Les Forces de défense nationale éthiopiennes : Elles comptent près de 50 000 combattants dans le Tigré, avec des chars russes T-55 et T-72. Elles sont dotées d'une importante puissance aérienne grâce aux avions de chasse, aux hélicoptères de combat et aux systèmes de missiles russes. Cependant, même si le puissant Commandement du Nord est en principe loyal, il se situe au Tigré et ses ressources sont aux mains des rebelles.
Le Front populaire de libération du peuple du Tigré (TPLF): Il compte quelque 250 000 soldats, dont moins de 60 000 sont des combattants efficaces. Néanmoins, son histoire est formidable. Les Tigréens ont évincé le régime marxiste de Derg en 1991 et ont supporté le fardeau de la guerre d'Érythrée.
Qui pourrait être entraîné dans cette guerre ?
L'Érythrée : Le président Isaias Afwerki a une haine particulière pour le Front populaire de libération du peuple du Tigré et dispose d'une armée de 200 000 soldats. Selon des rapports fiables, les troupes érythréennes ont déjà traversé la frontière.
Le Soudan : Le Soudan et l'Ethiopie se disputent depuis bien longtemps le triangle fertile d'Al-Fachqa. Un nouveau conflit a surgi autour du barrage construit par l'Ethiopie sur le Nil Bleu, pour un montant de 4 milliards de dollars et qui, selon l'Egypte et le Soudan, menace leur approvisionnement en eau.
L'Égypte : Le Soudan et l'Egypte effectuent des manœuvres militaires qui étaient prévues avant le déclenchement du conflit du Tigré. Ces exercices constituent une démonstration de force commune dans le cadre du conflit sur le barrage.
La Somalie : L'Ethiopie partage une longue frontière poreuse avec la Somalie. Les troupes éthiopiennes sont présentes en Somalie avec une force de maintien de la paix de l'Union africaine.
Le Djibouti : Ce pays partage des frontières avec l'Érythrée, l'Éthiopie et la Somalie. Son port est le seul accès de l'Éthiopie à la mer.