors d'une attaque dans la ville de Saraqeb en 2018, a établi lundi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques
Le gouvernement syrien nie toute implication dans des attaques chimiques, affirmant avoir remis tous ses stocks d'armes chimiques sous supervision internationale
C’est un peu avant sept heures du matin que Hamid Fotaini s’est réveillé au son des missiles qui tombaient sur Khan Sheikhoun, le 4 avril 2017
Dix ans après le début du soulèvement populaire contre Bachar al-Assad, la Syrie est un pays dévasté par la guerre et les Syriens en sont les plus grandes victimes
C'est la 88ème fois que le Conseil de sécurité se réunit pour discuter de la question des armes chimiques en Syrie
En octobre 2013, la Syrie a soumis à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) une déclaration initiale officielle sur son programme d'armes chimiques, en particulier un plan de destruction de ses stocks
Sur les 19 questions posées par la résolution 2118 sur les armes chimiques en Syrie, trois restent en suspens alors que les enquêtes se poursuivent sur les allégations d'utilisation d'armes chimiques lors de «plusieurs incidents»
l'ambassadeur Richard Mills, représentant permanent adjoint des États-Unis auprès de l'ONU, a affirmé «soutenir tous les efforts qui consistent à rendre le régime d’Assad responsable»
« Deux ONG, Open Society Justice Initiative et Syrian Archive, ont remis à plusieurs organes d'enquête nationaux et internationaux un rapport d'une épaisseur et d'une précision inédites sur le fonctionnement de ce programme », indique le Monde
Le rapport repose « sur l'analyse de sources ouvertes, l'exploitation de données extraites d'un registre des Nations unies » et les « témoignages d'une cinquantaine de fonctionnaires syriens ayant fait défection ces dernières années »