«On a attaqué la France, visé la population, des civils, mais il n'y avait rien de personnel», déclare Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos jihadistes
Pendant cinq semaines, environ 350 rescapés ou proches des victimes ont défilé à la barre pour raconter «leur 13-Novembre»
Les attaques se poursuivent chaque semaine contre villages et civils, mais s'étendent vers les provinces voisines du Cabo Delgado, au nord du pays, et jusqu'en Tanzanie
Ces groupes armés, qui ont juré allégeance au groupe État islamique, terrorisent cette région pauvre, à majorité musulmane depuis octobre 2017
La photo du visage du Belge de 36 ans s'affiche en grand sur les écrans de la cour d'assises spéciale de Paris, mais lui n'est pas dans la salle
A Raqqa, capitale autoproclamée de l'Etat islamique, Mohamed Abrini retrouve son ami de 20 ans Abdelhamid Abaaoud, futur coordinateur des attentats qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis
«Hier (dimanche) soir, des individus armés non identifiés ont perpétré une attaque meurtrière contre le détachement de gendarmerie de Foubé», a indiqué une source sécuritaire
Cette nouvelle attaque contre un détachement de gendarmerie est intervenue une semaine après celle d'Inata au cours de laquelle au moins 53 personnes ont été tuées
Ces dizaines de milliers de prisonniers, détenus dans des conditions déplorables comptent un grand nombre de femmes et d'enfants élevés dans la haine de l'Occident
Ils devraient pour certains renforcer les rangs de la prochaine génération de combattants de l'islam sunnite ultra-radical
L'attaque s'est produite mardi, mais n'a été apprise que jeudi par de sources locales - dont un député - et sécuritaire
Parmi les personnes tuées figure le maire de Banibangou qui était à la tête de «Comités de vigilance» de plusieurs villages du territoire de sa commune
Salim Abou-Ahmad, a été tué le 20 septembre lors d’une frappe aérienne. Il était «responsable de la planification, du financement et de l'approbation d'attentats»
La province d'Idleb abrite des factions jihadistes qui sont la cible de raids du régime syrien, de son allié russe, mais aussi de la coalition menée par l'armée US
Le sort de centaines de ressortissants européens, actuellement détenus en Syrie, se jouait lors de cette audience de la cour, bras judiciaire du Conseil de l'Europe
La volonté du gouvernement français est «que les adultes soient jugés au plus près des lieux où ils ont perpétré leurs crimes, en Irak ou en Syrie, par des juridictions locales ou internationales»