Le bilan de frappes russes qui ont détruit un restaurant de la ville ukrainienne de Kramatorsk est passé jeudi matin à douze morts et une soixantaine blessés
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé une attaque «terroriste»
Le président russe a été «affaibli» par la rébellion du groupe Wagner ce qui fait de lui «un plus grand danger», a affirmé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, à son arrivée à Bruxelles
L'UE a martelé son engagement sur la durée au côté de Kiev. «Il est important que nous doublions le soutien à l'Ukraine, pour la capacité militaire et l'aide financière», a plaidé Mme von der Leyen
Le Bélarus a annoncé la veille l'arrivée sur son territoire d'Evguéni Prigojine, chef du groupe de mercenaires Wagner, dans le cadre d'un accord ayant mis fin à sa rébellion de 24 heures samedi en Russie
«Difficile pour nous d'exclure que la présence du groupe Wagner au Bélarus puisse constituer une menace potentielle pour la Pologne qui partage une frontière avec le Bélarus»
«Dès le début des événements, des mesures ont été prises sur mes instructions directes afin d'éviter une grande effusion de sang», a affirmé le président russe
Peu auparavant, son homologue américain Joe Biden avait à l'inverse assuré que les Occidentaux n'étaient «pas impliqués»
L'intenable patron de Wagner avait auparavant accusé Choïgou et le chef d'état-major des armées russe d'être responsable de la mort de «dizaines de milliers de Russes» en Ukraine et d'avoir «cédé des territoires à l'ennemi»
Choïgou est réduit à marmonner des rapports lors de rencontres avec Poutine, quand il n'est pas relégué dans un coin pendant que Poutine supervise une vidéoconférence