Le gouvernement éthiopien a fait état samedi d'avancées militaires dans la région dissidente du Tigré
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déploré que "jusqu'à présent, il n'y a aucun accord des autorités éthiopiennes pour une médiation externe"
« Nous sommes particulièrement préoccupés par la situation en Ethiopie » et « l'impact humanitaire dramatique »
« La vérité c'est qu'il devrait être nécessaire que de l'aide humanitaire soit acheminée dans les zones de conflit », a poursuivi Antonio Guterres. « C'est un énorme souci pour nous » et « j'espère que ces appels seront entendus »
Selon un porte-parole de l'agence onusienne en charge des réfugiés, ce sont 4 000 personnes qui traversent la frontière avec le Soudan tous les jours depuis le 10 novembre
« C'est un afflux comme on n'en a pas vu ces deux dernières décennies dans cette partie du pays », a souligné Babar Baloch, porte-parole du HCR à Genève
Fermé il y a 20 ans, ce camp avait servi comme refuge à de nombreux Ethiopiens fuyant alors la famine
Abdel Basset Abdel Ghani, le directeur du site, ne sait pas où donner de la tête tant les problèmes sont urgents, lui qui participe pour la deuxième fois à la mise en place du camp
Lunettes de soleil sur le nez, chaussé de sandales en plastique et vêtu d'une chemise blanche assortie d'un pantalon clair, il s'appuie désormais sur un bâton mais a vite retrouvé les vieilles habitudes
« J'avais la quarantaine quand je suis arrivé dans le camp d'Oum Raquba où j'ai élevé mes quatre enfants. Aucun de mes trois fils n'a voulu revenir (au Soudan) »
Les roquettes sont tombées aux alentours des aéroports des villes de Gondar et de Bahir Dar, la capitale régionale de l'Amhara, située à environ 200 km de la frontière avec celle du Tigré
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a lancé le 4 novembre une offensive militaire contre le TPLF qui défie son autorité depuis plusieurs mois