«Le gouvernement n'est toujours pas en mesure de dire avec certitude aux entreprises, commerçants et citoyens ce qui va se passer dans tous les domaines affectés par les négociations»
Les députés notent les risques de difficultés autour des ports en Irlande du Nord, avec un Etat membre de l'Union européenne, la République d'Irlande
Le négociateur européen Michel Barnier a estimé devant des eurodéputés qu'un accord était possible dès vendredi, tout en ajoutant que ce serait «difficile»
Sans ratification parlementaire cette année, un éventuel accord pourrait entrer en vigueur de manière provisoire le 1er janvier, une option considérée par les Etats membres comme «la meilleure», selon un haut responsable européen
Un «no deal» ne peut être exclu, avec ses lourdes conséquences pour des économies déjà secouées par la pandémie
Après avoir officiellement quitté l'UE le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni abandonnera définitivement le marché unique et l'union douanière le 31 décembre
«Nous sommes inquiets (...) certaines entreprises n'ont pas donné signe de vie. On a 500 appels par jour pour le covid, beaucoup moins pour le Brexit»
«Les entreprises les plus vulnérables (face au Brexit) sont les petites entreprises et celles qui ne sont pas habituées à faire du grand export, c'est-à-dire avec un pays tiers»
Aucun scénario ne peut être écarté, entre un "no deal" catastrophique économiquement, la prolongation des discussions et même l'annonce d'un compromis
Si les deux dirigeants décidaient de prolonger à nouveau les échanges, cela ne pourrait être que "de quelques jours au maximum", a averti le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune
Par Clément Zampa et Pauline Froissart/AFP
·
13 décembre 2020
Le secteur financier britannique voit avec nervosité l'hypothèse d'un Brexit sans accord gagner du terrain, avec le risque de perdre des clients et de l'influence dans des domaines clé comme les dérivés
La Banque d'Angleterre estime que la plupart des risques ont été contenus en vue de la fin de la période de transition post-Brexit
Signe d'un regain de tension entre les deux partenaires, Londres a fait savoir que des navires de la Royal Navy se tenaient prêts à protéger les zones de pêche britanniques
« En l'état actuel des choses, l'offre de l'UE reste inacceptable », a fait savoir une source au gouvernement britannique dans la soirée