Les expulsions forcées et les litiges fonciers en Cisjordanie se sont multipliés depuis l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre
Les autorités israéliennes sont accusées de violer activement l’interdiction de l’expansion des colonies de peuplement, en vigueur depuis des décennies
Ces 28 individus sont «visés par une interdiction administrative du territoire français», affirme le Quai d'Orsay
Washington et Londres ont pris des sanctions contre des «colons extrémistes», mais l'Union européenne, qui doit les décider à l'unanimité, n'a pas encore réussi à s'accorder sur le sujet
Ces dernières semaines, l'armée israélienne a donc entrepris de rendre inhabitable une bande d'un kilomètre de large, d'un bout à l'autre de Gaza
Israël songe à cette zone tampon depuis au moins 2005, date à laquelle l'armée avait unilatéralement évacué les quelque 8.000 colons israéliens qui s'y étaient établis
«Pour avoir la sécurité, nous devons contrôler le territoire et pour contrôler militairement le territoire sur le long terme, nous avons besoin d'une présence civile», a déclaré M. Smotrich
Israël a évacué en 2005 son armée et ses quelque 8 000 colons de ce territoire palestinien occupé depuis 1967, dans le cadre du plan de retrait unilatéral du Premier ministre d'alors Ariel Sharon
«Ces violences doivent cesser et il est de la responsabilité des autorités israéliennes de s'en assurer et de poursuivre leurs auteurs», a déclaré la porte-parole du Quai, Anne-Claire Legendre
La France condamne régulièrement les violences commises par des colons extrémistes israéliens à l'encontre de Palestiniens de Cisjordanie