A moins de deux mois du premier tour du 10 avril, plusieurs candidats sont encore loin des 500 parrainages d'élus indispensables à réunir
Mme Pécresse est prise en tenaille entre d'un côté deux puissants rivaux d'extrême droite qui, à eux deux, représentent près d'un tiers des intentions de vote
En 2022 comme tous les cinq ans, plusieurs prétendants à l'Elysée se plaignent des difficultés qu'ils rencontrent pour obtenir le précieux sésame, ces 500 signatures qui leur ouvriront formellement les portes du premier tour
Comme lors de chaque présidentielle, la pression se porte sur les près de 42 000 élus, dont 34 000 maires, qui disposent des signatures
Selon Bayrou, «les représentants des grands courants qui ont participé sous la Ve République à l'élection présidentielle», devraient être garantis de disposer de leurs parrainages
Avec sa proposition de réserves de signatures, les maires «s'engageraient à donner leur parrainage si la situation l'exigeait», non comme «un soutien, mais une démarche citoyenne de la part d'élus quine voudraient pas pour autant s'engager»